Photographe.
- enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Collection particulière
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
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Commune
La Baule-Escoublac
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Lieu-dit
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Dénominationslotissement concerté
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Appellationslotissement La Baule-les-Pins
En 1818, Louis de Sesmaisons obtient la concession des dunes d'Escoublac pour planter des pins et stopper les dunes de sable (montagnes ambulantes » qui ont recouvert le vieil Escoublac en 1781. En 1845, Jacques-Yves Berthault, armateur nantais, rachète cette concession et plante tant qu'il peut. Au fil du temps une partie de sa concession est lotie par des investisseurs mais la partie coupée de la mer en 1879 par la ligne de chemin de fer et adossée à la grande dune d'Escoublac est dénommée par les villégiateurs "Le Bois d'Amour" car il y fait bon se promener sous le couvert des pins.
En 1922, le député parisien Louis Lajarrige lance un concours d'architectes français pour créer un lotissement dans ce fameux Bois d'Amour qu'il vient d'acheter en 1919 à la Société des dunes d'Escoublac dirigée par Gustave Baillergeau : gendre de Jacques-Yves Berthault, planteur des dunes. Le concours tourne court et deux architectes inconnus qui n'apparaissent pas dans les résultats publiés emportent la révision de ce concours. Ils réalisent en fait une synthèse des projets et se calquent un peu sur le réseau viaire serpentant dans les dunes. L'avenue de la Mer joignait la plage au vieil Escoublac ; l'avenue du Bois-d'Amour joignait le vieux Pornichet au port du Pouliguen à l'intérieur des dunes. Suivant la loi de 1919, un dossier de création de lotissement est déposé en préfecture avec un plan signé des deux architectes Labbé et Lévesque. Puis le lotissement est inauguré en grande pompe en juillet 1923 avec de nombreuses personnalités parisiennes. Y sont prévus, une gare, un grand hôtel, un casino, une chapelle, un temple, un marché, un parc fleuri, des tennis et son club house, une allée cavalière, etc. Un vrai village. Angevins et nantais investissent dans l'attente d'un réel décollage des ventes des terrains. Mais pour Lajarrige, l'achat est lourd et il lui faut vendre à une plus grosse société de lotissement tout cet ensemble.
En décembre 1925, la Société générale Foncière, créée au Havre en 1913, supplante la Société Immobilière de La Baule-les-Pins de Lajarrige et cherche à mieux rentabiliser son nouveau territoire par un redécoupage des grandes parcelles arrivant ainsi à une moyenne de 1000 m2. En 1926, un nouveau plan est déposé en préfecture pour valider la création du lotissement et le plan de 1923 disparaît des archives de mairie comme celles de préfecture (ce plan est retrouvé dans les archives de la mairie). En 1925, François André qui tient le casino de La Baule depuis 1920 le fait redessiner par l'architecte Georges Vachon. Sur la longue plage d'Escoublac, deux casinos sont suffisants et la Société générale Foncière annule le projet de casino de La Baule-les-Pins au grand dam des premiers investisseurs qui réalisent que La Baule-les-Pins sans son centre d'attraction ne pourra jamais rivaliser avec le lotissement original "La Baule central". Ils en veulent durement à ce pauvre Lajarrige.
Celui-ci ne disparaît pas pour autant car il continu de vendre les terrains du lotissement dans la villa Marthe, avenue de la Grande-Dune. Il est intéressant de noter qu'outre le savant tracé de ce lotissement, les avenues "sentent" bon la France. La revanche de 1918 laisse un parfum de renaissance et chaque quartier porte des noms de musiciens, d'écrivains, de provinces, de villes françaises. Cependant Lajarrige se bat pour son lotissement car en 1927 avec l'accord du Ministère des travaux publics, la participation de la Société générale Foncière, la commune de La Baule et la Compagnie d'Orléans qui gère la ligne Saint-Nazaire. Le Croisic, cette dernière est dévoyée derrière le lotissement. Elle longeait la plage et remontait (au niveau de la piscine) vers la gare (au niveau de la poste) en traversant tout le lotissement, séparant celui-ci de la mer. La déviation, la gare de La Baule-les-Pins et le concours de celle d'Escoublac-La Baule sont médiatisées et redonnent vie au lotissement.
Arrive la crise de 1929, les prix chutent et les villas se font rares. Certains architectes quittent la station de La Baule et le creux de la vague se fait sentir en 1936. C'est à cette date que Lajarrige est élu maire de La Baule jusqu'à la guerre de 1939. Respecté en 1936, il est hué par l'hebdomadaire local "La Mouette" en 1939 pour diverses raisons de gestion dont l'entretien du parc des Dryades par la commune toute entière. Après la Seconde Guerre mondiale, Louis Lajarrige et la Société générale Foncière continuent de vendre des parcelles et en 1952 apparaît sur la plage de La Baule le premier immeuble "Le Floride". Lajarrige décède en 1956 et la commune donne son nom à l'avenue des Tilleuls, artère principale de ce grand lotissement forestier.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1923, daté par source, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Levesque Georgesarchitecte attribution par sourceLevesque GeorgesCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : architecte attribution par source
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Personnalité :
Société Générale Foncièrepromoteur attribution par sourceSociété Générale FoncièreCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Personnalité : promoteur attribution par source
La plage de 3 km environ est exposée au sud-ouest. Les parcelles ont une superficie de 1000 m2 en moyenne. Le lotissement est bord au nord par la ligne de chemin de fer au sud par la plage, à l'ouest par une ligne partant de la gare de la Baule-Escoublac longeant l'avenue de l'Hallali et plongeant au sud le long de l'avenue de la Mer. La partie nord calée dans la courbe de la ligne est occupée depuis 1970 par le lycée climatique Grand Air. Une très large allée cavalière bordée de grandes villas remonte, en une ample courbe, de la plage vers la gare de la Baule-les-Pins. De cette gare on descend vers la mer par l'avenue Louis Lajarrige (ex. avenue des Tilleuls). Au centre de cette avenue la place des Palmiers, cerclée par une avenue (Edmond Rostand puis Sarah Bernhardt), rayonne en 8 directions dans le lotissement vers l'église à l'ouest, le marché puis la gare au nord, le parc des Dryades puis les tennis à l'est, et enfin vers la mer et des villas au sud. L'architecture possède ici tous les styles du délire régionaliste des années folles (basque, provençal, anglo-normand, breton, colonial, hollandais) plus quelques autres créés par les architectes installés à la Baule (hispanique, art déco, paquebot...). Une bonne partie des terrains furent bâtis après la Seconde Guerre mondiale dans des styles neufs (espagnol, californien, briéronne...).
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Murs
- granite enduit
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Toitsardoise, tuile, chaume
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Typologiesanglo-normand ; breton ; basque ; provençal ; colonial ; paquebot ; art déco
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Collection particulière
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- (c) Collection particulière
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- (c) Collection particulière
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- (c) Collection particulière
Contient
- Colonie de vacances : Fondation Baratte Cholet, 2 allée de Cérès
- Gare de voyageurs dite gare de La Baule-les-Pins, place Antoine-de-la-Perrière
- Hôtel de voyageurs La Maison Normande puis Normandy Hôtel, 36 avenue Louis-Lajarrige
- Hôtel de voyageurs des Palmiers actuellement immeuble à logements, 51 avenue Louis-Lajarrige
- Hôtel de voyageurs des Sylphes actuellement immeuble à logements, 48 avenue Louis-Lajarrige
- Hôtel de voyageurs dit Hostellerie du Bois, 65 avenue Louis-Lajarrige
- Hôtel de voyageurs dit l'Atlantic Hôtel, 5 avenue des Flandres
- Hôtel de voyageurs le Pavillon Bleu, puis la Toque Blanche, puis le Pavillon Bleu, 33 avenue Louis-Lajarrige
- Immeuble à logements L'Oustaou et magasin de commerce, 15 avenue Louis-Lajarrige
- Jardin d'attraction dit Parc des Dryades, place des Dryades
- Maison dite villa Ker Vir, 2 avenue des Violettes
- Maison dite villa balnéaire Aktina, 21 avenue du Maine
- Maison dite villa balnéaire Anto puis La Corvette, 5 avenue des Gnomes
- Maison dite villa balnéaire Ar Goed, 15 allée Cavalière
- Maison dite villa balnéaire Ar Lourima, 10 avenue d'Ouessant
- Maison dite villa balnéaire Athélia, 14 avenue de Verdun
- Maison dite villa balnéaire Bachea, 16 avenue Georges-Sand
- Maison dite villa balnéaire Bejami puis Abjamico, 1 avenue de Carnac
- Maison dite villa balnéaire Bernard, 41 avenue de Rhuys
- Maison dite villa balnéaire Carpe Diem, 4 avenue de la Loire
- Maison dite villa balnéaire Casa Sylva, 24 avenue de Bordeaux
- Maison dite villa balnéaire Clos Robert, 46 avenue de la Grande-Dune ; 21 avenue Sarah-Bernhardt
- Maison dite villa balnéaire Corinne puis Dauphine, 75 avenue du Bois-d'Amour
- Maison dite villa balnéaire Cybèle, 1 avenue Hoëdic
- Maison dite villa balnéaire Djenina puis Nelly Nicole, 1 avenue d'Huelgoat
- Maison dite villa balnéaire Edgarley puis Padacord, 21 allée Cavalière
- Maison dite villa balnéaire Elmonic puis La Mamounia, 77B avenue du Bois-d'Amour
- Maison dite villa balnéaire Foxy, 5 avenue de Sesmaisons
- Maison dite villa balnéaire Kenavo, 9 avenue Alexandre-Dumas
- Maison dite villa balnéaire Ker Martine, 1 avenue du Berry ; 2 avenue de Lorraine
- Maison dite villa balnéaire Ker Ninoune, 42 avenue de la Grande-Dune
- Maison dite villa balnéaire L'Alcyon, 25 allée Cavalière
- Maison dite villa balnéaire L'Ourida, 4 avenue de Chambord
- Maison dite villa balnéaire La Croix Saint-Clair, 1 avenue Alexandre-Dumas
- Maison dite villa balnéaire La Grande Dune, allée de Cérès
- Maison dite villa balnéaire La Grande Mare actuellement immeuble à logements, 24 avenue des Peupliers
- Maison dite villa balnéaire La Landaise, 7 avenue Alexandre-Dumas
- Maison dite villa balnéaire La Maritaye puis Le Logis Saint-Clair, 5 et 7 avenue du Limousin
- Maison dite villa balnéaire La Rigaudière, 15 avenue du Maine
- Maison dite villa balnéaire La Villa Blanche actuellement immeuble à logements, 30 avenue de la Mer
- Maison dite villa balnéaire Laetitia puis Thuricia, 37, 38, 39 boulevard de l'Océan
- Maison dite villa balnéaire Le Patio, 1 avenue Jules-Sandeau
- Maison dite villa balnéaire Les Korrigans, 6 avenue Guynemer
- Maison dite villa balnéaire Les Opales, 13 avenue des Opales
- Maison dite villa balnéaire Les Peupliers, 23 avenue des Améthystes
- Maison dite villa balnéaire Les Roches Rouges, 3, 5 avenue Balzac
- Maison dite villa balnéaire Lou Paty, 8 allée Cavalière
- Maison dite villa balnéaire Ma Bretonne, 12 avenue de Lorraine
- Maison dite villa balnéaire Ma Provence, 28 allée Cavalière
- Maison dite villa balnéaire Malaure, 85 boulevard de l'Océan
- Maison dite villa balnéaire Manégor, 1 avenue du Parc
- Maison dite villa balnéaire Marie Stella, 33 avenue des Saphirs
- Maison dite villa balnéaire Marie-Claude, 19 avenue du Maine
- Maison dite villa balnéaire Maryjo, 4 avenue de Ploërmel
- Maison dite villa balnéaire Messidor, 15 avenue d'Armorique
- Maison dite villa balnéaire Mireio, 17 avenue Gounod
- Maison dite villa balnéaire Mouraïma, 39 allée Cavalière
- Maison dite villa balnéaire Nausicaa, 106 avenue du Bois-d'Amour
- Maison dite villa balnéaire Noelen, 13 avenue de Verdun
- Maison dite villa balnéaire Ohentzea, 7 avenue Professeur-Thiroloix
- Maison dite villa balnéaire Pen Avel, 2 avenue Georges-Bizet
- Maison dite villa balnéaire Plaisance, 42 boulevard de l'Océan
- Maison dite villa balnéaire Printania puis Emeraude, 27 avenue de Châteaubriand
- Maison dite villa balnéaire Saint-Corentin, 7 avenue Gounod
- Maison dite villa balnéaire Saint-Guénolé, 9 avenue Gounod
- Maison dite villa balnéaire Saint-Hubert, 10 avenue de Lamoricière
- Maison dite villa balnéaire Solenea, 4 avenue de Lorraine
- Maison dite villa balnéaire Sterenden Mor, 22 avenue Berlioz
- Maison dite villa balnéaire Trez Avel, 2 avenue de la Grande-Dune
- Maison dite villa balnéaire Ty Ouït, 3 avenue des Flandres
- Maison dite villa balnéaire Villa Marthe, 44 avenue de la Grande-Dune
- Maison dite villa balnéaire Villa Rose, 16 avenue de Rhuys
- Maison dite villa balnéaire Villa Rouge puis Rayons de Soleil, 25 boulevard de l'Océan
- Maison dite villa balnéaire Yves Michel puis La Colline, 7 avenue du Maine
- Maison dite villa balnéaire l'Hermitage, puis Lou Pescalouno, puis la Gréolière, 15 avenue de l'Eglise
- Maison dite villa balnéaire la Palombière, 55 boulevard de l'Océan
- Maison dite villa balnéaire puis immeuble à logements Les Poteries Normandes, 37 avenue de la Grande-Dune
- Salon de thé, syndicat d'initiative, immeuble à logements, 4 place des Dryades
- Syndicat d'initiative dit hall des informations de la Baule-les-Pins actuellement immeuble à logements et commerce, 35 boulevard de l'Océan
- Temple protestant, 9 avenue Edmond-Rostand
Architecte baulois.