Dossier d’œuvre architecture IA44000693 | Réalisé par ;
  • enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison dite villa balnéaire Les Roches Rouges, 3, 5 avenue Balzac
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement La Baule-les-Pins
  • Adresse 3, 5 avenue Balzac
  • Cadastre 2004 BT 107
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa balnéaire
  • Appellations
    Les Roches Rouges
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Cette villa est dessinée vers 1926 par l'architecte baulois Paul-Henri Datessen pour le banquier Richet. La parcelle était visiblement plus grande à l'origine avant de faire l'objet d'un redécoupage pour deux autres constructions. Une photographie du jardin fut publiée dans la revue "L'Illustration" en 1932. Les plans sont consultables aux archives municipales de La Baule car la villa a été rachetée par la municipalité. L'intérieur a été entièrement remanié dans une optique de local recevant du public.

Plan massé avec rez-de-chaussée et deux étages sur sous-sol. Cette villa "dissymétrique normande" (cf. typologie) est implantée au milieu d'un jardin. La toiture est en tuile plate. Les murs sont recouverts d'enduit et le soubassement est en moellons. A l'est de la façade sud, un pignon couvert forme avant-corps. Une large fenêtre à cintre surbaissée ouvre au rez-de-chaussée puis est surmontée d'un balcon couvert par un auvent en tuile plate lui-même surmonté d'une fenêtre au centre d'un pan de bois. En retour, une aile au centre est terminée par un autre pignon couvert en avant-corps moins prononcé et plus petit. Le mur des combles en pan-de-bois est en encorbellement. Au rez-de-chaussée, trois portes-fenêtres cintrées ouvrent sur une terrasse protégée par un auvent en tuile plate soutenu par des consoles en bois. Au-dessus de cet auvent un balcon mène à trois portes-fenêtres en retrait surmontées par trois lucarnes. L'autre avant-corps est percé de trois fenêtres, une par niveau, et dont celle du rez-de-chaussée est plein-cintre. Au sud de la façade ouest un bow-window avec une porte-fenêtre plein-cintre au centre est protégé par un auvent en tuile plate soutenu par des consoles en bois. Au-dessus une porte-fenêtre dans un avant-corps à pan-de-bois ouvre sur un balcon. Ce pan-de-bois se prolonge dans les combles avec une loggia protégée par un pignon couvert par une demi-croupe en guitare. Le reste de cette façade est percé de fenêtres plein-cintre au rez-de-chaussée et de fenêtres à l'étage. Sur la façade nord un porche soutenu par deux colonnes abrite la porte d'entrée.

  • Murs
    • granite
    • enduit
  • Toits
    tuile plate
  • Plans
    plan massé
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    anglo-normand
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation, loggia

Documents d'archives

  • Archives municipales de La Baule-Escoublac. Autorisation de construire, n° 336, 28 août 1933.

Bibliographie

  • Jardin. Architecture d'aujourd'hui, avril 1937, n° 4.

    p. 84.
  • L'Illustration, 28 mai 1932, n° 4656.

Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général