• enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Gare de voyageurs dite gare de La Baule-les-Pins, place Antoine-de-la-Perrière
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement La Baule-les-Pins
  • Adresse place Antoine-de-la-Perrière
  • Cadastre 2004 BM 147
  • Dénominations
    gare
  • Précision dénomination
    gare de voyageurs
  • Appellations
    gare de La Baule-les-Pins
  • Destinations
    appartements
  • Parties constituantes non étudiées
    place

En 1927 la création du lotissement de La Baule-les-Pins entraîne la déviation de la ligne de chemin de fer derrière le "Bois d'Amour". Cette ligne entre La Baule et Pornichet longeait la plage depuis 1879 et coupait le bois du rivage. Cette gare réalisée pour la desserte du lotissement est dessinée par l'architecte parisien Fernand Colin qui travaille alors pour la Société Générale Foncière. Louis Lajarrige, créateur du lotissement, s'était entendu avec les vendeurs de billet du Paris Orléans à Montparnasse. Lorsqu'un touriste demandait un billet pour La Baule, il lui en était délivré un pour La Baule-les-Pins, s'il souhaitait effectivement se rendre à La Baule (sur mer) il devait demander "Escoublac la Baule". Cette gare "anglo-normande" (cf. typologie) a ainsi délesté sa sœur bretonne à Escoublac de plusieurs wagons de voyageurs.

Plan rectangulaire avec rez-de-chaussée et deux étages sur sous-sol. Cette gare "symétrique anglo-normande" (cf. typologie) est implantée au bord de la parcelle. Les murs sont en granite et la toiture est couverte de tuile plate. Les deux façades principales (nord et sud) sont identiques et comportent au rez-de-chaussée un appareillage de granite en lit alterné : deux lignes de granite allongé à bossage rustique puis deux lignes de petits moellons. Les linteaux en béton des baies sont bouchardés. L'étage et les pignons couverts par des demi-croupes sont ornés de faux pan-de-bois en béton. Les abouts de pannes à l'extérieur sont doublés et forment consoles pour le débord de toiture. Les pignons centraux au nord et au sud sont en encorbellement. Les boisseaux carrés des cheminées en briques sont posés à 45 degrés. Les teintes d'origine sont beige pour les murs et bleu pour le pan-de-bois sous la toiture. A la date d'enquête les murs sont blancs et le pan-de-bois bordeaux. A l'est de la gare sur le quai unique un petit édicule de même facture sert de toilettes pour les voyageurs.

  • Murs
    • granite
    • enduit
  • Toits
    tuile plate
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
    • demi-croupe
  • Typologies
    anglo-normand
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation
Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Articulation des dossiers