• enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison dite villa balnéaire Villa Rouge puis Rayons de Soleil, 25 boulevard de l'Océan
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement La Baule-les-Pins
  • Adresse 25 boulevard de l' Océan
  • Cadastre 2004 BR 299
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa balnéaire
  • Appellations
    Villa Rouge, puis Rayons de Soleil
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, garage

Adrien Grave et Georges Meunier dessinent vers 1925 pour le promoteur Louis Lajarrige "la Villa rouge" sur le front de mer en même temps que la voisine "Etoile de mer". Cette villa est achetée par M. Grégoire, consul de Grèce en Belgique, qui la nomme "Rayons de soleil". Il demande à Meunier de faire une extension de chambres à l'arrière en 1934 car il n'apprécie pas le boulevard trop bruyant. Cette villa appartient toujours à la famille qui l'entretient remarquablement mais en 1998 elle est détruite pour un immeuble. Aucune protection n'a été proposée par la mairie. Le maire de la Baule avait promis dans son programme électoral de ne pas détruire de villas sur le boulevard de mer. Mais pour son adjoint à l'urbanisme "la villa est coincée entre deux immeubles" donc inutile de classer par son histoire, son entretien, sa facture, son emplacement, elle représentait une villa incontournable de l'histoire de la Baule-les-Pins. L'épouse du maire adjoint au tourisme et à la culture dirige dans une agence immobilière et commercialise les appartements du nouvel immeuble. Un plan est consultable dans le fonds de la société "La construction moderne de la Baule-les-Pins" (non inventorié).

Plan massé avec rez-de-chaussée et deux étages sur rez-de-jardin. Cette villa "dissymétrique anglo-normande" (cf. typologie) est implantée au milieu d'une parcelle en mitoyenneté avec les villas "Etoile de mer" à l'ouest et "Clair logis" à l'est et bordée au nord par l'avenue des Améthystes n° 28. Ces deux villas sont des immeubles de 7 niveaux depuis les années 1970. Les murs sont recouverts d'enduit et la couverture est en ardoise. A l'est de la façade sud un pignon couvert avec faux pan-de-bois en béton se dresse sur la toiture à brisis et terrasson recouverte d'ardoise. Devant ce pignon un balcon bombé en encorbellement surplombe une loggia à l'étage avec le même balcon bombé. Cette loggia surplombe aussi une loggia au rez-de-chaussée qui s'ouvre sur une terrasse. A l'ouest une lucarne est au-dessus d'un balcon couvert avec des poteaux en bois. Sous ce balcon un large fenêtre à meneaux en béton. Un escalier mène du jardin sur le boulevard à la terrasse et à un petit porche d'entrée entre cette fenêtre et la loggia.

  • Murs
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan massé
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
    • noue
  • Typologies
    anglo-normand
  • État de conservation
    détruit
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    élévation, loggia

Documents d'archives

  • Collection particulière Falconnet.

  • Collection particulière de la société "La construction moderne de la Baule-les-Pins", 1er septembre 1928.

Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général