Dossier d’œuvre architecture IA44000839 | Réalisé par ;
  • enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Salon de thé, syndicat d'initiative, immeuble à logements, 4 place des Dryades
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement La Baule-les-Pins
  • Adresse 4 place des Dryades
  • Cadastre 2004 BM 49
  • Dénominations
    salon de thé, syndicat d'initiative, immeuble à logements
  • Appellations
    salon de thé Potel et Chabot, immeuble à logements Les Dryades
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Ce salon de thé publié dans la revue L'Encyclopédie de l'architecture en 1931 a été dessiné par l'architecte parisien Ferdinand Colin devant le parc des Dryades du lotissement de la Baule-les-Pins pour la société de restauration Potel et Chabot qui possédait auparavant un premier point de vente dans le jardin de l'Hôtel Royal le long de l'avenue Drevet. Un café glacier nommé "Café Chabot" puis "la Butte Fleurie" était déjà ouvert en 1910 à l'angle de l'avenue de Chateaubriand et de l'avenue de la Mer. Ce bâtiment qui fait face à la sortie du parc des Dryades a été transformé en syndicat d'initiative dans les 1930 puis en immeuble d'habitation avec plusieurs studios et appartements après la deuxième guerre mondiale.

Plan polygonal rez-de-chaussée et étage. Ce café "symétrique provençal" (cf. typologie) est implanté au milieu de la parcelle à l'angle de l'avenue des Feux Follets et de l'allée des Gnomes. La couverture est en tuile canal et toiture terrasse. Les murs sont recouverts d'enduit rose. La façade à l'est, est symétrique et une rotonde vitrée couverte de tuiles canal et de jardinières en acrotère sert de sas d'entrée. De part et d'autre deux vérandas avec baies vitrées à six vantaux ouvrant sur le jardin forment un angle concave et s'articulent sur la rotonde par deux contreforts plus hauts, couverts de tuile canal avec génoise et percés d'un trou rectangulaire. Aux deux extrémités de ces deux baies, deux autres contreforts en quart de rond sont percés de trois trous. Sur chaque façade nord et sud, une autre véranda vitrée à six vantaux calée sur un contrefort prolonge la salle de restauration. Au-dessus des vérandas et entre chaque contrefort le mur est percé de quatre fenêtres cintrées (soit vingt fenêtres) et est protégé par un bandeau en génoise. Des acrotères font garde-corps pour la terrasse et quatre énormes jarres en terre cuite au-dessus des quatre contreforts de la façade à l'est servent de jardinières. Les façades sud et nord avec étage sont percées de fenêtres éclairant cuisine, logements et dépendances.

  • Murs
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • terrasse
  • Typologies
    provençal
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    élévation

Documents d'archives

  • Collection particulière Falconnet.

Bibliographie

  • Encyclopédie de l'architecture. Constructions modernes. Paris : éditions Albert Morancé, 1931, tome 3.

    pl. 100
Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général