Photographe.
- enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
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Commune
La Baule-Escoublac
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Lieu-dit
lotissement La Baule-les-Pins
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Adresse
4 place des Dryades
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Cadastre
2004
BM
49
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Dénominationssalon de thé, syndicat d'initiative, immeuble à logements
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Appellationssalon de thé Potel et Chabot, immeuble à logements Les Dryades
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Destinationsimmeuble à logements
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Parties constituantes non étudiéesjardin
Ce salon de thé publié dans la revue L'Encyclopédie de l'architecture en 1931 a été dessiné par l'architecte parisien Ferdinand Colin devant le parc des Dryades du lotissement de la Baule-les-Pins pour la société de restauration Potel et Chabot qui possédait auparavant un premier point de vente dans le jardin de l'Hôtel Royal le long de l'avenue Drevet. Un café glacier nommé "Café Chabot" puis "la Butte Fleurie" était déjà ouvert en 1910 à l'angle de l'avenue de Chateaubriand et de l'avenue de la Mer. Ce bâtiment qui fait face à la sortie du parc des Dryades a été transformé en syndicat d'initiative dans les 1930 puis en immeuble d'habitation avec plusieurs studios et appartements après la deuxième guerre mondiale.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1926, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par travaux historiques
Plan polygonal rez-de-chaussée et étage. Ce café "symétrique provençal" (cf. typologie) est implanté au milieu de la parcelle à l'angle de l'avenue des Feux Follets et de l'allée des Gnomes. La couverture est en tuile canal et toiture terrasse. Les murs sont recouverts d'enduit rose. La façade à l'est, est symétrique et une rotonde vitrée couverte de tuiles canal et de jardinières en acrotère sert de sas d'entrée. De part et d'autre deux vérandas avec baies vitrées à six vantaux ouvrant sur le jardin forment un angle concave et s'articulent sur la rotonde par deux contreforts plus hauts, couverts de tuile canal avec génoise et percés d'un trou rectangulaire. Aux deux extrémités de ces deux baies, deux autres contreforts en quart de rond sont percés de trois trous. Sur chaque façade nord et sud, une autre véranda vitrée à six vantaux calée sur un contrefort prolonge la salle de restauration. Au-dessus des vérandas et entre chaque contrefort le mur est percé de quatre fenêtres cintrées (soit vingt fenêtres) et est protégé par un bandeau en génoise. Des acrotères font garde-corps pour la terrasse et quatre énormes jarres en terre cuite au-dessus des quatre contreforts de la façade à l'est servent de jardinières. Les façades sud et nord avec étage sont percées de fenêtres éclairant cuisine, logements et dépendances.
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Murs
- enduit
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Toitstuile creuse
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Étages1 étage carré
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Couvertures
- terrasse
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Typologiesprovençal
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État de conservationrestauré
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Statut de la propriétépropriété privée
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Éléments remarquablesélévation
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Documents d'archives
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Collection particulière Falconnet.
Bibliographie
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Encyclopédie de l'architecture. Constructions modernes. Paris : éditions Albert Morancé, 1931, tome 3.
pl. 100
Architecte baulois.