• enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison dite villa balnéaire Bernard, 41 avenue de Rhuys
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement La Baule-les-Pins
  • Adresse 41 avenue de Rhuys
  • Cadastre 2004 BN 79
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa balnéaire
  • Appellations
    Villa Bernard
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Cette villa a été dessinée par l'architecte baulois Adrien Grave vers 1926. Grave dessina aussi à la même époque une variante de celle-ci sur la parcelle mitoyenne au nord. La Villa Bernard est publiée dans le recueil d'architecture "Villas" vers 1930 et avec l'autre dans le quotidien baulois "La Mouette" pour la réclame du lotissement.

Plan massé rez-de-chaussée et un étage sur rez-de-jardin. Cette villa "dissymétrique bretonne" (cf. typologie) est implantée au milieu d'une parcelle. La toiture est en ardoise et les murs sont recouverts d'enduit sauf le rez-de-jardin en moellons de granite. La façade principale à l'est est divisée par un pignon découvert percé en son centre d'un petit oculus dans les combles et d'une porte-fenêtre ouvrant sur un balcon à l'étage. Au sud de ce pignon et sur le même plan, une lucarne à pignon découvert est percée d'une fenêtre. Sous ce balcon, un bow-window, percé d'une fenêtre et de deux châssis, forme avant-corps devant le pignon. Au rez-de-chaussée surélevé sous la lucarne et sur le même plan, une porte fenêtre ouvre sur une loggia-véranda dont la toiture en ardoise est supportée par deux piliers carrés en béton. Sous cette loggia-véranda, une double porte donne accès au garage. Au nord du rez-de-chaussée, un porche plein-cintre en moellons de granite fait office de contrefort. La clé d'arc du porche est surmontée d'une niche. Au sud de la façade ouest, un avant-corps est percé d'une fenêtre au rez-de-chaussée surélevé et d'une petite fenêtre au rez-de-jardin. Un escalier extérieur à garde corps en maçonnerie mène à une porte sur le mur nord de cet avant-corps. Dans les combles une lucarne à pignon découvert est percée d'une porte fenêtre ouvrant sur un balcon avec garde-corps plein en béton et en encorbellement. Au nord de cet avant-corps, un pignon découvert avec rampants en béton est percé dans les combles d'un oculus puis au rez-de-chaussée de deux fenêtres décalées en escalier ainsi qu'au rez-de-jardin. Sur la façade nord, ce porche donne accès à l'escalier extérieur protégé par un auvent de toiture abritant la porte d'entrée du rez-de-chaussée surélevé. Le pignon découvert de la façade sud-est percée d'une baie libre plein-cintre éclairant la loggia véranda puis deux châssis puis une fenêtre et enfin à l'étage d'un autre châssis. Le portail de clôture est couvert par un porche en granite taille.

  • Murs
    • granite
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • noue
    • pignon découvert
  • Typologies
    breton
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    élévation

Bibliographie

  • La Mouette.

  • Villas. Paris : Vincent et Fréal, 1931.

    pl. 22 à 24
Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1999
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général