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Présentation

 

Fondé en 1964 par André Malraux, ministre de la Culture, l’Inventaire général du patrimoine culturel a pour mission de « recenser, étudier et faire connaître » le patrimoine urbain, architectural, artistique et mobilier de la France. Cette compétence a été transférée aux Régions par la loi de 2004 sur les libertés et responsabilités locales.

Ainsi, depuis 2007, la Région des Pays de la Loire poursuit cette mission sur l’ensemble du territoire régional, en partenariat avec les communes et leurs groupements, les Départements, les Pays.

L’ensemble des études réalisées lors des opérations d’inventaire forme des dossiers généraux ou individuels sur les œuvres retenues (édifices ou objets mobiliers) largement documentés, qui comprennent des textes de synthèses, des notices historiques et descriptives, des photographies, des cartes et des plans, des sources. Des liens facilitent la navigation entre les dossiers.

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Image du jour
Au second plan, la façade postérieure donnant sur la rue creuse. Au premier plan, bâtiment de dépendance.
Lumière sur

La partie sud du corps principal du logis, jusqu'à l'ancien pignon à cheminée conservé comme refend, et l'aile en retour sud, qualifiée en 1808-1809 encore de pavillon, correspondent à la maison à chambre haute décrite en 1555. Les deux fenêtres de l'élévation est, bien qu'issues de deux campagnes de travaux différentes (les moulurations sont différentes) et remaniées (l'appui de la fenêtre gauche a été abaissé, la traverse a disparu), remontent bien au XVIe siècle. Cette partie du logis est donc très probablement le dernier bâtiment subsistant du château de Courcival, tel qu'il existait sur son site ancien avant la reconstruction du 2e quart du XVIIe siècle du château actuel. Il est converti en presbytère suite de l'échange entre la fabrique et le seigneur et complété d'une cuisine et d'annexes avant 1689.

Le logis est modernisé dans la seconde moitié du XVIIIe siècle (entre 1777 et 1784 si les initiales inscrites sur la cheminée de l'aile sud sont bien celles de Pierre Goyet, curé de Courcival). Peuvent être rattachées à cette campagne de travaux la construction de l'aile en retour nord avec la création de la terrasse entre les deux ailes en retour, le percement des deux portes à arc surbaissé et la mise en place de la distribution décrite dans le 1er quart du XIXe siècle. Les travaux de 1857 concernent notamment la cuisine, surélevée d'un étage en surcroît sur des bases anciennes qui peuvent être celles décrites en 1689 (la cheminée en calcaire de 1857 prend la place d'une cheminée plus large) et l'amélioration de la distribution (création du couloir). L'essentiel de cette distribution est conservé.

Le logement en fond de cour correspond aux communs décrits dans le 1er quart du XIXe siècle, mais la transformation en logement pourrait être plus ancienne que la déclaration de 1855 : les ouvertures à chambranles en chantignoles sont peut-être ouvertes, après 1809, pour le logement du garde. Le bâtiment accueille encore la cantine scolaire dans le troisième quart du XXe siècle.

Les communs appuyés sur le mur du cimetière sont ceux construits en 1857.

Logis, élévation sur jardin.