Photographe.
- enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Collection particulière
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
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Commune
La Baule-Escoublac
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Lieu-dit
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Dénominationslotissement concerté
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Appellationslotissement Pavie
En 1886, Hippolyte Pallu a réalisé le sanatorium de Pen-Bron sur le tombolo au nord du port du Croisic pour les enfants nécessiteux atteints de tuberculose et soignés par l'assistance publique. En 1893, il décide de faire un autre sanatorium car il lui faut "rétablir l'égalité pour les enfants aisés" (à ses yeux aucune infrastructure anti-tuberculeuse digne de ces enfants n'existe encore). Il fait une offre d'achat pour acquérir à l'ouest du lotissement Hennecart, un vaste terrain à la Société des Dunes d'Escoublac qui jusqu'en 1895 s'impatiente de voir cet accord finalisé. Le problème pour Pallu, c'est de trouver l'argent car il n'est que fonctionnaire. En fait, il trouve à Paris Mme Pavie, née Dolomie de la Noue, dont le mari vient de décéder et dont le fils André, jeune avocat au barreau de Paris, hérite de la grande fortune. Ensemble, ils constituent la Société des Instituts Marins. Celle-ci achète les terrains et avec le concours de l'architecte parisien et lyonnais Louis Gaillot, construit en 1896, un bâtiment très moderne (éclairage électrique, ascenseur, etc) dénommé non plus Instituts Marins mais Institut Verneuil (célèbre chirurgien parisien décédé qui soutenait Pallu dans son travail). Ce bâtiment inauguré en grande pompe en 1897 est situé dans un large parc boisé donnant sur la mer. Il est entouré d'un lotissement dont les familles de malades peuvent acquérir les terrains et construire des villas en attendant la guérison de leur progéniture. Toutes les avenues du lotissement reprennent les noms des personnalités ayant œuvré avec Pallu de près (les médecins Le Dentu, Reclus, Lannelongue, Bouchardat, Cornil, le préfet Paul Glaize, l'écrivain Loti, les familles Pavie, de la Noue, Drevet, Loiseau, Lenormand) ou de loin (Pasteur). Mais pas un mot sur l'architecte qui se brouilla avec Pallu lors du chantier ni sur le médecin allemand Koch qui découvrit le bacille de la tuberculose quelques temps auparavant. L'entente avec le lotissement Hennecart-Darlu se passe si bien que l'avenue mitoyenne est appelée "avenue de la Concorde". En 1902, les comptes de la Société des Instituts Marins sont très bas et celle-ci transforme sa raison sociale en "Hôtel Royal" pour acquérir les nombreux villégiateurs qui se pressent dans les autres lotissements. Le succès est immédiat, aux détriments des tuberculeux peu fortunés et d'Hippolyte Pallu. Une petite chapelle dans un pavillon ottoman au-devant de l'institut est détruite puis remplacée par le "Café royal" qui évoluera dès 1905 en casino puis en hôpital militaire durant la Grande Guerre. En 1904, les Pavie font construire par leur cousin Lenormand le "château Pavie" au bout de l'avenue Pasteur. Ce château est maintenant transformé en école primaire privée. En 1920, François André qui dirigeait le Kursaal d'Ostende en Belgique se rend à la Baule pour inspecter la plage et repart avec la concession du casino. Il entreprend alors d'investir dans les loisirs plutôt que de gérer un lotissement. Avec la création du lotissement de la Baule-les-Pins et de son projet de casino et d'hôtels, André prend les devants et refait de fond en combles en 1925, le casino municipal de la Baule sur le modèle de celui de Deauville qu'il dirige aussi. L'année suivante, c'est l'hôtel Hermitage qu'il fait construire puis agrandir en 1927 pour porter sa capacité à 300 chambres. Il crée aussi le tir aux pigeons, les tennis, le manège équestre et achète à sa femme une villa qu'il lui dédie en hôtel : le castel Marie-Louise. La physionomie du lotissement a totalement changé. Avant la Seconde Guerre mondiale, c'est devenu le centre mondain non seulement de la commune mais de la Côte Atlantique entière. Lors du conflit, toutes les villas du front de mer sont reliées par un mur de béton. La poche de Saint-Nazaire libérée, François André retrouve son activité et rachète le vieil Hôtel Royal en 1953.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1896, daté par source, daté par travaux historiques
Le lotissement prend la forme d'un triangle rectangle à hypoténuse bombée. Le grand côté longe la plage et le petit lui est perpendiculaire à l'est (côté Hennecart). Il est centré autour de l'hôtel Royal et coupé en deux d'est en ouest en son milieu par l'avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny (ex. avenue de Paris) et par l'avenue Pierre-Loti prolongée par l'avenue Heurteau en parallèle de la plage. La place Pasteur est coupée par trois avenues qui rayonnent dans le lotissement vers le quartier la Baule central à l'est et vers l'hôtel Royal à l'ouest. C'est le quartier des villas remarquables bâties lors des années 1900-1910 : vastes parcelles, hautes villas, décor porté imposant l'avenue Pasteur se termine par le château Pavie (actuellement école primaire). Le parc du château a été loti vers 1930 avec une collection de villas de tous styles régionaux. Une série de villas de 1924 se détache aussi à l'est de l'hôtel Hermitage. Au nord de l'avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, les villas sont moins importantes mais la facture date d'entre les deux guerres.
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Murs
- granite enduit
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Toitsardoise, tuile mécanique
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Typologieschalet ; médiéval ; éclectique ; anglo-normand ; basque
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Collection particulière
Contient
- Casino de la Baule, 21 esplanade Lucien-Barrière
- Cinéma, théâtre dit Salle des Fêtes, 235 avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
- Garage automobiles Citroën actuellement Palais des Congrès, 123 avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
- Garage de réparation automobile Minot, 237 avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
- Hôtel de voyageurs Impérial Hôtel, puis Grand Hôtel Majestic, puis Squelette Hôtel, puis Bellevue Building, 2 avenue Isabelle
- Hôtel de voyageurs Printania, puis Délice Hôtel puis la Route de la Soie, 19 avenue Marie-Louise
- Hôtel de voyageurs dit Hôtel L'Hermitage, 5 esplanade Lucien-Barrière
- Hôtel de voyageurs dit Hôtel Majestic, 2 avenue de la Noue
- Hôtel de voyageurs les Colombières puis Cécil Hôtel actuellement immeuble à logements, 31 avenue Pierre-Loti
- Mairie annexe d'Escoublac la Baule actuellement hôtel des impôts, 235 avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
- Maison dite villa Monté Carlo, 147 avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
- Maison dite villa balnéaire Andresita, 4 avenue Jacques Drevet
- Maison dite villa balnéaire Cap d'Ail puis hôtel de voyageurs Flépen, 145 avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
- Maison dite villa balnéaire Castel François-Marie, 15 avenue Marguerite-Jean
- Maison dite villa balnéaire Château Pavie actuellement école, 1 avenue Lenormand
- Maison dite villa balnéaire Clairbois, 37 avenue des Ondines
- Maison dite villa balnéaire Cottage Belledune, 10, 12 avenue Cornil
- Maison dite villa balnéaire Dhelia, 19 esplanade Lucien-Barrière
- Maison dite villa balnéaire Djali, 19 avenue Cornil
- Maison dite villa balnéaire Esclarmonde, 18 avenue Pavie
- Maison dite villa balnéaire Esméralda, 17 avenue Cornil
- Maison dite villa balnéaire Germaine Jeanne, puis Claude Jean, puis Pasteur, 16 avenue Pasteur
- Maison dite villa balnéaire Grégoria, 3 avenue Cornil
- Maison dite villa balnéaire Janni, 18 esplanade Lucien-Barrière
- Maison dite villa balnéaire Jeanne André puis Eniroc, 14 esplanade Lucien-Barrière
- Maison dite villa balnéaire Ker Loti, 41 avenue Pierre-Loti
- Maison dite villa balnéaire Ker Louisic, 11, 13 avenue Pasteur
- Maison dite villa balnéaire Ker Vary, 38 esplanade François-André
- Maison dite villa balnéaire La Bretonnière actuellement immeuble à logements, 3 avenue du Capitaine-Desforges
- Maison dite villa balnéaire La Concorde actuellement hôtel de voyageurs, 3 avenue de la Concorde
- Maison dite villa balnéaire La Garidelle puis hôtel de voyageurs et restaurant le Castel Marie-Louise, 1 avenue Heurteau
- Maison dite villa balnéaire La Poulido, 25 avenue Marie-Louise
- Maison dite villa balnéaire La Ronceray, puis Goët, puis Apy, puis Ker Ita, 1 avenue Pasteur
- Maison dite villa balnéaire Laus Deo, 29 avenue Pierre-Loti
- Maison dite villa balnéaire Le Bungalow, 6 avenue Lannelongue
- Maison dite villa balnéaire Le Menhir, 4 avenue Amiral-Courbet
- Maison dite villa balnéaire Les Tuchets actuellement immeuble à logements, 8 avenue Cornil
- Maison dite villa balnéaire Manoir de la Côtière actuellement immeuble à logements, 13 esplanade Lucien-Barrière
- Maison dite villa balnéaire Massabielle actuellement immeuble à logements Le Californie, 33 esplanade François-André
- Maison dite villa balnéaire Morgane, 7 esplanade Lucien-Barrière
- Maison dite villa balnéaire Nam Ky, 139 avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
- Maison dite villa balnéaire Pax, 5 avenue Pasteur
- Maison dite villa balnéaire Régina, 33 avenue Pierre-Loti
- Maison dite villa balnéaire Sigurd, 35 avenue Pierre-Loti
- Maison dite villa balnéaire Siébel, 12 avenue de la Concorde
- Maison dite villa balnéaire Viviane, 8 esplanade Lucien-Barrière
- Maison dite villa balnéaire l'Equipage, 12 avenue Jeanne-d'Arc
- Maison dite villa balnéaire la Pinsonnaie, 25 avenue Pavie
- Maisons jumelles dites villas balnéaires Castel Briand et Castella Mare, 10, 11 esplanade Lucien-Barrière
- Maisons jumelles dites villas balnéaires Saint-Cosme et Saint-Damien, 15-16 esplanade Lucien-Barrière
- Poste annexe dite la Kashba, puis le Pavillon Ottoman, 25 esplanade François-André
- Sanatorium et hôtel de voyageurs dit Hôtel Royal Thalasso, 4 avenue Pierre-Loti
Architecte baulois.