Dossier d’œuvre architecture IA44000600 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Hôtel de voyageurs dit Hôtel L'Hermitage, 5 esplanade Lucien-Barrière
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Pavie
  • Adresse 5 esplanade Lucien-Barrière
  • Cadastre 2004 CE 223
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Appellations
    Hôtel L'Hermitage
  • Destinations
    hôtel de voyageurs
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin, piscine

En 1926, cet hôtel fut construit en sept mois pour François André, concessionnaire du casino, et dénommé Majestic en 1925 sur les plans de l'architecte nantais Ferdinand Ménard. Celui-ci ajoute une aile à l'ouest vers Le Pouliguen en 1927. De nombreuses fois remanié intérieurement, le hall a été abaissé pour installer des salles en mezzanine. Au sud de l'hôtel, Ménard dessina vers 1927 une extension du boulevard sur la mer pour y installer des jardins. Vers 1990, un restaurant de l'hôtel y a été ouvert. La chaîne Lucien Barrière a progressivement annexé, avec des parterres fleuris, la route entre l'hôtel et la plage.

Plan en L avec rez-de-chaussée et six étages sur sous-sol. Cet hôtel implanté au milieu d'un jardin possède un rez-de-chaussée de style "classique" (d'après la typologie établie) au rez-de-chaussée et "anglo-normand" (cf. typologie) aux trois derniers niveaux.

La façade donnant sur l'avenue Heurteau au nord est ordonnancée, en revanche elle ne l'est pas au sud. La toiture est en ardoise pour les brisis et en zinc pour les terrassons. Les murs du rez-de-chaussée sont recouverts d'enduit imitant la pierre de taille ; du premier au troisième étages, ils sont recouverts d'enduit rose à l'origine, puis le quatrième est orné d'un faux pan-de-bois ainsi que les cinquième et sixième étages des pignons.

Au centre des façades sud et nord, un pignon couvert à brisis et terrassons avec demi-croupe et épi de faîtage en zinc porte le titre "L'Hermitage" réalisé en mosaïque. Au rez-de-chaussée, les façades sont percées de hautes baies plein-cintre. Au nord, un escalier sous un porche soutenu par deux colonnes doriques mène à l'entrée. Toutes les fenêtres rectangulaires verticales des deuxième, troisième, et quatrième étages sont ornées de bac à fleurs. Aux cinquième et sixième étages (toiture), sur toutes les façades, des pignons couverts sont ornés de pans de bois en parement. Une ligne de balcon file le long du quatrième étage et du cinquième du pignon principal. "Un jeu de pignonnes" (telle était l'expression d'un journaliste lors de l'inauguration en 1926) se déploie au cinquième étage en alternant une ligne de fenêtres puis une avec pignon couvert sur la façade sud et deux lignes de fenêtre puis pignon couvert sur les trois autres façades. L'ordonnance de la façade nord présente un avant-corps central large de trois travées et deux autres en bout d'ailes de même largeur.

Les deux ailes en retour comportent cinq travées. La même disposition s'observe en façade sud avec cette différence : l'avant-corps comporte cinq travées. Un escalier extérieur a été accolé à l'ouest dans l'esprit de l'hôtel vers 1995.

Le grand hall et la salle à manger sont décorés en style Louis XVI. Le grand hall a été aménagé vers 1960 puis vers 1980 avec des mezzanines et a perdu son décor Louis XVI. Un vitrail "art déco" en verre translucide (même conception que le vitrail d'escalier du castel Marie-Louise) est apposé dans l'escalier nord-ouest qui mène aux bureaux de direction. Les garde-corps réalisés en 1926 sont en ferronnerie de belle facture.

  • Murs
    • brique
    • enduit
  • Toits
    ardoise, zinc en couverture
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    sous-sol, 4 étages carrés, 2 étages de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • noue
    • demi-croupe
    • pignon couvert
  • Typologies
    classique ; anglo-normand
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • mosaïque
    • ferronnerie
    • vitrail
  • Représentations
    • ornement végétal
    • vase
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    pignon, escalier, porche

Documents d'archives

  • Archives municipales de La Baule-Escoublac. Autorisation de construire, n° 336, 28 août 1933.

    autorisation de construire, 25 novembre 1925
  • Collection particulière Falconnet.

  • Collection particulière chaîne Lucien Barrière.

Bibliographie

  • Plaisir de France, Paris, Baschet, juin 1950, n° 151, planche 48.

    Collection particulière, Alain Charles
Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Articulation des dossiers