• enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Poste annexe dite la Kashba, puis le Pavillon Ottoman, 25 esplanade François-André
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Pavie
  • Adresse 25 esplanade François-André
  • Cadastre 2004 CD 340
  • Dénominations
    poste
  • Précision dénomination
    poste annexe
  • Appellations
    la Kashba, puis Pavillon Ottoman
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Ce bâtiment destiné à encadrer "l'Hôtel Royal" avec son pendant remplacé par les villas "Janni" et "Dhelia" semble avoir été dessiné vers 1897 par l'architecte parisien Jacques Drevet, beau-père de l'investisseur André Pavie, futur maire d'Escoublac la Baule. Il a servi de poste annexe pour le quartier du casino jusque vers 1950. Des plans sont consultables aux archives municipales. Il a été détruit pour construire l'immeuble "Le Palais d'été" dessiné par l'architecte Christian Cacault vers 1960.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle

Plan massé avec rez-de-chaussée et deux étages. Ce bâtiment "dissymétrique ottoman" (cf. typologie) est implanté au milieu d'un jardin bordé à l'ouest par l'avenue Jacques Drevet. La toiture est en zinc et les murs sont en brique blanche et bleu avec soubassement en moellons de granite. Au centre de la façade sud un avant-corps au rez-de-chaussée est ceinturé par une galerie soutenant une toiture à trois pentes ornée à l'égout d'un feston en bois découpé. Sur sa face sud cet avant-corps est percé de deux portes avec imposte encadrant une haute fenêtre et sur ses faces est et ouest de deux hautes fenêtres. A l'est de la façade sud un bulbe en maçonnerie surmonté d'un épi en zinc coiffe une tour octogonale percée d'une porte au nord-ouest ouvrant sur la toiture. Cette tour surmonte un premier bâti à l'est ceinturé à l'égout d'une frise en céramique des établissements Gilardoni. Une même frise ceinture l'autre partie du bâti à l'ouest. Cette frise représente des mouqarnas (stalactite islamique). Ces deux bâtis sont percés en façade sud à l'étage et au rez-de-chaussée de hautes fenêtres de part et d'autres de l'avant-corps et en façade ouest de deux mêmes fenêtres par niveau.

  • Murs
    • granite
    • brique
  • Toits
    zinc en couverture
  • Plans
    plan massé
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • bulbe
  • Typologies
    ottoman
  • État de conservation
    détruit
  • Techniques
    • céramique
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Collection particulière Falconnet.

Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Articulation des dossiers