Dossier d’œuvre architecture IA44000690 | Réalisé par ;
  • enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison dite villa balnéaire Massabielle actuellement immeuble à logements Le Californie, 33 esplanade François-André
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Pavie
  • Adresse 33 esplanade François-André
  • Cadastre 2004 CD 315
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa balnéaire
  • Appellations
    Massabielle
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

Cette villa est dessinée vers 1900 par les architectes nantais Ferdinand Ménard et Emile Le Bot pour le directeur des chantiers navals de Saint-Nazaire-Penhouet. Elle est publiée dans le recueil "Villas et cottages des bords de l'océan" et apparaît en 1925 sur une affiche de la Baule-les-Pins. Elle a été détruite pour l'immeuble Californie en 1960.

Plan massé avec rez-de-chaussée et deux étages sur sous-sol. Cette villa "dissymétrique traditionnelle" (cf. typologie) est implantée en limite de propriété à l'angle de deux voies, 2 avenue Lannelongue ; à l'est la villa est mitoyenne de la villa "les Charmettes". La toiture est en ardoise et les murs en moellons avec chaînage en pierre taillée. A l'est de la façade sud un pignon découvert avec crossette et faîtage en pierre taillée forme avant-corps et orné d´un faux pan-de-bois en brique. Le centre de ce pignon est percé d´une fenêtre. Sous cette fenêtre une mosaïque donne le nom de la villa et surplombe une porte-fenêtre ouvrant sur un balcon reposant sur des consoles en pierre taillée qui protège au rez-de-chaussée une large fenêtre. Une aile en retour à l´ouest se terminé par une tour d´angle coiffée d´un toit en pavillon avec épi de faîtage en zinc. Cette tour repose au rez-de-chaussée sur trois piliers cerclés et renforcés chacun par une barre formant coin. Tout ce décor est en pierre taillée. La tour est percée de deux fenêtres l´une au sud l´autre à l´ouest. Sous chaque appui de fenêtre une tête de femme en pierre sculptée sert de clé d´arc. A l'est une Vierge Marie est logée dans une niche. Sous l'égout du toit, la villa est entourée d´une frise sculptée à motifs floraux en ciment moulé. Sous la frise un médaillon bombé en ciment moulé orne chaque angle de la tour. Un balcon entre la tour et le pignon découvert forme loggia à l´étage et crée une véranda au rez-de-chaussée. Sur la façade ouest en retour un pignon couvert avec demi-croupe et surmonté d'un épi de faîtage en zinc protège deux fenêtres dans les combles. Au centre de cette façade ouest, un escalier mène au rez-de-chaussée à la porte d'entrée protégée par un auvent couvert d'ardoise.

  • Murs
    • granite
    • pierre
  • Toits
    ardoise
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • pignon découvert
    • pignon couvert
    • demi-croupe
    • noue
  • Typologies
    médiéval
  • État de conservation
    détruit
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • Vierge
    • tête de femme
    • ornement végétal
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    élévation, tour, véranda

Documents d'archives

  • Collection particulière Falconnet.

Documents figurés

  • Villas et cottages des bords de l'océan, Paris, Massin, 1911, pl. 26.

    pl. 26 à 28
Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général