• enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison dite villa balnéaire La Garidelle puis hôtel de voyageurs et restaurant le Castel Marie-Louise, 1 avenue Heurteau
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Pavie
  • Adresse 1 avenue Heurteau
  • Cadastre 2004 CE 196
  • Dénominations
    maison, hôtel de voyageurs
  • Précision dénomination
    villa balnéaire, hôtel de voyageurs
  • Appellations
    La Garidelle, puis Ty Daou, puis Castel Marie-Louise
  • Destinations
    hôtel de voyageurs, restaurant
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Villa construite par René Moreau (architecte à Moulins dans l'Allier) pour le marquis de Garidel-Thoron et revendue vers 1922 à la famille de Galard puis à François André, concessionnaire du casino, en 1929 qui la nomme "Castel Marie-Louise", prénom de sa femme. Il la transforme en hôtel et charge en 1929 l'architecte nantais Ferdinand Ménard de l'agrandir à l'ouest (chambres) puis en 1939 (salle de restaurant sur l'avenue Heurteau) (autorisation de construire n° 843 du 24.11.1939). L'avenue Andrieu longeant la villa vers la mer fut annexée au jardin en échange avec la commune du terrain de l'ancien café mondain de François André : "Ker Causette" (angle avenues Pierre Loti et Marie-Louise) devenu parking. Ce jardin et le parc de la Bretonnière adjacent sont un espace vert important sur le front de mer. Les plans de 1911 sont consultables dans le fonds Le Gouic (non inventorié).

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
    • Principale : 2e quart 20e siècle
    • Principale : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1911, daté par source
    • 1929, daté par source
    • 1939, daté par source
    • 1970, daté par source

Plan carré avec rez-de-chaussée et deux étages sur sous-sol. Cette villa "dissymétrique médiévale" (cf. typologie) fut implantée au bord de l'avenue Andrieu et au fond d'un long jardin bordé au sud par l'esplanade Lucien Barrière. Les murs sont en moellons de granite et la couverture est en ardoise. La façade sud de 1912 à un léger avant-corps à l'ouest marqué en toiture par un petit pignon protégeant une porte-fenêtre ouvrant au deuxième étage sur un balcon en béton avec garde-corps en bois. La partie est reprend cette disposition de pignon et porte-fenêtre à balcon. Entre ces deux balcons s'intercalent une fenêtre. Le premier étage reprend la même disposition des ouvertures. La façade datant de 1912 est centrée au rez-de-chaussée sur une véranda abritée par une couverture en ardoise et surmontée par un balcon avec garde-corps en bois sur lequel ouvre une porte-fenêtre. Une loggia avec quatre colonnes en granit marque l'angle sud-est. Cet angle est arrondi à l'étage et surmonté par un balconnet sur lequel ouvre une porte-fenêtre à 45° des deux façades. Au nord de la façade est, un avant-corps avec un petit pignon couvert est percé d'une fenêtre à chaque étage. Cette villa est étendue vers l'ouest en 1929 pour créer un hôtel avec rez-de-chaussée, trois étages sur sous-sol. L'appareillage des murs est légèrement plus aéré dans le traitement des joints et la toiture en ardoise est à brisis et terrasson plutôt qu'à longs pans. La tourelle d'angle à toit conique, au centre de la façade sud, marque la jonction entre origine et extension. A l'ouest l'avant-corps de l'extension des chambres est symétrique à trois travées. Un pignon couvert percé d'une fenêtre cintrée au troisième étage et d'une autre au deuxième étage s'avance en léger avant-corps et surplombe une large porte-fenêtre ouvrant sur un balcon en bois au premier étage. Aux premier et deuxième étages, fenêtre et porte-fenêtre sont encadrées par de hautes fenêtres. La petite salle de restaurant de 1939 au rez-de-chaussée est maintenant transformée en bar d'hôtel. Tous les garde-corps des balcons sont en bois à barraudage oblique pour la villa d'origine de 1912 puis à barraudage vertical pour l'extension de 1929. Un vitrail art déco en verre translucide est apposé dans l'escalier de la villa (même facture que celui de l'Hôtel L'Hermitage). Vers 1970 un restaurant à rez-de-chaussée partant de la loggia se dirige vers la mer en longeant la parcelle à l'ouest.

  • Murs
    • granite
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan carré régulier
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit conique
    • toit polygonal
    • toit à longs pans brisés
    • noue
  • Typologies
    médiéval
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • vitrail
  • Représentations
    • ornement végétal
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    loggia, colonne
Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général