Dossier d’œuvre architecture IA44000855 | Réalisé par ;
  • enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Garage de réparation automobile Minot, 237 avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Collection particulière, Paul Minot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Pavie
  • Adresse 237 avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
  • Cadastre 2004 AE 473
  • Dénominations
    garage de réparation automobile
  • Précision dénomination
    garage automobile
  • Appellations
    Garage Minot

Après l'ouverture d'un premier garage automobile à Saint-Nazaire, Paul Minot en fait construire un deuxième à La Baule en 1922, probablement sur les plans de Ferdinand Ménard ou de Georges Dommée. En 1927, Minot demande à l'architecte baulois Paul-Henri Datessen de refaire la façade de son garage. Ce dernier lui propose une façade "coloniale art déco" (cf. typologie) avec un motif de roue volante en fronton. Cette construction intervient en même temps que la concession Citroën dessinée par l'architecte parisien Georges Wybo pour le compte de François André au 123 de la même avenue. Minot y tiendra successivement les enseignes "Citroën" puis "Delage". Aujourd'hui détruit, le garage a laissé place à un immeuble à logements. Passionné d'aviation et de photos, Minot achète un Caudron type Luciole C 270 qu'il baptise "La Côte-d'Amour" et s'offre des campagnes aériennes de prises de vue sur la côte.

Plan allongé avec rez-de-chaussée puis rez-de-chaussée et un étage. Ce garage "symétrique d'influence art nouveau et classique" en 1922 puis d'influence "coloniale art déco" en 1933 (cf. typologie) est bâti en limite de rue et en mitoyenneté avec la salle des variétés à l'ouest et le café de la mairie à l'est. La couverture est en tôle ondulée et les murs sont en parpaings recouverts d'enduit. La façade sud est surmontée en 1922 d'un fronton bombé surligné par une corniche moulurée sur lequel est écrit "Garage Minot". De part et d'autre de ce fronton, une même corniche surligne la façade et protège une frise art nouveau en ciment moulé. Au rez-de-chaussée, deux larges fenêtres carrées encadrent une porte d'entrée carrée. Un bandeau plat surligne ces trois ouvertures. En 1933 la disposition des ouvertures est conservée mais le bâtiment est surélevé d'un étage. Deux hauts piliers à redents encadrent la porte d'entrée et la fenêtre d'étage puis soutiennent une large corniche abritant un fronton rectangulaire orné d'une sculpture représentant une roue vue debout et dont deux ailes sont reliées au moyeu. Un bac à fleur bombé s'avance au-dessus de l'entrée. De part et d'autre de ces deux piliers quatre fenêtres éclairent l'appartement et sont précédées par un long bac à fleurs orné d'une frise à boudins. Au rez-de-chaussée, les vitrines sont agrandies et celle de l'est est divisée par deux poteaux. Tout le bâtiment est encadré par deux piliers à redents comme les deux centraux et qui s'élèvent à hauteur de la frise à boudins.

  • Murs
    • brique
    • enduit
    • parpaing de béton
  • Toits
    tôle ondulée
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    art nouveau classique ; colonie ; art déco
  • État de conservation
    détruit
  • Techniques
    • sculpture
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    élévation

Documents d'archives

  • Collection particulière Paul Minot.

Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1999
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Articulation des dossiers