Photographe.
- enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Collection particulière
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
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Commune
La Baule-Escoublac
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Dénominationslotissement concerté
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Appellationslotissement Hennecart et Darlu
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Destinationslotissement de la Baule centrale
Le comte Jules-Joseph Hennecart, financier parisien ayant investi dans la ligne de chemin de fer Saint-Nazaire-Le Croisic, découvre les dunes d'Escoublac en août 1877 lors d'un voyage de contrôle des travaux et s'éprend du site. Un mois avant l'ouverture de la ligne en avril 1879, il fait établir par son agent de change et ami, le comte Edouard Darlu, un acte d'achat avec la "Société des Dunes d'Escoublac" fondée par le concessionnaire des dunes, Jacques-Yves Berthault. Celui-ci lui vend les terrains de sa concession (au prix de 1 franc le m²) sous réserve d'acceptation par l'administration de la fixation des dunes (objet de la concession). Dans le cas contraire, les dunes n'étant pas reconnues fixée, le concessionnaire ne pourrait pas être propriétaire et donc les terrains seraient rachetés par lui au même prix pour dédommager son acheteur. Hormis le sommet de la dune retiré de la concession en 1860 et récupéré par l'État (forêt de l'État puis forêt d'Escoublac), les dunes sont reconnues fixées en 1884. Le comte Hennecart vend ses actions de la chapelle Darblay pour acquérir ces quelques dunes entre la plage et la gare établie proche de la cabane de douanes au milieu des sables (fort utile du temps de la gabelle). Il crée alors un petit lotissement pour ses proches et sa famille autour de cette gare qui marque la bifurcation de la ligne vers Le Croisic (but initial de celle-ci) en passant par le Pouliguen et Batz-sur-Mer, puis vers Guérande pour pouvoir continuer dans le futur sur la Roche-Bernard et le Morbihan.
En 1879 dès la saison terminée, Hennecart fait dresser un mur sur la plage au pied du domaine maritime pour créer une promenade de villégiateurs à l'intérieur de son terrain puis s'adresse au jeune architecte nantais Georges Lafont pour dessiner les allées et les avenues (il n'y a pas de rue à la Baule) de son lotissement (ou parc privé) ainsi que les premières villas. En 1881, le comte Darlu demande à Lafont de lui dessiner une belle demeure qu'il nomme "Ker Maurice" face à la mer au centre d'une grande parcelle. Flairant la belle affaire balnéaire, il décide lui aussi d'investir à l'ouest de sa villa et du quartier des Arbres et crée le quartier des Oiseaux. Chaque allée ou avenue porte un nom de végétal (Hennecart) ou de volatil (Darlu). Durant l'été 1881 paraît la première liste d'étrangers de la Baule dans L'Echo des plages (qui disparaît l'année suivante). Le 15 mai 1882, il crée la société anonyme de la Baule pour la vente des parcelles. Jules-Joseph Hennecart décède en 1884 et n'a donc pas le temps de voir grandir sa station. Entre-temps, la gare de chemin de fer draine énormément de touristes tant parisiens que nantais ou angevins qui peuvent enfin découvrir la presqu'île Guérandaise et, pour certains, villégiaturent déjà au Pouliguen ou au Croisic. Après le décès de son ami et client, Edouard Darlu (homme d'affaires très jovial) va jouer les créateurs de la station et cela heurtera quelque peu la comtesse Hennecart, née Mackau, qui fait vendre en 1902 par Christian d'Aboville, son gendre, tous ses terrains et possessions car l'esprit philanthrope si agréable de la bonne société disparaît rapidement à cette époque pour un esprit trop mercantile à ses yeux.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1879, daté par source, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
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Personnalité :
Hennecart Jules-Josephpromoteur attribution par sourceHennecart Jules-JosephCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Personnalité : promoteur attribution par source
Le lotissement Hennecart est divisé en deux par une artère commerçante (avenue de la Chapelle puis avenue de la Gare et actuellement avenue du Général-de-Gaulle) qui est encadrée à l'ouest par l'avenue des Escholiers (puis des Evens) et à l'est par l'avenue de la Pierre-Percée. Les autres allées et avenues relient à angle droit ces voies sauf près du jardin des Aulnes dont la forme courbe certaines voies contiguës. Les parcelles le long de l'avenue du Général-de-Gaulle sont fines et les constructions mitoyennes alors que dans les allées elles sont larges et les villas y sont implantées au milieu. Le végétal domine dans l'ensemble le lotissement et seule l'avenue commerçante en est dépourvu sauf un gros cyprès sur la place de la chapelle. Les premières villas de Lafont sur le front de mer sont symétriques, assez massives, avec un rez-de-chaussée surélevé au-dessus du boulevard, une véranda avec vue sur la mer et des étages de comble. La modénature architecturale reprend des éléments classiques en corniche, bandeau, fronton des lucarnes avec brique ou pierre taillée. Le tout est agrémenté de bois découpé ou tourné pour les lambrequin, garde-corps ou ferme débordante. Vers 1890, les villas se montrent plus médiévales dans leur aspect extérieur avec ferme débordante, pan de bois, granite taille, écu de blason, créneau et autre mâchicoulis. Les villas dans le lotissement sont beaucoup plus ornées de bois que le front de mer et les vérandas sont très ouvertes. De nombreuses faïences aux motifs végétaux et des vitraux décorent les façades principales. Une villa haute comporte un sous-sol à demi-enterré, un rez-de-chaussée surélevé et un étage dans combles. Une petite villa comporte un sous-sol enterré et un comble non habité.
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Murs
- granite
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Toitsardoise, tuile mécanique
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Typologiesmédiéval ; chalet
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Collection particulière
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- (c) Collection particulière
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- (c) Collection particulière
Contient
- Chapelle Sainte-Anne, place du Maréchal-Leclerc
- Cinéma Le Palace, 155 avenue du Général-de-Gaulle
- Dispensaire dit Fondation la Pérousse puis Dispensaire d'hygiène social, 39 avenue du Maréchal-Joffre
- Gare de voyageurs dite Gare de la Baule-Escoublac, place Rhin et Danube
- Gare routière des Frères Drouin, 2 avenue Jean-de-Neyman
- Hôtel de voyageurs Hôtel Fleurs de France, puis Splendid Hôtel, puis le Splendid, 11 boulevard Darlu
- Hôtel de voyageurs Saint-Christophe, 1 avenue des Alcyons
- Hôtel de voyageurs dit Hôtel Adriana, 11 boulevard Hennecart
- Immeuble à logements dit Ker Cérès et magasin de commerce, 22-24 avenue du Général-de-Gaulle
- Immeuble à logements dit immeuble Godin, magasin de commerce, 11 avenue du Général-de-Gaulle
- Immeuble à logements, magasin de commerce Les Raisins, 28 avenue du Général-de-Gaulle
- Immeuble à logements, magasin de commerce, 111 avenue du Général-de-Gaulle
- Immeuble à logements, magasin de commerce, 123 avenue du Général-de-Gaulle
- Immeuble à logements, magasin de commerce, 138-140 avenue du Général-de-Gaulle
- Maison dite villa balnéaire Bon Abri, 15 avenue des Evens
- Maison dite villa balnéaire Castellina, 19 boulevard Hennecart
- Maison dite villa balnéaire Chalet des Adrets, 12 avenue des Sorbiers
- Maison dite villa balnéaire Ciel de Bretagne puis le Sphinx actuellement immeuble à logements, 1 boulevard Darlu
- Maison dite villa balnéaire El Cid actuellement immeuble à logements, 1 boulevard du Docteur-René-Dubois
- Maison dite villa balnéaire Gazonette puis Romance, 14 avenue de la Concorde
- Maison dite villa balnéaire Hon Daou, 28 avenue des Platanes
- Maison dite villa balnéaire Ker Beji, 34 boulevard Hennecart
- Maison dite villa balnéaire Ker Marie Stella, 19 avenue des Platanes
- Maison dite villa balnéaire Ker Maurice puis le Château, 7 avenue des Evens
- Maison dite villa balnéaire Le Mas, 7 allée des Pluviers
- Maison dite villa balnéaire Les Bluets, 19 avenue Pierre-Percée
- Maison dite villa balnéaire Les Fauvettes, 41 esplanade François-André
- Maison dite villa balnéaire Les Fougères, 17 avenue Pierre-Percée
- Maison dite villa balnéaire Majolica, 8 allée des Arbousiers
- Maison dite villa balnéaire Petit Manoir, 21 avenue Pierre-Percée
- Maison dite villa balnéaire Rénova, 5 allée des Tamaris
- Maison dite villa balnéaire Saint-Charles puis Las Maravillas, 1 allée des Mélilots
- Maison dite villa balnéaire Saint-Quiriac actuellement immeuble à logements les Flots Bleus, 34 boulevard Darlu
- Maison dite villa balnéaire Saint-Yves, 36 allée des Mouettes
- Maison dite villa balnéaire Symbole, 40 avenue Pierre-Percée
- Maison dite villa balnéaire Villa Musset, 1 allée des Albatros
- Maison dite villa balnéaire la Paludière, 17 avenue des Platanes
- Maison dite villa balnéaire la Tyrolienne, 21 allée des Mouettes
- Maisons jumelles dites villas balnéaires Margared et Frou-Frou, 8, 10 avenue de la Concorde
- Poste de la Baule-Escoublac, place de la Victoire
- Presbytère, 2 avenue des Alcyons
- Syndicat d'initiative dit Maison du Tourisme puis Essi, 150 avenue Général-de-Gaulle
- Église paroissiale Notre-Dame, place Notre-Dame
Architecte baulois.