Le phénomène balnéaire touche la Côte de Jade dès 1820 grâce à la fréquentation des sources ferrugineuses présentes sur son territoire, attirant ainsi les curistes sur le littoral.

Pornic est la première commune à s'ouvrir à cette pratique nouvelle. Un établissement de bains et un bâtiment servant de lieu de réunion aux baigneurs y sont construits dès 1829-1830 alors que les illustres stations balnéaires commencent à se développer en France.

Les communes de Préfailles et de La Bernerie-en-Retz, voisines de Pornic et bénéficiant elles aussi de la présence de sources ferrugineuses, commencent à voir arriver les premiers baigneurs vers 1840-1850. Ces stations naissantes s'équipent en établissements de bains et casinos pour les soins et les loisirs (établissement de bains de Préfailles, 1845 ; casino Barathon à La Bernerie-en-Retz, 1876 ; casino de La Noëveillard à Pornic, 1877) et en hôtels de voyageurs et pensions de famille pour l'accueil des villégiateurs (Hôtel de la Plage à Préfailles, 1895). Les établissements de bains sont, cependant, insuffisamment nombreux pour pouvoir constituer un dossier collectif (voir carte des établissements de bains).

Avec l'arrivée du train à Pornic en 1875, la Côte de Jade connaît un véritable essor de la villégiature balnéaire : de nouvelles communes s'ouvrent au tourisme comme Saint-Brevin-les-Pins où est fondé la société de Bains de mer et de Terrains de l'Océan en 1882, puis Saint-Michel-Chef-Chef qui voit se créer le lotissement de Tharon-Plage en 1905, date de mise en place du train à voie métrique desservant l'ensemble du littoral de la Côte de Jade. Les stations sont alors reliées à la Bretagne au nord et au département vendéen au sud, ainsi qu'à Paris et sortent progressivement de leur isolement.