Dossier d’œuvre architecture IA72058462 | Réalisé par
  • inventaire topographique
La ville de Bonnétable
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Maine 301 - Bonnétable
  • Commune Bonnétable
  • Lieu-dit
  • Adresse

Le faubourg Saint-Etienne.

Le quartier le plus ancien est probablement le faubourg Saint-Etienne sur la rive droite du Tripoulin. Deux édifices religieux y furent construits peut-être autour du Xe siècle. Le nom de Malestable apparaît dans les textes à la fin du XIe siècle. Le quartier a fait l'objet d'un dossier spécifique.

La ville haute.

Sur la rive gauche, la création du château-fort sur le coteau du plateau de Bonnétable, mentionné entre 1142 et 1170, (étudié), fut probablement suivie de la création entre le coteau et le ruisseau (actuels Carrefour du Lion et Rue du maréchal Joffre) d'un noyau urbain à vocation marchande (mention du forum malestabule entre 1204 et 1224), traversé par le Grand Chemin mansais puis route royale de Paris au Mans. Signe de cette urbanisation et peut-être de travaux d'assainissement des abords du Tripoulin, le nom de Bonnestable remplace celui de Malestable à partir du milieu du XIIIe siècle. La ville haute ne semble jamais avoir été close. Toutefois, les accès en été protégés au sud par le château fort installé sur son nouveau site dans le 4e quart du XVe siècle (étudié), au nord par une petite porte de ville peut-être construite dans la seconde moitié du XVIe siècle et détruite en 1812 (approximativement face au 72, rue du Maréchal Joffre). Les terrains libérés de l'ancien château furent lotis à partir de la 2e moitié du XVIe siècle. Les rues Clémenceau et Gambetta ne semblent avoir été réellement urbanisés qu'à la limite des XVIIIe et XIXe siècles, sans doute à la faveur de la création du champ de foire (actuelle Place de Gaulle), qui a également favorisé l'urbanisation de la rue Horncastle.

La vocation marchande de la ville fut matérialisée par l'implantation de plusieurs marchés, dont l'un aux porcs actuelle place de la Libération, et par la construction de deux halles, la première aux toiles à l'emplacement de l'actuelle place du Marché et la seconde aux grains place d'Armes.

Le faubourg de la Bahine.

La création en 1692 du cimetière de pestiférés et de sa chapelle Saint-Roch à la sortie nord de la ville (emplacement de l'actuel 40, rue du Onze Novembre), montre qu'à cette date le faubourg de la Bahine n'existait probablement pas. Le faubourg commence à se développer dans la 2e moitié du XVIIIe siècle et surtout dans la première moitié du XIXe siècle avec la création de nombreuses auberges autour de l'actuelle place de la Victoire, le long de la route royale et à proximité du champ de foire.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age, Temps modernes, Epoque contemporaine

La ville comprend trois ensemble distincts :

Le quartier établi sur la rive droite du Tripoulin, que nous appelons ville haute, et ses extensions récentes vers le nord (rue de Twistingen)

Le quartier établi sur la rive droite, appelé faubourg Saint-Etienne, et ses extensions à l'est vers le village d'AUlaines et à l'ouest autour de l'ancienne gare de la ligne Mamers à Saint-Calais.

Le faubourg de la Bahine, le long de l'avenue du Onze novembre, et ses extensions pavillonnaires.

Date d'enquête 2015 ; Date(s) de rédaction 2016
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général