Photographe, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.
Dossier d’œuvre architecture IA44004777
| Réalisé par
;
- inventaire topographique, commune de Saint-Fiacre-sur-Maine
Ecart dit la Métairie
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Vignoble - Vertou
-
Commune
Saint-Fiacre-sur-Maine
-
Lieu-dit
la Métairie
-
Cadastre
1814
A1
;
1827
A
;
2011
B03
-
Précisions
autrefois sur commune de Maisdon-sur-Sèvre
-
Dénominationsécart
-
Parties constituantes non étudiéesmaison, ferme, pressoir, cellier
Cette partition écartèle le village entre deux marquisats : la Galissonière, pour la majeure partie, sise en la paroisse de Saint-Fiacre et Goulaine, pour la partie sud-est, sise en la paroisse de Maisdon.
En 1680, Demoiselle Jeanne de Marques doit hommage et rachat au marquis de la Galissonière, à cause de sa juridiction basse et moyenne de l´Epinay et de la maison avec jardin et terres qu´elle possède au village de la Métairie. Les teneurs ou détenteurs du village et tènement de la Métairie doivent, quant à eux, d´autres droits seigneuriaux.
Un aveu de décembre 1681 précise que la Métairie, en Saint-Fiacre, dépend du fief lige de la seigneurie de Pémion, membre du marquisat de la Galissonière.
Cette dépendance est confirmée par la déclaration du marquisat de Goulaine, en 1681, qui stipule que les villages de la Pétière et de la Métairie, en Saint-Fiacre, ne sont pas de son ressort.
La même déclaration indique que pour la partie sud-est du village, située en Maisdon, des rentes sont dues à la Dame marquise : sur le village de la Métairie, avec ses appartenances contenant 900 boisselées, mesures de Clisson, que possèdent messire Pierre Dugast, René Nicollon, Julien Le Nepvouet et autres, est dû treize livres.
×
La Métairie doit sans doute son toponyme à la ferme de la maison de l'Epinay qu'elle jouxte. Jusqu'en 1930, la majeure partie du lieu est sise en Saint-Fiacre, tandis que l'extrémité sud-est, dotée de deux ou trois maisons, est située en Maisdon. Sous l'Ancien Régime, cette partition écartèle le village entre deux marquisats : la Galissonière et Goulaine. [Voir synthèse]. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Jacques Huteau, notaire et procureur fiscal de la châtellenie de Château-Thébaud, réside avec sa famille dans la partie sud-est de la Métairie : la demeure, sans doute située aux Mortiers, a disparu. Comme les autres villages, la Métairie dispose d'importants communs, pâtures et four, possédés en indivision par la communauté villageoise. Ces communs sont recensés lors de la levée des cadastres de 1814, pour Maisdon et 1827, pour Saint-Fiacre. La première matrice du rôle foncier de Saint-Fiacre, établie en 1809, répertorie trois maisons, dont l'une est vraisemblablement l'Epinay. En 1827, le village s'articule autour de deux voies bordées de constructions : l'une vers le nord, l'autre vers l'est. Les parcelles de cultures vivrières sont regroupées en deux pièces de terre : à l'est, les jardins des Bacheliers ; au nord-est, les Grands jardins de la Métairie. La matrice cadastrale signale dix maisons, quatre pressoirs et une écurie. Les communs de village sont constitués d'un four et de dix parcelles de pâture, plus ou moins vastes. La partie sise en Maisdon compte, en 1821, trois maisons dont une en ruine, trois pressoirs, deux celliers et une grande pâture, commun de village. En 1864, le tracé du chemin de Grande Communication n° 74, prévoyant le franchissement de la Sèvre par le futur pont de la Haie-Fouassière, modifie définitivement l'aspect agreste de la Métairie en traversant, à l'est, deux grandes pâtures, communs de village. Si l'on se réfère aux recensements de population, de 1840 à 1930, la Métairie totalise de 13 à 16 maisons pour une cinquantaine d'habitants, majoritairement laboureurs et journaliers : trois maisons de bordiers, avec écuries et toits à porcs, sont incluses dans la vente de l'Epinay, en 1865. Pour cette période, sur environ un siècle, la matrice cadastrale enregistre la construction ex nihilo de sept maisons : en 1855, 1862, 1873, 1878, 1888, 1943, 1950 ; la démolition de trois maisons : en 1857, 1922, 1943 ; la mutation de quatre maisons en bâtiments ruraux : deux en 1842, une en1880, une autre en 1918. Quelques édifices aux fonds antérieurs à la Révolution ont été profondément remaniés dans la seconde moitié du 20e siècle. Seuls deux ou trois communs de village semblent avoir subsisté.
-
Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle
- Secondaire : 19e siècle
- Secondaire : 20e siècle
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Conseil départemental de Loire-Atlantique
- (c) Conseil départemental de Loire-Atlantique
- (c) Conseil départemental de Loire-Atlantique
- (c) Ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l'Etat
- (c) IGN
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Archives départementales de Loire-Atlantique
- (c) Archives départementales de Loire-Atlantique
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Documents d'archives
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Archives départementales de Loire-Atlantique ; B 1918. Papiers terriers de la Barre royale de Nantes. Déclaration du marquisat de la Galissonnière par messire Jacques Barin, chevalier, marquis de la Galissonnière [et autres lieux], 1680.
folio 201-202 -
Archives départementales de Loire-Atlantique ; B 1918. Fief lige de la seigneurie de Pémion, membre du marquisat de la Galissonière sur les lieux et villages de la Métairie, la Pétière, la Boulairie, le Bourgalet et sur quelques prés et vignes. Décembre 1681.
Folio 200 -
Archives départementales de Loire-Atlantique ; B 1918. Papiers terriers de la Barre royale de Nantes. Déclaration du marquisat de Goulaine par la dame Yolande de Goulaine, marquise du dit lieu, 1681.
folio 285-290 ; 485-486 -
Archives départementales de Loire-Atlantique ; 4 E 45 149. Vente de la propriété de l´Epinay par Mr Pierre Garnier à Mr et Mme Boguais de la Boissière. 4 juin (31 mai) 1865.
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Archives départementales de Loire-Atlantique ; 25 J 1. Fonds Freslon. Saint-Fiacre : dépouillement des registres paroissiaux pour les familles notables.
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Archives départementales de Loire-Atlantique ; 2 M 229. Recensements de population. Maisdon-sur-Sèvre, 1836-1860.
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Archives départementales de Loire-Atlantique ; 2 M 230. Recensements de population. Maisdon-sur-Sèvre, 1872-1930.
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Archives départementales de Loire-Atlantique ; 2 M 487. Recensements de population. Saint-Fiacre, 1836-1936.
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Archives départementales de Loire-Atlantique ; 3 P 92 5. Matrice cadastrale de Maisdon-sur-Sèvre. Etats de sections 1821.
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Archives départementales de Loire-Atlantique ; 3 P 92 21. Matrice cadastrale de Maisdon-sur-Sèvre, 1828-1879.
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Archives départementales de Loire-Atlantique ; 3 P 92 22. Matrice cadastrale de Maisdon-sur-Sèvre, 1882-1911.
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Archives départementales de Loire-Atlantique ; 3 P 92 23. Matrice cadastrale de Maisdon-sur-Sèvre, 1911-1963.
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Archives départementales de Loire-Atlantique ; 3 P 168 2-8. Cadastre de Saint-Fiacre-sur-Maine : états de sections et matrices, 1828-1952.
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AM Saint-Fiacre-sur-Maine. Matrice du rôle foncier. Exercice de 1809. 3e section : la Métairie.
Date(s) d'enquête :
2011;
Date(s) de rédaction :
2011
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Ehlinger Maïté
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Ehlinger Maïté
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