Dossier d’œuvre architecture IA44004732 | Réalisé par ;
Plotard Rémi (Contributeur)
Plotard Rémi

Chargé de mission Inventaire - Syndicat mixte du SCoT et du Pays du Vignoble Nantais

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  • inventaire topographique, commune de Saint-Fiacre-sur-Maine
  • enquête thématique départementale, Pays du vignoble nantais
Maison et domaine viticole de Chasseloir
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays du vignoble nantais - Vertou
  • Hydrographies Maine
  • Commune Saint-Fiacre-sur-Maine
  • Lieu-dit Chasseloir
  • Cadastre 1814 K 25-33  ; 2011 D01 378-385  ; 479  ; 1582 1584
  • Précisions autrefois sur commune de Maisdon-sur-Sèvre
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    dépendance, pressoir, orangerie, jardin, chenil, souterrain, chai

L'ensemble ancien a été étudié par Sylvie Mounier en 2011, dans le cadre de l'inventaire topographique de la commune de Saint-Fiacre-sur-Maine. Les chais modernes ont été étudiés en 2023 par Rémi Plotard, dans le cadre d'une enquête thématique portant sur les chais de négoce en Vignoble nantais.

Sous l'Ancien Régime, Chasseloir, relève, avec Laubraie et Gras Mouton, de la très ancienne terre de Château-Thébaud, devenue châtellenie. Le domaine aurait eu, entre autres dépendances, Beauséjour, rendez-vous de chasse avec chenil et tour de guet, au sud du bourg de Saint-Fiacre. D'abord situé sur le territoire de Maisdon, Chasseloir a été rattaché à Saint-Fiacre en 1930. La mention du lieu la plus ancienne semble remonter à 1389 : Amaury de la Ville, héritier de Jean de Gras Mouton est seigneur de la Chasseloire. Au XVe siècle, le domaine appartient à la famille de Viesque alliée aux Pantin, seigneurs de Gras Mouton, terre mitoyenne. Le roi Charles VII accorde à ces derniers, en 1433, le droit de fortifier : situé sur les Marches de Haute Bretagne, juste en aval du château de Clisson, Chasseloir, constitué d'une cour et d'une basse cour, domine la rivière de Maine. Un document, dont la localisation est perdue, représenterait une ligne de défense constituée d'un ensemble de 7 tours, dont une seule subsiste aujourd'hui. Au début du XVIe siècle, un grand corps de logis semble avoir été construit, sur le socle des fortifications, entre deux tours remaniées et ornées. Du milieu du XVIIe siècle à 1755, Chasseloir appartient aux Cailleteau, conseillers du roi au présidial de Nantes. La prisée faite en 1677 signale, entre cour, close de murailles et jardins en terrasses, un corps de logis et son pavillon bâti de neuf ainsi qu'une chapelle domestique, fondée en 1664 : l'ensemble est couvert d'ardoise ; suit un logement de métayer avec de nombreuses dépendances dont un pressoir et pas moins de trois celliers : l'ensemble est couvert de tuiles ; s'ajoute un potager, clos de mur avec petite hutte dans un angle et porte donnant sur un verger. En 1755, les deux filles de Pierre Cailleteau vendent aux Le Loup père et fils, les terres de Chasseloir et Gras Mouton : maison principale, chapelle avec ses ornements, ménagerie, métairie, pressoirs avec leurs accessoires. L'ensemble nécessite de grosses et menues réparations. En 1785, la prisée faite après le décès de Louis Le Loup montre un ensemble de bâtiments conforme à celui de 1677, augmenté d'une orangerie, d'une chaufferie, d'un abreuvoir et d'un chenil. On note la présence de trois pressoirs à long fûts : le domaine est pourvu d'un vaste vignoble. Pendant la période révolutionnaire, le château est détruit, mais la famille Le Loup et ses héritiers restent propriétaires des lieux jusqu'au milieu du XIXe siècle. En 1796, la maison principale, les celliers et pressoirs ont été incendiés, la chapelle est à reconstruire. Subsistent les dépendances agricoles, l'orangerie et la chaufferie, sans sa chaudière, la maison du jardinier, boulangerie et four. Mis en vente comme bien national, le domaine, curieusement, ne trouve pas preneur. Le cadastre levé en 1814 présente, sur la cour et l'esplanade des parterres, l'emprise du corps de logis en ruine. Sur les trois autres côtés, des dépendances sont réparties de façon discontinue. La chapelle subsiste, ainsi que la maison du jardinier, adossée au mur nord du potager et la petite hutte, signalée en 1677, à l'angle nord-est. A la différence des autres demeures de l'actuel Saint-Fiacre, le château de Chasseloir ne sera pas reconstruit. En 1823, Trébuchet décrit ce qu'il reste du domaine : "On entre dans une cour spacieuse : à gauche se voit la chapelle, plus loin, des pans de murs renversés, des poutres noircies par le feu, des décombres et les restes de la façade de la maison principale. Au milieu des débris s'élève une espèce de tour gothique assez bien conservée". De 1865 au début des années 1950, la famille Ogereau réorganise cour et jardins. La tour au décor Renaissance est restaurée. Au nord et à l'est, les dépendances et habitation de fermier sont remaniées. Une maison est construite au sud, fermant la cour. Au nord du potager, subsiste la maison du jardinier. Au début des années 1950, une famille de vignerons locaux rachète le domaine et en exploite le vignoble : des bâtiments professionnels sont construits vers le nord, sur une partie de l'ancien verger ; le potager est devenu parcelle de vigne. Dans la cour, l'habitation sud est démolie et remplacée par une nouvelle maison avec véranda. C'est encore aujourd'hui la configuration des lieux.

Sylvie Mounier

Le négoce Chéreau-Carré est créé en 1953 par Bernard Chéreau. Celui-ci, cafetier avec son beau-frère Joseph Poiron à Monnières, avait, durant la Seconde Guerre Mondiale, investis les chais de la Clavelière et de la cour des Mortiers pour y stocker son vin.

Alors que son affaire de négoce est déjà lancée, il choisit de quitter la Clavelière et d'investir dans le domaine de Chasseloir pour y faire construire de nouveaux chais. S'étant marié cette année-là avec Edmonde Marie Mélanie Carré, il crée ce négoce sous le nom de "Chéreau-Carré".

Il fait construire le tout premier bâtiment, au sud-est, entre 1956 et 1958 : il s'avère rapidement insuffisant, notamment avec le développement de l'export. Les établissements Chéreau-Carré prennent dès lors de l'ampleur : de nouveaux bâtiments sont construits au cours des années 1960. Celui accolé à l'élévation ouest du hangar viticole, sort de terre en 1961. À la fin de la décennie ces deux premiers bâtiments sont étendus vers le nord, leur surface totale est multipliée par un et demi. Simultanément les édifices au nord-ouest (abritant l'embouteillage) sont construits.

Bernard Chéreau mène en parallèle une politique d'acquisition de terres viticoles  d'une part – lui permettant de mieux contrôler l'approvisionnement en vins de son négoce – et de châteaux d'autre part, qui assurent une image de marque au négoce Chéreau-Carré : le domaine du Bois Bruley (Basse-Goulaine) le domaine viticole de l'Oiselinière en 1960 (puis le château de l'Oiselinière en 1980, à Gorges), le château du Coing en 1974 (Saint-Fiacre-sur-Maine), etc. Le domaine viticole atteint les 120 à 130 hectares et classe le négoce Chéreau-Carré comme l'un des principaux négociants-récoltants du Vignoble nantais. Si la production concerne essentiellement des muscadets, de nombreux vins de Loire, notamment des rouges, sont achetés par le négoce : une gamme complète doit ainsi pouvoir être proposée aux cafés, hôtels, restaurants qui constituent la clientèle de l'établissement.

C'est notamment cette politique d'achat, ainsi que les importantes capacités de production en propre, qui nécessitent de grandes capacités de stockage de bouteilles. Les années 1980, en particulier, voient la production et les ventes s'accroître. Un dernier bâtiment est construit à cette période, en 1985-1986, au nord-est de l'ensemble. Le quai est couvert à ce moment-là, y facilitant le stockage de matières sèches.

Le gel de 1991 et la crise qui suit a un impact limité sur les établissements Chéreau-Carré : bénéficiant d'une réputation de qualité et possédant de nombreux domaines, l'entreprise privilégie de plus en plus son activité viticole à celle du négoce. En 2023 si l'usage des bâtiments a changé, tous sont encore employés, de même que leurs cuves.

Rémi Plotard

L'ensemble est constitué d'une plate forme, anciennement cour et basse-cour, soutenue au sud par de hautes murailles à contreforts et à l'ouest par le rocher naturel. Cette cour est entourée par des édifices en continu, sur trois de ses côtés. A l'extérieur de cet ensemble, vers le nord, s'étend l'emprise de l'ancien potager avec la maison du jardinier et les vestiges d'une orangerie. On notera, au confluent de la Maine et du ruisseau de la Challandière, à l'angle sud-est des soutènements de la plate forme, les vestiges de ce qui fût le port de la Challandière, avec, vraisemblablement, ses pêcheries.

Le portail

Situé sur le côté est de la cour, la grande ouverture cintrée à encadrement de granite, accompagnée de la porte de service encadrée de granite et calcaire est à dater du XVIIe siècle : elle est conforme à la description de 1677.

La maison de maitre et le logement de fermier

Au sud-est de la cour, l'ensemble a été très fortement remanié vers 1910, à partir du fonds antérieur à la Révolution : le logement de fermier est devenu maison de maître et les écuries, logement de fermier. Sur cour, la maison offre trois niveaux et trois travées. Le toit à croupe est couvert de tuiles. La façade est, comporte une tour à escalier, de base rectangulaire, à quatre niveaux. Les chaines d'angle et encadrements de baies sont en briques. Le toit à croupe, couvert de tuiles, est soutenu par des aisseliers de bois. Une plaque porte la date de 1910. Au pied, un petit édicule en rez-de-chaussée, à pans de bois et damier chromatique de brique et d'enduit, permet d'accéder, de la maison, à l'escalier desservant l'étage. Notons que cette construction au style italianisant tardif, n'est pas sans rappeler la tour de la maison du jardinier de la Garenne Lemot à Gétigné-Clisson. L'absence d'escalier intérieur et la construction nécessaire d'une tour à escalier, autoriserait à émettre l'hypothèse que la maison de maitre repose sur les vestiges du logis médiéval, reconverti en logement de fermier, fin XVe-début XVIe siècle.

Le pressoir, le chai et le chenil

Au nord-est de la cour, cet ensemble d'édifices a été remanié entre 1850 et 1950 à partir d'un fonds antérieur à la Révolution. Le chenil jouxte le portail : deux loges, éclairées chacune par un oculus encadré de calcaire et couvertes d'un pan de tuiles. Ouvrant sur la cour, le pressoir, vaste espace carré, abrite un pressoir pneumatique et des cuves de vinification en inox. Deux portails intérieurs donnent accès, vers le sud, au chai doté d'un mur de refend longitudinal : une nef abrite les futs. Les entraits de charpente ont été sculptés de bestiaires et les ouvertures décorées de vitraux dans la première moitié du XXe siècle. L'autre nef, sans décor, constitue la cave de garde.

Les dépendances nord

Remanié et/ou reconstruit à partir d'un fonds antérieur à la Révolution, cet ensemble d'édifices a abrité écurie, étable et grange à foin. Une porte charretière, située en son milieu, ouvre, au nord, vers ce qui fut l'ancien potager, clos de murs.

La tour polygonale

Située à l'ouest de la cour, et dominant la Maine, c'est le seul vestige de l'ancien chemin de ronde sur lequel a été édifié, fin XVe-début XVIe siècle, un logis, entre deux tours englobées. Sur des soubassements de granite reposent des élévations de moellons et de pierres de taille de calcaire. La porte d'entrée, surbaissée, est surmontée d'un décor gothique tardif. La toiture conique est couverte de tuiles. A l'intérieur, un escalier à vis, en granite, conduit à des baies aménagées de coussièges et des portes qui desservaient les trois niveaux du logis. Le sommet de l'édifice est couvert par une voûte d'ogives dont les nervures reposent sur des culots aux blasons martelés. La clé de voûte, intacte, est aux armes des de Viesque, commanditaires du logis : d'azur à trois fleurs de lys d'argent. Sur l'emprise du logis, une cave voûtée, taillée dans le rocher était accessible par deux escaliers : l'un, comblé, situé sous la tour ; l'autre, dégagé, situé à quelques mètres, vers le nord.

Le côté sud de la cour

Il est fermé par les vestiges du four à pain et d'anciennes soues à cochons. Une maison à véranda, édifiée dans les années 1970, remplace un logement construit dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Les jardins

Ils s'étagent sur trois niveaux et surplombent la Maine. Les jardins de la cour ont été réaménagés autour des années 1950. L'ancien parterre du Grand Bois, mentionné en 1677, est aujourd'hui occupé, au pied de la tour, par un petit jardin de buis néo classique ; vers le nord, un espace gazonné ; vers le sud, un quinconce de tilleuls et une rangée de cèdres bleus. Au sud de la cour, la pièce d'eau est cernée de six grands marronniers ; au nord-ouest, un bouquet de cèdres bleus ombrage la façade des dépendances. Au sud-ouest de la cour, deux escaliers de pierre permettent d'accéder à un premier grand jardin bas engazonné, l'ancien Grand parterre, mentionné en 1677, soutenu, au sud par une muraille à contreforts. A l'angle sud-ouest du Grand parterre, au niveau de l'éperon rocheux, un escalier mène à un second jardin bas, lui aussi engazonné.

L'ancienne orangerie et la maison du jardinier

Appuyés au mur nord de l'ancien potager, ces deux édifices mitoyens sont à dater du troisième quart du XVIIIe siècle. La façade de l'orangerie, présente une large porte cintrée entourée de deux grandes baies à encadrements de granite. La façade avant ouvre plein sud, celle de l'arrière est aveugle. Lors de son remaniement en dépendance agricole, les élévations et les baies de l'édifice ont été rétrécies, la toiture maladroitement raccordée à celle de la maison du jardinier. Une chaufferie, mentionnée dans l'évaluation révolutionnaire, n'est plus localisable. La maison mitoyenne, en rez-de-chaussée, offre une porte d'entrée de même facture que celle de l'orangerie. Le logement se compose d'une pièce à feu et d'une chambre carrelées de terre cuite. Une pièce de débarras, en terre battue, a été rajoutée sur le pignon est. Ces édifices, aux élévations de moellons enduits, sont coiffés de toits à longs pans couverts de tuiles.

Sylvie Mounier

Les chais de négoce

L’ensemble précédemment décrit est accompagné d’un second ensemble de bâtiments plus modernes, dédiés au négoce des vins et à la viticulture. Il est situé au nord du bâti ancien, non loin des murs qui closent l’ancien potager. Il est construit le long d’un coteau nord-sud dont il a été tiré parti pour bâtir des niveaux semi-enterrés. Fruit de campagnes de constructions successives, le bâti viticole et celui dédié au négoce sont intriqués. Il est néanmoins possible de distinguer plusieurs parties, aux usages spécifiques. La lecture se fera du sud au nord et d’est en ouest.

La moitié sud du corps de bâtiment sud-est est un hangar dédié à l’activité viticole. Il abrite plusieurs pressoirs horizontaux, des machines à vendanger ainsi que des remorques. Cette nef unique est couverte d’une charpente de bois en treillis. La moitié nord abrite des cuves enterrées ainsi qu’une quarantaine de cuves aériennes : celles-ci sont réparties sur trois niveaux, ce qui semble constituer un cas unique en Vignoble nantais. Il y est fait un usage astucieux de la dénivellation, autorisant le chargement des cuves supérieures depuis les hauteurs du coteau : le moût remplit par gravité les cuves inférieures et le débourbage s’effectue sans recours à du pompage. La circulation entre les deux premiers niveaux est assurée par un escalier, puis par des échelles desservant des couloirs de service au niveau inférieur. Du vin en bouteilles est également stocké au niveau intermédiaire, au même niveau que le stockage du bâtiment nord-est (voir plus bas).

Ce bâtiment au sud-est est jouxté  d’une construction étroite, tout en longueur. Son étage abrite les bureaux de l’entreprise. Le rez-de-chaussée est consacré à du stockage ainsi que, originellement, au lavage des bouteilles (ce sont aujourd’hui les vins en attente d’expédition qui y sont stockés). Le quai couvert est accessible depuis cette zone.

Le bâtiment en tôle au nord-est est consacré au stockage des bouteilles. Il y est fait usage du coteau pour obtenir une hygrométrie approchant celle d’une cave ; mais la forte dénivellation autorise cette zone à être au même niveau que le quai, évitant ainsi de nombreuses opérations de manutention. 500 000 à un million de bouteilles y sont conservées. Des cellules de plus petites tailles servent aujourd’hui à conserver les échantillons réglementaires des différentes cuvées. Une vinothèque y est aussi installée.

Le dernier édifice est composé de deux vaisseaux couverts de toits à longs-pans. Le premier d’entre eux abrite des chaînes d’embouteillage et d’étiquetage. Il donne directement accès au quai, qui, couvert, est également utilisé comme espace de stockage des matières sèches.

Rémi Plotard

  • Murs
    • brique
    • granite
    • calcaire
    • enduit
    • appareil en damier
    • moellon
    • pierre de taille
    • pan de bois
  • Toits
    tuile creuse
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit conique
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier hors-œuvre : escalier en vis
  • État de conservation
    remanié
  • Techniques
    • sculpture
    • vitrail
  • Représentations
    • Adam
    • Eve
    • armoiries
    • animal fantastique
    • les vertus cardinales
    • les vertus théologales
  • Précision représentations

    Dans la première moitié du 20e siècle, la charpente de la cave à barriques a été décorée de sculptures polychromes : bestiaire fantastique, vertus théologales et cardinales auxquelles répondent les sept péchés capitaux. Les ouvertures sont ornées de vitraux, de factures différentes, aux sujets religieux, profanes ou héraldiques. On note les blasons des de Viesque : d'azur à 3 fleurs de lys d'argent et des Le Loup : de gueule à 2 fasces d'argent chargées de 2 et 3 étoiles de sable.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Référence Patriarche
    44 159 0002

Chasseloir ayant conservé sa structure médiévale militarisée : vestiges de tour, cour et basse-cour dominant la Maine, le sous-sol du site bénéficie désormais d'une inscription sur la Carte archéologique de France. La protection de la tour, au titre des Monuments Historiques, est, en mai 2011, en cours d'étude. Ce site est à mettre en relation avec Beauséjour, ancienne dépendance de Chasseloir où subsistent les vestiges d'une tour de guet. Un ancien chemin, parallèle à la Maine, relie, à travers les vignes, Chasseloir, Gras Mouton et Beauséjour.

Documents d'archives

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; . Actes divers concernant la Chasseloire, 17e-18e siècles.

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; E 1402. Succession de défunt Jan Cailleteau, sieur de la Chasseloire. Prisée de la maison noble de la Chasseloire en Maisdon, 31 mai 1677.

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; E 1402. Vente des terres de la Chasseloire et Gras Mouton et fief et juridictions de la châtellenie de Château-Thébaud par Agnès et Agnès-Elizabeth Cailleteau à Louis le Loup, père et Louis-François le Loup, fils, diacre, 7 juin 1755.

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; E 1404. Baux à ferme d'un pré situé près du port de la Ramée concédé par Jean Delaunay, sieur du Rocher à Pasquier Nicollon, sieur de la Chasseloire, 1576.

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; E 1405. Aveu rendu pour les terres et seigneuries de Laubraie, Gras Mouton et Chasseloire par Amaury de la Ville, héritier de Jean de Gras Mouton, 1389.

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; E 1415. Etat des dépendances et rentes de la Chasseloire (1778) : copie de la fondation de la chapelle de la Chasseloire, 13 juillet 1664.

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; 25 J 1. Fonds Freslon. Maisdon, Nantes et Saint-Fiacre : dépouillement des registres paroissiaux pour les familles notables.

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; 159 J 3. Excursion à Château-Thébaud. Journal de Nantes et de la Loire-Inférieure, n° 272 du samedi 29 septembre 1821.

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; 185 J 91. Fonds de Sesmaisons. Succession de feu messire Louis le Loup, seigneur de Château-Thébaud, la Chasseloire, Gras Mouton et autres lieux. Prisage des biens, août-décembre 1785.

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; 3 P 92 5. Matrice cadastrale de Maisdon-sur-Sèvre. Etats de sections 1821.

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; 3 P 92 21. Matrice cadastrale de Maisdon-sur-Sèvre, 1828-1879.

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; 3 P 92 22. Matrice cadastrale de Maisdon-sur-Sèvre, 1882-1911.

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; 3 P 92 23. Matrice cadastrale de Maisdon-sur-Sèvre, 1911-1963.

  • Archives départementales de Loire-Atlantique ; Q 76 3075 2. Procès verbal d´estimation du domaine de la Chasseloire par Julien-François Douillard, architecte à Nantes, nommé par les citoyens le Loup, 14 brumaire an V [=6 novembre 1796].

  • Société historique et archéologique de Nantes et de Loire-Atlantique. ms : ORCEAU Robert. Les chapelles du diocèse de Nantes. Tome 2, 1960.

Bibliographie

  • BERTOU, Paul de. Clisson et ses monuments. Nantes : imprimerie de la Loire, 1910.

    p. 37
  • Dictionnaire des terres et seigneuries de l'ancien comté nantais et de la Loire-Inférieure d'après Ernest de Cornulier. Nouv. éd. rev. et augm. Nantes : Galerie des Ancêtres, 2007.

    p. 57, 59-60
  • Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique, / M. D. L. C. D. B. Tome 3. A Paris : chez Duchesne, libraire, 1757.

    p. 427
  • GUILLOTIN DE CORSON (abbé). Les grandes seigneuries de Haute-Bretagne. Paris : le Livre d'histoire-Lorisse, 1999. Réédition de l'ouvrage paru entre 1897 et 1899.

    t. III, p. 72-75
  • ORIEUX, Eugène. Histoire et géographie de la Loire-Inférieure. Nantes : Emile Grimaud, 1895.

    t. III, p. 85
  • Patrimoine des communes de Loire-Atlantique, tome 2. Charenton-le-Pont : Flohic, 1999.

    p. 1375
  • PETIT DES ROCHETTE. Notice statistique et historique sur la commune de Maisdon suivie d´un exposé des projets de démembrement de cette commune. Nantes : Imprimerie de Vincent Forest et Emile Grimaud, 1867.

    p. 15-17
  • RICHER, Edouard. Voyage pittoresque dans le département de la Loire-Inférieure. Nantes : Imprimerie de Mellinet-Malassis, 1823.

    p. 76
  • SAINT-ALLAIS, Nicolas de. Nobiliaire universel de France ou recueil général des généalogies des maisons nobles de ce royaume, volume 9. Paris : chez l'auteur, 1816.

    p. 123
  • WISME, baron de. Château-Thébaud [in] La Vendée. [s.l.] : Jean-Pierre Gyss, 1983, non paginé. Réédition de l'ouvrage publié par Prospère Sébire, éditeur à Nantes [ca 1855].

Périodiques

  • GERNOUX, Alfred. Le Chasseloir. Annales de Nantes et du pays nantais, n° 212, 1984.

    p. 37

Annexes

  • Liste des propriétaire de Chasseloir
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2011, 2023
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Syndicat Mixte du SCoT et du Pays du Vignoble Nantais
Plotard Rémi
Plotard Rémi

Chargé de mission Inventaire - Syndicat mixte du SCoT et du Pays du Vignoble Nantais

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