La ferme du Grand Saint-Jean apparaît sur le plan cadastral de 1835. Le logis (remanié à la fin du XXe siècle) occupe l'emplacement actuel, et la grande porte charretière (murée depuis), sans doute du XVIIe ou XVIIIe siècle, via un passage d'entrée, donnait accès à la cour postérieure au nord de laquelle s'étiraient des dépendances. Le hangar au sud a été ajouté par la suite (XIXe siècle ?), tandis que l'accès à la cour était déplacé à l'est des bâtiments, et le passage d'entrée condamné.

En 1835, le Grand Saint-Jean appartient à Armand Guinefolleau (1784-1858), tanneur et propriétaire, et à sa soeur, Marie-Anne (1774-18478). Ils en ont probablement hérité de leurs parents, Pierre Guinefolleau (1743-1819), tanneur, et Marguerite Bourdeau (1743-1834). Le cadastre mentionne une nouvelle construction en 1859 pour Léon Guinefolleau (1827-1898), cultivateur, époux de Marie Renaud. L'ensemble a toutefois conservé l'essentiel de son emprise au sol.