L'écart est situé principalement sur la commune de Lavenay et pour le reste sur celle de Sougé (Loir-et-Cher). Il s'étend le long de la rue du Val-de-Braye, du n° 1 au n° 80, rue de la gare du n° 1 au n° 5, et rue du Gué-des-Hettes, du n° 1 au n° 3. Il s'est développé en deux parties : à partir du hameau originel autour du carrefour du pont de la Braye, vers lequel sont implantés les deux restaurants, et autour du territoire de la gare. Cependant, les constructions les plus récentes abolissent cette distinction.

Les constructions de type traditionnel à étage se situent principalement à proximité du carrefour. Celles en rez-de-chaussée sont disséminées sur tout l'écart. Elles intègrent discrètement quelques éléments de la villégiature : assises alternées brique et pierre, bandeau horizontal, oculus octogonal, toiture débordante sur aisseliers, demi-croupe.

A partir de la décennie 1950, le toit en tuiles mécaniques rouges signe également le renouveau de la modernité. Le garage à côté de la maison puis sous la maison fait son apparition.

Plusieurs fois, on note que des maisons individuelles sont réalisées en petite série. C'est le cas de la série de maisons mitoyennes des n°27-29-31, construite vers 1907 par le gérant de la scierie de la Flotte (qui fera ensuite construire la Villa des Magnolias). C'est le cas des 14, 16 et 18 rue du Val-de-Braye (1ère moitié du XXe siècle), avec la façade en pignon créant un étage de comble, brique en décor. C'est encore le cas des maisons de la Reconstruction, décennie 1950, comme par exemple les n°21 et 23 rue du Val-de-Braye.

Les maisons de type villégiature, de la fin du XIXe siècle aux années 1960, quoi que modestes, présentent les caractéristiques suivantes : portail, construction en retrait de la rue sur des parcelles permettant d'établir une cour et un jardin, non mitoyenneté, plan non symétrique permis par de légers décrochements. Ces maisons sont à étage (sauf pour le n° 58 rue du Val-de-Braye que l'on classe dans cette catégorie). La brique et les effets de bichromie brique et pierre sont utilisés pour créer des décors. On relève aussi quelques auvents de verre et des escalier en béton imitant le bois.

Aujourd'hui, l'écart dispose toujours de deux restaurants et d'un café-tabac. Le garage automobile est désaffecté, la gare, les trois maisons de garde-barrière, l'hôtel de voyageurs, l'école mixte, ont changé de destination [cf. dossiers].