Dossier d’œuvre architecture IA72001045 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Ferme de la Pichinière
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Maine 301 - Bonnétable
  • Commune Courcival
  • Lieu-dit la Pichinière
  • Cadastre 1993 C 60-64  ; 1835 C 77-84
  • Dénominations
    ferme
  • Destinations
    grange
  • Parties constituantes non étudiées
    remise, grange

La ferme semble avoir été reconstruite au XVIIe ou XVIIIe siècle de manière homogène : bâtiments en pan-de-bois couverts de toits à croupes, peut-être sur une base ancienne et en deux étapes pour le logis (pignon en maçonnerie et partie de la poutraison de la pièce à feu, ajout de la remise). La grange fut reconstruite vers 1868 pour la famille Baigneux de Courcival sur la parcelle du Verger. Elle est l'un des exemples les plus aboutis de la mise en œuvre rationalisée du pan-de-bois hourdé en torchis pratiquée sur le domaine agricole du château de Courcival dans le 3e quart du XIXe siècle. Les étables ont disparu.

Mention en 1540 du lieu de La Pichinière ou La Veronnière, ferme du domaine de l'abbaye de Tironneau. Vers l'an VII, la grange et les étables étaient toutes deux construites en pan-de-bois et couvertes de croupes. Vendue comme bien national, la ferme et ses 40 hectares furent rattachés après 1835 au domaine agricole du château de Courcival. Elle comprenait en 1835 le logis et deux bâtiments disposés autour d'une cour régulière, desservie par trois allées.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1868, daté par source

Les deux bâtiments sont en pan-de-bois hourdé en torchis, seule une partie de l'élévation sur cour du logis est en maçonnerie enduite. La partie est du logis, à usage de remise, est couverte d'une croupe. La mise en œuvre du pan de bois et de son hourdis différencie les deux bâtiments. Pour le logis, les bois longs, de forte section, forment une grille serrée (alternance tant plein que vide des colombes) posée sur un solin bas et renforcée de longues écharpes joignant la sablière haute au bas des poteaux. Le torchis est fixé au pan-de-bois par des baguettes de bois (éclisses) noyées dans la masse. Pour la grange, les bois courts, de faible section et sciés mécaniquement, forment une grille aérée posée sur un solin haut (environ 1/3 de l'élévation). Les poteaux montant de fond forment de larges travées (l'une d'elle comprend la porte) renforcées par des colombes et écharpes courtes. Le torchis est maintenu depuis l'extérieur par des baguettes horizontales courant entre chaque poteau. Cette structure porte une charpente moisée et boulonnée.

  • Murs
    • bois
    • torchis
    • calcaire
    • enduit
    • pan de bois
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile
  • Étages
    rez-de-chaussée
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Typologies
    ferme de type II avec logis court
  • État de conservation
    mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe ; H 986. Domaine de l'abbaye de Tironneau. 1540-1757.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 3 P 103/11. État des sections de Courcival. 1835.

  • Archives départementales de la Sarthe ; 3 P 103/12. Matrice des propriétés foncières. 1838-1913.

Bibliographie

  • GIRAULT, Charles. Les biens d'Église dans la Sarthe à la fin du XVIIIe siècle. Laval : Goupil, 1953.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Courcival, section C2, 1835. (Archives départementales de la Sarthe ; PC/103).

    Section C2.
  • Plan cadastral révisé en 1932 mis à jour en 1993, section C2. (Direction générale des impôts - cadastre).

Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Pays du Perche sarthois