Le presbytère de Rennes-en-Grenouilles conserve un substrat ancien (XVe-XVIIe ?), dont témoignent la cheminée du mur-pignon oriental (piédroits à profonds ébrasements, épais corbeaux à double ressaut) et les épaisses maçonneries. Il constituait un fief indépendant, qui pourrait être identifié à celui du Petit-Bois-de-Maine, réuni au Grand Bois-de-Maine au XVIIe siècle. Avant cette réunion, la cure dépendait du Petit Bois-de-Maine. En 1706, le fief était détenu par Pierre Augustin Parrou, prêtre et curé de la paroisse, qui déclare au seigneur du Bois-de-Maine "deux carrés de maison manable, tenant l'un l'autre, composée de chambre, cave dessous, cuisine et greniers dessus, couverts de tuile avec un four au bout de l'une d'icelle et a l'autre un emplacement d'appentis" ainsi qu'"une autre petite maison servant de fournil avec une écurie et étable se tenant ensemble couvert de bardeau". Ces édifices ne sont aujourd'hui plus visibles dans cet état. Un bâtiment, visible sur le cadastre napoléonien, a aujourd'hui disparu. La maison principale est profondément modifiée en 1778, comme l'indique le millésime gravé sur le linteau de la porte. Les linteaux en granit gris des larges baies, la façade ordonnancée à trois travées, la toiture basse à quatre pans ainsi que la charpente à entrait retroussé pourraient dater de cette campagne de restauration.