Après le décès de Pierre Denis Derouet, prêtre curé de la paroisse, survenu le 27 juillet 1775, des sceaux sont apposés au presbytère. Ils sont levés un mois plus tard. A cette occasion, maître François Pierre le Baillif, qui prend la suite du défunt, promet de décharger les habitants des réparations indispensables à l'édifice à la condition que ceux-ci lui donnent la permission d'abattre sur le temporel de la cure 28 pieds de chêne et de rebâtir son presbytère à l'endroit du temporel de la cure qu'il choisira. Le presbytère est donc réédifié à partir de 1775.

En novembre 1794, le presbytère est vendu comme bien national. Le corps de logis est alors composé d'une salle, d'un salon, d'une cuisine et d'une laverie, de trois chambres, surmontées de deux cabinets et d'un grenier, d'une boulangerie et d'un four, de deux caves. Deux jardins le bordent à l'avant et à l'arrière. Les dépendances comprennent une écurie et une étable, une grande grange avec un appentis au bout, abritant un pressoir.