Dossier d’œuvre architecture IA53004451 | Réalisé par
Barreau Pierrick (Contributeur)
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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  • enquête thématique départementale, rivière Mayenne
Prieuré Saint-Pierre, puis demeure de villégiature
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Mayenne - Azé
  • Commune Ménil
  • Lieu-dit les Vaux
  • Cadastre 1833 B6 1524  ; 2022 B6 1229-1230, 1243-1244, 1505, 1676
  • Dénominations
    prieuré, demeure
  • Précision dénomination
    de villégiature
  • Vocables
    Saint-Pierre
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, portail, jardin, parc, mur de clôture, pigeonnier, dépendance, pavillon de jardin, serre, étable, grange, remise

L'ancien prieuré des Vaux est un ensemble architectural ancien mais complexe, difficile à lire du fait de la rareté des sources et d'importantes transformations aux XVIIIe et XIXe siècles visant probablement à tenter d'harmoniser un ensemble disparate. Il demeure difficile de formuler une chronologie de l'évolution des bâtiments.

 

De la fondation à l'époque moderne

Les Vaux étaient à l'origine un fief relevant de Château-Gontier, dont le siège – peut-être une motte féodale ? – était établi sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne, d'où il contrôlait le franchissement de la rivière au droit du bourg de Daon. Une église Saint-Pierre existait déjà au XIe siècle. Celle-ci ainsi que le domaine seigneurial sont donnés par Simon de Thoureil à l'abbaye augustinienne Notre-Dame de la Roë dès sa fondation vers 1096. Quelques chanoines y sont établis pour fonder le prieuré. Une procédure est ensuite lancée par Emery de Thoureil pour récupérer les biens donnés par son père, en vain ; le pape Innocent III confirme la donation en 1136 ("Ecclesia Sancti Petri de Vaux"), puis Lucius III à son tour en 1184 ("Sanctus Petrus de Vallibus"). Les documents éclairant les origines du prieuré des Vaux sont compilés dans le cartulaire de l'abbaye de la Roë.

Paradoxalement, le contexte de la fondation du prieuré est bien mieux connu que la suite de son histoire. Du fait du petit nombre de prieurs connus, l'abbé Angot suppose que le service religieux était peut-être intermittent. En 1388, le prieur est un certain frère Jean Pignolet : en 1512, c'était Jean Geslin, précédemment prieur à l'abbaye de Frémur. D'après les travaux d'André Joubert, le lieu aurait été disputé pendant les guerres de Religion et pris par le prince de Conti en 1591. La pauvreté de la documentation ne permet pas de développer davantage ce passage de l'histoire. En 1692, selon l'abbé Angot, la seigneurie des Vaux incluait la maison seigneuriale, les jardins, deux clos de vigne, le domaine, les métairies de Valles, les Hardières (Montguillon), Saucoigné (Aviré), Pont-à-l'Abbé, la Maugendrie, Guinefolle (Chambellay), la Morlière (Le Lion-d'Angers). Les chanoines ne résidaient plus sur place, le tout étant déjà affermé pour 1 500 livres à un certain Charles Richard de Paris. Au XVIIIe siècle, la gestion du domaine est confiée à une famille de marchands, les Casseroux.

L'architecture révèle des éléments de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle, notamment sur le corps central : trois fenêtres à moulures croisées sur la façade postérieure ainsi que les cheminées du rez-de-chaussée et certaines portes à motif de serviettes plissées. Cette partie de la propriété, qui constitue certainement le noyau initial, était un bâtiment rectangulaire avec une tour d'escalier hors-œuvre côté cour, dont les fondations ont été mises au jour lors de travaux ; les traces de la porte desservant l'étage sont également visibles à l'intérieur. Côté rivière, deux portes cintrées à l'étage, toujours visibles, donnaient peut-être sur une galerie, avant l'adjonction de l'avant-corps carré probablement au XVIIIe siècle. Il ne fait guère de doute que les deux ailes sont postérieures, comme en attestent les murs plus fins venant s'appuyer sur le bâtiment central. L'aile est présente toutefois des éléments anciens que sont l'escalier en vis et une porte chanfreinée ; une cheminée à l'étage s'apparente au XVIIIe siècle. Pourrait-il s'agir de remplois ? Le positionnement de l'escalier semble inhabituel pour l'époque. L'aile ouest, légèrement désaxée, pourrait être bien plus récente ; l'escalier en bois qu'elle abrite pourrait dater du XVIIIe siècle, de même que la cheminée de cuisine.

  

Le prieuré et son environnement d'après un aveu de 1709

En 1709, le prieur-curé Laurent Chauveau produit un aveu à l'abbaye de la Roë en reprenant vraisemblablement, par ses formulations surannées, des déclarations plus anciennes. Il donne une description précieuse du prieuré : "ma maison presbytéralle composée d'une salle, une chambre à costé, une chambre haute aussy à cheminée, un petit cabinet à costé et un grenier audessus, des chambres, une cuisine et un grenier audessus et une grange, le tout couvert d'ardoise, un colombier cabré, et plusieurs caves et caveaux dans l'une desquelles caves il y a un pressoir […] escurie au bout, un puyz et court renfermée de murs, rue et issue audevant de la court […] Item un jardin audessus desdites caves enfermé de murs […] Item mon église aveq son clocher à coté en tour carrée […] Item mon cimetière joignant d'un costé maditte église". On y apprend également que le prieuré possédait des bois de haute futaie et taillis, vignes et autres pièces de terre alentour, la jouissance des dîmes dans toute la paroisse de Saint-Pierre-en-Vaux, un droit de chasse et le droit d'étalage à la foire de la Saint-Barnabé, qui se tenait devant l'église dans un bois nommé "le Champ de foire". Tous ces éléments restent fort peu documentés et on peut s'étonner qu'en présence du prieuré, d'une église, d'une paroisse et d'un lieu de foires, aucune bourgade ne se soit développée.

Le contexte de réalisation de cet aveu pose également question. Il est en effet rédigé par le prieur pour rappeler ses droits à l'encontre des prétentions d'un certain Louis de Chevreux, qui se proclamait "seigneur de la paroisse de Saint-Pierre en Vaux". Il n'est pas établi précisément qui pouvait être ce personnage et pourquoi il soutenait de telles prétentions. Néanmoins, il est clairement indiqué dans l'aveu qu'une partie de ses biens jouxtait ceux du prieur, leurs deux cours notamment étant séparées par "une muraille mutuelle". Faut-il comprendre que la maison "presbytérale" du prieuré est à distinguer de la maison "seigneuriale" (citée dans un document en 1733) ? Un entremêlement de plusieurs propriétés, dont le sieur de Chevreux aurait tenté de tirer parti, pourrait contribuer à expliquer la juxtaposition singulière d'au moins deux des logis formant l'ensemble actuel. Mais suite aux transformations des XVIIIe et XIXe siècles visant sans doute à homogénéiser l'ensemble, il est difficile de retrouver les fonctions initiales de chaque bâtiment : logis du prieur, logis seigneurial, espace des moines et peut-être logis pour le fermer chargé d'administrer le domaine.

Signe d'une déshérence du prieuré dont Louis de Chevreux aurait tenté de profiter, on trouve en 1755 la renonciation à son bénéfice du prieur-curé Ernou ; celui-ci expose à l'abbé de la Roë que le temporel du prieuré des Vaux "étoit bien plus considérable autrefois, que même plusieurs droits honorifiques y sont attachés" et réclame qu'on recherche les anciens titres dans le trésor de l'abbaye. Quant aux remembrances de la seigneurie au XVIIIe siècle, elles livrent quelques indices sur l'environnement du prieuré : il existait notamment une pêcherie et trois maisons en bord de Mayenne en contrebas du prieuré, face au port de Daon (encore visibles sur le cadastre de 1833). Si l'une d'elles dépendait de la cure de Ménil, il n'est alors pas précisé qu'une autre aurait pu servir de logement à un passeur. La maison qui subsiste près de la Mayenne, réputée avoir tenu ce rôle, ne l'a peut-être eu qu'au XIXe siècle.

  

Du bien national à la demeure de plaisance

A la Révolution, avec la saisie des biens du clergé, le prieuré des Vaux devient bien national. Charles Casseroux comparait devant l'administration et présente son bail passé devant le notaire Jolly à Daon le 30 juin 1788, par lequel les chanoines ont consenti à lui affermer pour neuf ans "la maison et terre seigneurialle des Vaux, métairies, closeries, fiefs, dixmes, cens, rentes et devoirs en dépendant […] à la charge de faire chacun an à la maison des Vaux 9 journées de réparations de couverture, 4 sur chaque métairie et 3 sur la closerie fournir toutes matières fors la latte et le barreau". Le prieuré est vendu aux enchères publiques le 20 avril 1791 pour 40 400 livres, à deux habitants de Daon, René Leroyer, marchand fermier, et Simon Goubault, tanneur : "Le domaine des Vaux composé de maisons, jardins, 61 journaux de terre labourable, 21 hommées de prés, deux quartiers de vignes et quatre journaux de bois". René Leroyer acquiert la seconde moitié du domaine en 1809. Il meurt en 1829, laissant le domaine à sa fille Françoise, épouse Desnoes.

Le dessin régulier des façades sur cour et le profil des ouvertures suggère que la famille Desnoes pourrait être à l'origine, dans la 1ère moitié du XIXe siècle, des grandes transformations de l'ancien prieuré en vue d'harmoniser les bâtiments et d'en faire une demeure de plaisance, bien qu'aucun document ne l'assure. Il est en revanche établi que c'est Léon-Charles-Joseph Desnoes qui fait raser les restes de l'ancienne chapelle en 1828, probablement pour aérer le propriété et ouvrir la cour sur un nouveau jardin, comme le confirme la chronique anonyme de l'église de Ménil. C'est peut-être également à cette date que disparait le cimetière, dont il n'a curieusement été retrouvé aucune trace. Par ailleurs, la serre ainsi qu'un remarquable kiosque daté de 1823, récemment effondré mais connu par des photographies, témoignent des importants travaux réalisés au domaine à cette période, notamment dans la mise en œuvre des jardins. La comparaison du plan actuel et du plan napoléonien de 1833 indique que les dépendances sont augmentées d'une aile en retour après cette date. Le pigeonnier est également relevé dans la 2e moitié du XIXe siècle. Une carte postale des années 1900 témoigne également de l'aménagement d'une véranda ou d'une logette vitrée sur l'avant-corps central du logis côté vallée, aujourd'hui disparue. Tous ces éléments témoignent d'une volonté de copier la mode qui courait alors chez les grands propriétaires terriens rénovant leurs domaines fonciers dans le courant du XIXe siècle.

En 1854, M. Desnoes partage par anticipation ses biens entre ses deux enfants, Florian et Florence ; cette dernière hérite du domaine des Vaux avec son époux Noël Briand, pharmacien à Angers où le couple réside. Dans les années 1870, c'est leur fils Jules-Léon Briand qui est propriétaire, lequel habite principalement à Paris : la vocation de villégiature de la maison des Vaux semble donc confirmée. Une restauration du logis est menée dans les années 1990 par l'architecte des Bâtiments de France Jacques-Henri Bouflet. La façade sur cour, ses enduits et ses ouvertures sont remis en état ; les travaux font également disparaitre une partie des corniches du XIXe siècle au profit de coyaux, ainsi qu'un clocheton visible sur des photographies anciennes. Le jardin potager, dont un pan de la clôture est supprimé pour l'ouvrir sur la cour, est repensé en jardin d'agrément et garni d'un bassin ; un verger est recréé du côté de l'entrée de la propriété.

  • Période(s)
    • Principale : 15e siècle, 16e siècle, 18e siècle, 1ère moitié 19e siècle, 2e moitié 19e siècle

Campée sur un escarpement rocheux, la propriété des Vaux surplombe la rivière Mayenne, à proximité du bourg et du pont de Daon. Elle comprend un vaste corps de logis parallèle à la rivière, côté nord, ainsi que deux ailes de dépendances à l'ouest et au sud, autour d'une vaste cour aménagée en jardin.

 

Le corps d'habitation

Le corps de logis, construit en moellons enduits avec des encadrements en tufeau, se compose de trois bâtiments distincts accolés. Chacun est construit sur un niveau légèrement différent des autres, ce qui se traduit par quelques marches ménagées dans le mur quand on passe de l'un à l'autre. Ces trois bâtiments correspondent vraisemblablement à des campagnes distinctes, voire peut-être à des usages ou des logis différents. La partie centrale et celle de droite sont placées dans le même axe et orientées au sud-ouest ; celle de gauche, suivant le tracé de la falaise, est légèrement désaxée et inclinée vers le sud. L'ensemble se caractérise par une grande sobriété.

Le bâtiment central, qui se distingue par des maçonneries plus épaisses et une élévation légèrement plus prononcée, présente un plan en T et une façade discrètement asymétrique à trois travées. Les encadrements des ouvertures sont moulurés et pourvus d'agrafes saillantes ; les trois lucarnes en pierre de taille sont garnies de petits pilastres et de corniches en bâtière. Il ne subsiste que les traces (fondations et encadrement partiel de porte visible à l'intérieur) de la tour qui se trouvait au centre de la façade. L'élévation postérieure, côté Mayenne, présente un avant-corps central de plan carré formant pavillon, coiffé d'une croupe. Elle conserve trois ouvertures ornées de moulures croisées ainsi qu'une corniche également moulurée, et trois lucarnes identiques à celles de la façade principale. Un accès au sous-sol est aménagé sous l'avant-corps et un escalier droit en pierre donnant sur la terrasse se déploie sur son flanc droit. L'étage de l'avant-corps possède une porte-fenêtre garnie d'un garde-corps en ferronnerie. Le rez-de-chaussée de cette partie du logis est scindé, selon l'usage des manoirs médiévaux, en deux pièces asymétriques, chacune pourvue d'une cheminée en pierre. La cloison n'est sans doute toutefois pas celle d'origine. Le pavillon abrite quant à lui un cabinet qui a conservé son décor de boiseries. L'étage comprend quatre pièces desservies par un couloir ; l'ancien mur nord (auquel est accolé le pavillon) présente deux portes cintrées murées donnant initialement sur l'extérieur, peut-être une galerie disparue. La chambre à l'étage du pavillon présente un décor peint orientaliste des environs de 1830, très certainement inspiré de la campagne d'Algérie, ainsi qu'un portrait de moine au-dessus de la porte.

Le bâtiment est (à droite côté cour) possède un plan rectangulaire et une façade antérieure irrégulière, percée de petites portes et fenêtres et d'oculi ovales, répartis en quatre travées. La porte de gauche a conservé son battant ancien, clouté avec heurtoir ; la porte de droite présente des piédroits en grès à forts chanfreins et un linteau en bois. Le toit à longs pans se termine par une croupe. La façade postérieure ne comprend que trois travées ; on note la présence, au rez-de-chaussée, d'un maillage serré d'os de chevaux fichés dans la maçonnerie, que l'on retrouve sur l'appentis accolé et sur le mur du jardin dans le prolongement ; il s'agissait, en plus d'assainir le mur, d'ancrer un treillage destiné à faire pousser une végétation grimpante. Le rez-de-chaussée, à nouveau divisé en deux pièces asymétriques, est garni d'une cheminée aménagée dans le mur-pignon et surtout d'un remarquable escalier à vis en pierre, montant de fond en comble, dont le noyau circulaire est mouluré à sa base. Le positionnement de cet escalier, au centre du corps de logis contrairement à l'usage de l'époque des escaliers hors-œuvre (dans une tour), interroge : il n'est pas complètement exclu qu'il s'agisse de l'ancien escalier de la tour du corps central, remonté à cet emplacement lors de sa démolition. On retrouve à l'étage la division visible au rez-de-chaussée, rescindée par de nombreuses cloisons.

Le bâtiment ouest (à gauche côté cour) tente de répondre par symétrie au bâtiment est, malgré quelques différences notables dans la disposition des ouvertures ; on y voit également quatre travées, plus régulières, et des oculi au niveau du comble à surcroît. L'élévation postérieure compte également quatre travées. L'intérieur est divisé, au rez-de-chaussée et à l'étage, par deux cloisons épaisses : les trois espaces ainsi formés sont eux-mêmes parfois rescindés par des cloisons légères. La première pièce abrite un escalier rampe-sur-rampe en bois. Une cheminée est aménagée contre le mur-pignon.

  

Les dépendances et les jardins

La cour de forme trapézoïdale est délimitée sur les côtés sud et ouest par une série de dépendances agricoles : étables, granges, hangar, toits à bêtes en appentis. L'extrémité, à gauche du portail de la cour, est marquée par la présence d'un remarquable pigeonnier carré, construit en schiste et en tufeau et couvert d'un toit en pavillon. Il est percé d'ouvertures étroites et de trous à pigeons disposés en quinconce sur la partie supérieure en léger encorbellement. Une remise est placée à l'extérieur de la cour, ainsi que quelques autres bâtiments agricoles.

La cour s'ouvre à l'est sur un vaste jardin (autrefois potager) clos de hauts murs. La séparation entre la cour et le jardin est marquée par une série de piliers en pierre, à l'origine réunis par des claustras en bois. Si la fonction du jardin a évolué de l'utilitaire vers l'agrément, avec une disparition partielle du tracé des allées et l'ajout d'un bassin central, cet espace conserve sa serre en verre et métal appuyée contre le mur nord. Un vaste parc à l'anglaise, en partie aménagé en verger, est disposé entre le jardin clos et l'entrée de la propriété sur la route de Daon. Il ne subsiste que les débris d'un remarquable pavillon de jardin de 1823, peut-être à usage de volière, connu par plusieurs photographies.

En contrebas de la propriété, accessible par un ancien chemin descendant vers la Mayenne, se trouve un logis réputé être celui de l'ancien passeur. Etabli sur une dépendance en rez-de-chaussée, il est accessible par un escalier extérieur placé sur le mur-pignon, en parti couvert d'un balet. A proximité se trouve l'ancien portail d'accès aux Vaux.

  • Murs
    • schiste moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier en vis en maçonnerie
  • État de conservation
    bon état, restauré
  • Techniques
    • peinture
  • Représentations
    • scène orientale
    • tête d'homme
  • Précision représentations

    Décors peints ornant la chambre à l'étage du pavillon : scène orientale et portrait de moine.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
Image non consultable
Image non consultable
Image non consultable

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Mayenne ; H 93. Tenue des assises des fiefs et seigneuries des Vaux et du Pont-à-l'Abbé, en Ménil, dépendant de l'abbaye de la Roë, 1697-1761.

  • Archives départementales de la Mayenne ; H 164. Titres de prieurés dépendant de l'abbaye de la Roë, dont Saint-Pierre-en-Vaux à Ménil, XIIe-XVIIIe siècles.

  • Archives départementales de la Mayenne ; H 184. Registre des censifs, écrous et pièces diverses relatifs au fief des Vaux en Ménil, 1461-XVIIIe siècle.

  • Archives départementales de la Mayenne ; 321 J 245. Fonds de l'architecte Bouflet ; restauration du prieuré des Vaux à Ménil, 1990.

  • Archives départementales de la Mayenne ; MS 80/19-2. Monographie communale de Ménil, par l'instituteur Chalmel, 1899.

  • Archives départementales de la Mayenne ; Q 269. Registre d’affirmation des baux par les fermiers des biens nationaux du district de Château-Gontier, 1790-1791.

  • Archives départementales de la Mayenne ; Q 307. Vente de la propriété des Vaux à Ménil, 20 avril 1791.

  • Archives privées. Chronique de l'église de Ménil (copie), 1835.

Bibliographie

  • CHAUSSIS, Gilbert. La Mayenne de village en village. Laval : Siloë, 1984-1988.

    t. 2, p. 202
  • JOUBERT, André. Histoire de Ménil et de ses seigneurs d'après des documents inédits. Paris : Librairie Emile Lechevalier, 1888.

    p. 65-69

Documents figurés

  • Collection de cartes postales anciennes des communes de la Mayenne. (Archives départementales de la Mayenne ; 5 Fi).

  • Plan cadastral napoléonien de Ménil, 1833. (Archives départementales de la Mayenne ; 3 P 2745).

  • Plans dressés par l'architecte Bouflet dans le cadre de la restauration du prieuré des Vaux à Ménil, 1990. (Archives départementales de la Mayenne, 321 J 245).

Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Conseil départemental de la Mayenne
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Barreau Pierrick
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Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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