Le cadastre dressé en 1811 montre un village composé d'une vingtaine d'édifices, répartis autour de trois axes principaux – la route se dirigeant vers le sud, celle se dirigeant vers le nord-ouest et la ferme du Point du Jour ainsi que celle se dirigeant vers le nord-est et le village de la Peschellière – qui ne structurent pas de manière systématique l'implantation du bâti.

Aucun édifice assurément antérieur au XVIIe siècle n'a été repéré. Les maisons apparaissant les plus anciennes se situent à proximité de l'église, ainsi que le long de la rue de la Forge. Elles semblent aléatoirement réparties de manière circulaire, indépendamment du tracé des routes principales. La maison du 6, rue des Blés, établie sur une cave semi-enterrée, pourrait dater de la seconde moitié du XVIIe siècle, en atteste l'épais linteau de sa porte, dont la face inférieure est taillée. Les dépendances situées à l'arrière du 20 rue Jean-François Dujarié présentent des vestiges de fermes de charpentes antérieurs au XIXe siècle. Les maisons du 7 et du 7 bis rue de la Forge sont construites à la fin du XVIIIe siècle ou au début du suivant, comme l'indiquent leurs maçonneries de moellon assisé et, respectivement, leurs encadrements de baies en granit gris et leurs linteaux de bois. Les piédroits de porte chanfreinés du 7 bis, utilisés en remploi, la chaîne d'angle en simple moellon de la maison du 7, ainsi que le gabarit général des deux logis, pourraient laisser penser que la phase de construction de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle ne concernerait que les façades, réédifiées sur des édifices préexistants.

Un ensemble qui constituait une exploitation indépendante en 1813, divisée au cours du XIXe siècle, se détache au sud de la rue Jean-François Dujarié (12, rue Jean-François Dujarié). La grange, qui borde la route, conserve trois fermes de charpentes anciennes, dont les pannes reposent sur des embrèvements et dépourvues de faux-entrait, qui pourraient dater du XVIe siècle. Les murs-pignons en petit moellon non équarri pourraient corroborer cette datation.

Au cours de la première moitié du XIXe siècle, le bourg se densifie d'abord dans son centre, d'anciennes maisons étant rebâties ou allongées. La maison sur cave du 10 chemin des prés est construite ou rénovée en 1806, tandis que celle qui lui est mitoyenne au nord-ouest est édifiée en 1859. La ferme en alignement du 8 rue de la loge, perpendiculaire à la rue de la Forge comme à la rue principale, est réédifiée pour sa partie occidentale en 1834 et en 1884 pour sa partie orientale. Le logis-étable du 15-19 chemin des prés est réédifié à la fin du XVIIIe siècle ou au début du suivant, tandis que la maison du 21, chemin des prés conserve un gabarit qui trahit son ancienneté mais arbore une façade rénovée à la fin du XIXe siècle. C'est également l'époque où sont établies les écoles publiques de garçons (1841) et de filles (1849).

Le bourg s'étend au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, le long et structuré par la départementale 214. Le 25 rue Jean-François Dujarié est réédifié en 1865, tandis que le 27 l'est en 1886, sur une base ancienne, avant d'être prolongé d'une maison aux encadrements de brique au début du XXe siècle. Au 35 rue Jean-François Dujarié est édifiée une école libre en 1908, à la même période que les maisons du 33 et du 41. Le débit de boissons qui occupait la maison située au 20 rue Jean-François Dujarié, à proximité immédiate de l'église, est construit au cours du dernier quart du XIXe siècle.

La ferme du Bas-Bourg s'implante au sud et à l'écart de celui-ci à partir de 1861. Une maison est d'abord construite – vraisemblablement celle dont les baies sont encadrées de grès d'Andaine, qui comporte un étage carré et un fronton surmontant sa travée centrale. Elle est augmentée d'une cave et magasin, ainsi que d'un fumoir en 1880. Une seconde maison est édifiée sur la même parcelle en 1888. Face à la maison principale se trouve une grange, étable et porcherie datant de la seconde moitié du XIXe siècle.

En 1870, lorsque l'église est reconstruite, le cimetière est transféré à l'ouest et en dehors du bourg.