La commune de Sainte-Marie-du-Bois est globalement issue de l'ancienne paroisse, dont la partie nord-ouest dépendait de la Normandie (lieux-dits de Montohier, du Breil, des Fontaines, de la Guyonnière, de Dougebert, de la Teillaie, de la Beslinière). Celle-ci est unie au Département de la Mayenne en 1832.

L'enquête de Miromesnil effectuée en 1696 dénombre 201 feux. En 1780, Le Paige compte 660 à 700 communiants. En 1821, la population mayennaise était de 707 habitants et la population normande de 370 habitants. En 1841, la population totale comptait 1182 habitants, ce qui constitue son apogée. La population ne cesse ensuite globalement de baisser jusqu'à atteindre 228 habitants en 2020.

Au XVIIIe siècle, Sainte-Marie-du-Bois était traversée par la route reliant Lassay à Juvigny et franchissant la Mayenne au Pont du Hazay, à Rennes-en-Grenouilles.

Avant la Révolution, une grande partie des taillis, au sud du territoire paroissial, dépendait directement de la seigneurie du Bois-Thibault. La partie normande était sous l’autorité du seigneur du Boulay (Brétignolles-le-Moulin). Le nord-est de la paroisse dépendait de la seigneurie du Glandsemé, à laquelle était attachée le manoir au Haut-Glandsemé ainsi que le moulin et l’étang qui l’alimentait, tous deux situés à proximité de ce dernier. Le moulin du Glandsemé, qui perpétue son activité jusqu’à la fin du XIXe siècle, est le seul documenté dans la commune.

Les terres étaient et restent majoritairement agricoles. Dans son enquête de 1696, Miroménil compte deux tiers des terres en seigle, avoine et sarrasin et le dernier tiers en landes et bruyères. Sur la carte de Cassini, datant du milieu du XVIIIe siècle, un espace boisé demeure au sud du bourg de Sainte-Marie-du-Bois. Il s’agit alors du dernier espace boisé de l’ancien canton de Lassay. Il apparaît encore boisé lors de l’établissement du cadastre en 1811 et est dénommé « le grand taillis ». Son défrichement est effectué au cours de la première moitié du XIXe siècle, puisqu’une ferme s’y établit en 1857.