Le presbytère de Sainte-Marie-du-Bois, actuellement maison, est situé à proximité immédiate de l'église.

L'architecte Jules Tessier, dans une lettre rédigée le 23 novembre 1891 au diocèse de Laval, explique les partis pris de la reconstruction. Le presbytère est placé dans l'axe de l'entrée, à proximité de la sacristie et de la porte de service, sur le terrain offert à cet effet. Plus solide que l'ancien et également plus élevé (l'ancien presbytère se trouvait 2,8 m en contrebas), il permet l'établissement d'un rez-de-chaussée surélevé, sans surcoût excessif.

Le presbytère dispose d'un sous-sol semi-enterré, d'un étage carré et d'un comble aménageable. Sa façade principale, composée de trois travées, est mise en valeur par un décor sobre mais néanmoins soigné : la maçonnerie de granit local est apparente au niveau de l'allège des fenêtres du premier étage, alors que le reste est enduit, ne laissant apparaître que les chaînages, les encadrements des baies et un bandeau entre la toiture et l'étage carré faits en granit gris. Les linteaux de fenêtres triangulaires, soutenus par de petits coussinets, ainsi que le fronton triangulaire orné d'une croix surmontant la porte d'entrée sont d'inspiration médiévale.

La maison est double en profondeur. L'escalier desservant les étages est repoussé à l'arrière du vestibule de la travée centrale. Dans sa lettre du 23 novembre 1891, l'architecte Jules Tessier explicite la distribution de l'édifice : "La nouvelle construction couvrant une surface de 112 mètres carré et établie sur cave, comprend, au rez-de-chaussée, une cuisine avec décharge, une salle à manger et un petit parloir. On accède à toutes ces pièces par un vestibule au fond duquel se trouve l'escalier menant au 1er étage. A cet étage, la chambre de Monsieur le curé, celle de Monsieur l'abbé, une chambre de réserve, la chambre de la bonne et un petit cabinet. Le grenier pourra par la suite être aménagé en mansardes."