Présentation des industries de Saint-Macaire-en-Mauges, à partir de l'état des lieux du patrimoine industriel bâti, réalisé par Caroline Luneau, en 2008.
La peausserie et la chaussure.
La bourrellerie Pohu, était située dans un atelier, à la place de l´actuelle mairie. Eugène Pohu et son fils étaient bourreliers dans la première moitié du XXe siècle. Ils ont cessé leur activité vers 1955.
La maroquinerie Bondu est fondée en 1940, par Louis Bondu. L´entreprise est spécialisée dans la fabrication de ceintures, confectionnées à partir des chutes de cuir des usines voisines de chaussures. Le premier atelier est installé dans une maison de la rue du Poirier, puis est transféré dans une usine rue Victor Hugo, où il employa jusqu´à 30 à 40 personnes. Il cesse son activité en 1944. Les locaux sont rachetés par la société Corbet et Chauviré.
La maroquinerie de Marcel Doizy, ancien employé de Louis Bondu, est fondée durant la Seconde guerre mondiale. Spécialisé dans la fabrication de ceintures, il installe son atelier près de la cure, à la place de la Mairie actuelle. En 1943, il fait construire une usine, chemin du Prieuré, actuelle rue Saint-Exupéry. A la fin de la guerre, il se lance dans la fabrication de matériaux de camping, toiles de tente, sacs. Il cesse son activité en 1960.
La maroquinerie Humeau, spécialisée dans la fabrication de ceintures et de sacs, est fondée par Louis Humeau, durant la Seconde guerre mondiale. Son atelier était situé 8 rue de la Choletaise, il a aujourd´hui disparu.
La Société Anonyme de Chaussures (SAC) ou Action (étudiée) est créée en 1897, suite au décès d´Eugène Hy survenu le 8 décembre 1896, plusieurs actionnaires souhaitent maintenir son entreprise. Une société anonyme est ainsi fondée, sous la direction de Joseph Pasquier. La fondation de la SAC permet ainsi de maintenir l´activité et les emplois. Plusieurs personnes se succèdent à la direction de la SAC dont René Mary. Sa production était en bonne partie destinée aux colonies et en particulier en Afrique Noire. Aujourd´hui cette société perdure sous le nom de FPM.
L´usine de chaussures Barbary est fondée en 1912, par Maurice Barbary et reprise après sa mort en 1920 par Henri Barbary. L´usine est installée rue du Poirier (disparue). Entre 1928, l´entreprise compte 33 ouvriers à l´usine et 111 à domicile, qui travaillent à la production de pantoufles et de sandalettes. En 1930, Henri Barbary construit une usine annexe, destinée à la fabrication de « chaussons à sabot », à la Renaudière. Henri Barbary décède en janvier 1947, l´affaire est reprise par ses filles, Emilie et Madeleine et leurs conjoints Jacques Gaboriau et Léon Sechet. La société connait des difficultés, entre les années 1960 et 1970, elle perd plus de la moitié de ses effectifs. La société Barbary ferme en 1978.
L´entreprise de chaussures Beaufreton frères et Seguin (anciens ouvriers d´usines de chaussures Macairoises) est créée en 1946. Cette entreprise artisanale et familiale est spécialisée dans la fabrication de chaussons feutres et cuir. Elle cesse son activité en 1953.
L´usine de chaussures Bretaudeau-Durand est fondée en 1946. Elle se situait au 2 rue Marie Curie. Un an après, Clément Bretaudeau fonde sa propre entreprise, qu´il délocalise à Saint-Christophe du Bois (fermeture en 1996). Henri Durand continue seul, dans un atelier au 33 rue Victor Hugo, à Saint-Macaire-en-Mauges. Il se spécialise dans la fabrication artisanale de chaussures pour enfant. Son activité cesse en 1969, faute de repreneurs.
L´usine de chaussures Bretaudeau-Leblanc s´installe de 1936 à 1947, dans un atelier rue du Commerce (disparu), puis de 1947 à 1958 au 5 rue d´Espetven. L´entreprise emploie une trentaine de personnes pour fabriquer des sandalettes et des chaussures pour enfant. De 1958 à 1970, Maurice Bretaudeau reprend seul l´affaire. Il se spécialise dans la fabrication de chaussures d´hommes et emploie une dizaine de personnes à la fin des années 1960. En 1970, l´entreprise cesse son activité.
La fabrique de chaussures Chauvière-Ogeron s´installe en 1946, au numéro 28 de la rue de Bretagne. En 1952, René Chauvière développe son propre atelier au numéro 48 de la rue de Bretagne (disparu). Il délocalise son entreprise, dans des locaux au numéro 14 rue des Dames. Son activité cesse en 1990.
L´entreprise de ceintures et de chaussures Chauviré-Corbet est fondée en 1933 par Pierre Chauviré. Il s´installe dans un premier atelier 6 rue Pasteur, puis en 1937, au 58 rue de Bretagne. En 1943, il s´associe avec M. Corbet et rachète en 1944, l´usine de maroquinerie de Louis Bondu au 39 rue Victor Hugo. L´entreprise ferme en 1959.
L´usine de chaussures Roche-Cloud-Gobert est l´une des premières entreprises de chaussures de Saint-Macaire-en-Mauges. Installée dans un atelier au 38 rue du Commerce, elle est fondée en 1878, par M. Cloud, originaire de Normandie, par M. Roche, chaussonnier flamand et par M. Turenne-Gobert, originaire du Nord. Un an après, il quitte Saint-Macaire-en-Mauges, suite à l´échec de leur affaire. Suite à la liquidation de leur affaire, Henri Doizy crée à son tour une fabrique de chaussures, avec vraisemblablement une partie de leur matériel, et en bénéficiant de l´aide de Roche et de Turenne-Gobert, qui devient contremaître de la maison Doizy.
L´usine de chaussures MACO est créée en 1935 par Marcel Coiffard. Installée au 97 rue Choletaise, l´entreprise se spécialise dans la fabrication de la pantoufle cousue retournée. Dans les années 1950, il emploie 20 à 25 personnes. Suite au déclin de la pantoufle cousue, l´usine ferme en 1960.
L´usine de chaussures Collaisseau, était située au 68 rue d´Anjou. Elle est créée par Pierre Collaisseau en 1946 et ferme en 1948.
L´usine de chaussures Corbet-Courbet, est dirigée par MM. Corbet, Courbet et Desfontaine entre 1921 et 1927. En 1933, Desfontaine quitte l´affaire, la société prend le nom de Corbet-Courbet. Quelques années plus tard, Pierre Corbet crée une nouvelle entreprise au 14 rue des Dames. Elle cesse son activité en 1967.
L´usine de chaussures Coutolleau, est créée par Pierre Coutolleau, en 1966. Elle est installée dans des locaux au 78 rue de Vendée. Elle cesse son activité en 1978.
L´usine de chaussures Delahaye, est fondée par René Delahaye, ancien comptable de l´entreprise Chupin-Repussard. Il s´installe en 1938, dans un atelier au 19 rue d´Anjou. Il produit des pantoufles puis se spécialise dans la production de pieds-nus en plastique injecté sous la marque « Anjou Plastic ». La société se développe et s´installe dans de nouveaux locaux au 67 rue Choletaise, puis dans une nouvelle usine, construite au 6 rue de l´Industrie. Il emploie jusqu´à 50 personnes, avant sa fermeture en 1975.
L´usine de chaussures Fillaudeau frères (Marcel et Joseph) s´installe en 1946 au 40 rue de Vendée. Mais leur collaboration cesse un an après. L´atelier subsiste grâce à une nouvelle association entre Marcel Fillaudeau et M. Métayer. L´affaire est reprise par Renée Fillaudeau et son mari, sous le nom de Ripoche-Fillaudeau. L´atelier est délocalisé au 7, rue de Bel-Air, avec une dizaine d´ouvriers. La société est cédée en 1995 à la CJC dont le siège est à Maulévrier, puis ferme en 1997.
Joseph Fillaudeau fonde, en 1947, une nouvelle entreprise, qui s´installe dans deux ateliers situés aux numéros 1 et 3 rue de Montmartre. L´entreprise est reprise par son fils, sous le nom des « Ets Fillaudeau Fils », de 1959 à 1985. L´atelier est délocalisé au 12 rue Georges Raymond, puis au 4 rue Saint-Exupéry.
La Société SEMAC est née en 1972, de l´association entre René Gerfault, patronnier modéliste et Raymond Durand, représentant en fournitures pour chaussures. Ils installent leur entreprise dans les locaux de l´ancienne usine Lecoussis, 74 rue des Mauges. Ils emploient alors six ouvriers. En 1978, ils délocalisent leur atelier dans de nouveaux locaux dans la zone de la Courbière. En 1987, ils emploient 20 salariés. La société fusionne avec une entreprise concurrente, Raimbault (Jallais). Les deux anciennes sociétés sont gérées par le Groupe Mapa-Huntington. Ce dernier concentre la totalité des activités sur le site de Jallais.
L´usine de chaussures de Roger Girardeau est en activité entre 1946 à 1948, dans des locaux rue des Dames (disparu).
L´usine de chaussures Guilbaud-Métayer s´installe en 1933, aux numéros 58 et 60 rue des Mauges. En 1934, Pascal Métayer crée sa propre entreprise au rue de Vendée, jusqu´en 1953.
L´usine de chaussures d´Henri Coiffard est en activité de 1946 à 1948, rue du Poirier (disparue).
L´usine de chaussures Henri Doisy est en activité de 1946 à 1948, au 68 rue Choletaise (disparue).
L´usine de chaussures Huchon est fondée en 1919, par Louis Huchon et Jules Plè, sous le nom de « Maison Plè et Huchon », qui devient en 1920, la "Maison Louis Huchon"
, après le départ de son associé, puis « Huchon et Manceau », en 1922, suite à une nouvelle association avec Gaston Manceau. L´atelier est installé dans un bâtiment situé au 27 rue Choletaise.
En 1932, Gaston Manceau quitte l´affaire, laissant l´entreprise à Louis Huchon et ses enfants Louis et Henri. A partir de 1975, l´usine se trouve en difficulté et ferme en 1979.
L´usine de chaussures Hy est fondée par Eugène Hy en 1883. L´atelier se situe à la Venelle de l´Action. En 1887, il emploie 200 ouvriers dans l´atelier et à domicile. Il décède le 30 juin 1896 à 32 ans. Elle est reprise par plusieurs actionnaires.
L´usine de chaussures de Jean Benoît est en activité de 1934 à 1936, rue des Mauges (disparue).
L´usine de chaussures de Paul Landreau est en activité à partir de 1938, au 36 rue des Mauges (disparue).
L´usine de chaussures Laure Frères est installée en 1946, dans des locaux situés au numéro 13 rue de Vendée, en fond de parcelle. L´entreprise se spécialise dans la fabrication de chaussons cuir et feutre, puis de pantoufles cousues retournées. En 1957, Constant Laure décède. Gabriel Laure continue seul l´affaire jusqu´en 1953.
L´usine de chaussures Lautour-Pohu est en activité à partir de 1930, au 16 rue des Dames.
L´usine de chaussures Lecoussis-Lumeau est née en1946, de l´association d´Epaminondas Lecoussis, ancien contremaître de la société Chupin-Repussard et d´Henri Lumeau, ancien sabotier et chauffeur de la société Chupin-Repussard. Ils installent leur premier atelier au 11 rue du Commerce. En 1955, ils déménagent en faveur des locaux de l´ancienne usine d´Edouard Mabit, au 6 rue Marie Curie. Ils emploient alors une vingtaine d´ouvriers. En 1964, ils déménagent à nouveau, pour les locaux de l´ancienne usine de Marcel Doizy, 4 rue Saint-Exupéry. Entre 1960 et 1970, la fabrique compte une cinquantaine de salariés. L´entreprise est reprise par Jacqueline, Jean-Pierre Lecoussis et Robert Lumeau. En 1984, la famille Lecoussis reprend seule l´affaire, jusqu´à sa fermeture en 1986.
Parallèlement, dans les années 1950, Epaminondas Lecoussis crée sa propre entreprise, installée au 74, rue des Mauges. Connue sous la marque « Olympe » cette entreprise est en activité jusqu´en 1959.
L´usine de chaussures Lefort-Ripoche est en activité à partir de 1930, au boulevard du Roi René.
L´usine de chaussures Lumeau-Pasquet est née en 1985, de l´association de Robert Lumeau, après avoir quitté l´entreprise Lecoussis-Lumeau et de Serge Pasquet. Ils installent leur atelier dans des locaux situés au 80, rue de Vendée et reprennent la fabrication de mocassins avec une dizaine de personnes. En 1990, suite à un accord avec l´entreprise SNEP du Groupe Pindière, ils s´installent au 4 rue Saint-Exupéry dans les anciens locaux de l´entreprise Lecoussis-Lumeau, rachetés par Pindière. Le site est fermé en 1994.
L´usine de chaussures Mabit-Pohu est en activité à partir de 1935, au 6 rue Marie Curie.
L´usine de chaussures Henri Doizy ou la Macairoise est la première usine de chaussures de Saint-Macaire-en-Mauges. Elle est créée en 1879, par Henri Doizy, rue du Prieuré (disparue). La production est dans un premier temps à domicile. En 1880, il emploie 30 à 40 personnes, puis 200 personnes en 1887, et jusqu´à 400 salariés en 1914. A sa mort, son fils Jean reprend la suite de 1916 à 1928, sous le nom de Société Bordais et Audureau-Doizy. François Bordais reprend la suite jusqu´à son décès en 1934. L´affaire est reprise par François Bordais fils puis Jean Doizy, sous le nom de Macairoise. L´activité cesse en 1958.
L´usine de chaussures Martin Bochereau - Francis Barbé est fondée en 1920. Le premier atelier (disparu) compte 20 à 30 personnes. En 1928, la société construit une nouvelle usine au 4 rue Saint-Exupéry plus grande et plus confortable. En 1934, Francis Barbé et Martin-Bochereau se séparèrent, mettant fin à l´activité.
Francis Barbé crée une nouvelle entreprise, au 31 rue Saint-Louis. Sa société est prospère jusqu´en 1971. Il développe deux succursales pour la piqûre à Clisson (44) et à Cossé-d´Anjou (49). L´entreprise est reprise en 1971, par la SNEP-Carline (Groupe Pindière).
L´usine de chaussures Angèle Meillerais est en activité entre 1930 et 1948, au 34 rue d´Anjou.
L´usine de chaussures Pasquier (étudiée), est créée en 1898, par Joseph Pasquier. Il produit des godasses, des sabots et des chaussons avec la confection d´environ 1 200 paires quotidiennes. En 1918, la partie sabots est cédée à M. Branger et la partie galoches à Pierre Sourice. La Société Pasquier Frères et Cie devient l´une des principales productrices de pantoufles des Mauges. La direction est assurée par les descendants de Joseph Pasquier et par Emmanuel Ménard jusqu´à sa fermeture en 1978.
L´usines de chaussures Pindière, a pour origine, un premier atelier, situé au 1 rue Choletaise, fondé en 1917, par Pierre Durandeau, bottier à Paris. En 1922, Pierre Durandeau cède son atelier à Charles Dehais. En 1931, l´atelier compte 15 personnes, qui produisent des pantoufles cuir et des bottes hongroises. En 1955, Pierre Chupin reprend la société et installe l´atelier au 72 rue Choletaise (disparu). L´entreprise fusionne avec le Groupe Pindière, dont Pierre Chupin prend la direction. L´usine Pindière s´installe dans des locaux de la zone industrielle de la Courbière, avenue de l´Europe.
L´atelier de chaussures Pinoteau est en activité entre 1945 et 1951, au 18 rue Lamartine.
L´usine de chaussures Pionneau Frères, est créée entre 1948 et 1949 par André et Emmanuel. L´atelier est dans un premier temps installé au 77 rue du Commerce, puis en 1950, au 34 rue Victor Hugo. En 1960, ERAM rachète l´entreprise.
La société Marçais-Chupin (étudiée) créée durant la Première Guerre Mondiale, devient en 1928, la Société Repussard-Chupin, noms des deux cofondateurs Auguste Repussard et Georges Chupin. Entreprise de grande ampleur, elle est à l´origine de plusieurs usines (Beaupréau, Gesté, Fief Sauvin, les Herbiers, Saint-Crespin-sur-Moine). L´établissement compte à son apogée plus de 110 ouvriers et exporte vers des pays sous mandat français tels que la Tunisie, l´Afrique Noire, La Réunion et Madagascar. Durant la Seconde Guerre Mondiale, l´usine est très affaiblie dans son fonctionnement. La société perdure sous la direction des descendants Repussard et Chupin, jusqu´en juin 1969, où suite à des difficultés internes, la société cesse définitivement toute activité.
L´usine de chaussures Robert est en activité de 1946 à 1948, rue Choletaise (disparue).
L´usine de chaussures Sechet est en activité de 1929 à 1937, au 16 rue Choletaise (disparue).
L´usine de chaussures Soulard-Guittet est fondée par Louis Guittet et Joseph Soulard en 1922. Ils s´installent dans un atelier au 21 rue Choletaise (disparu), où travaillent 30 ouvriers. En 1937, Louis Guittet quitte l´association et Joseph Soulard continue seul l´affaire.
Louis Guittet, crée un nouvel atelier au 44 de la rue des Mauges, avec deux ouvriers. Ses fils, Louis et Jacky, reprennent l´affaire et la développent. L´entreprise loue un bâtiment au 58 de la rue de Bretagne, ancienne usine Chauviré. Puis en 1964, elle fait construire une nouvelle usine au 26 rue François Bordais. Elle compte jusqu´à 103 employés. L´entreprise Guittet cesse son activité en 1988.
L´usine de chaussures Tricoire-Marchais, située au 6 rue Pasteur, est née en 1929, de l´association de Jules Tricoire et Henri Marchais, ouvriers en chaussures chez Pasquier Frères. Elle s´installe au 6 rue Pasteur. Elle est reprise en 1932, à la société Pierre Chauviré & Cie.
Henri Marchais créée sa propre entreprise en 1932, dans un bâtiment situé au 25 rue du Commerce. Elle est reprise par la suite par Joseph Blanloeil de 1946 à 1960.
L´usine de chaussures Viau est en activité de 1956 à 1987, au 15 rue Jeanne d´Arc.
L´agroalimentaire.
Le moulin de Grimault, est situé sur la Moine, sa présence est attestée dès 1834, son implantation daterait du XIIe siècle. Il est encore en activité en 1946.
Le travail du bois.
La saboterie Branger est située rue du Commerce (disparue). Elle compte 3 à 4 employés. Elle cesse son activité dans les années 1960.
La saboterie Maugeais est située rue du Commerce (disparue). Elle cesse son activité en 1945.
La saboterie Pasquier est située dans la venelle de L´Action. Son propriétaire Joseph Pasquier abandonne progressivement cette activité en faveur de la fabrication de chaussures.
Les carrières.
La carrière de granite rose, au Grand-Bois-Girard, est la propriété de la famille Lambilly, l´exploitation est assurée par la famille Maupillier de 1835 à 1950, puis par Emile et René Grolleau. L´exploitation emploie une dizaine d´ouvriers. La taille est réalisée dans un atelier rue Marie Curie. Dans les années 1959-1960, la carrière est électrifiée ce qui permet le polissage et le sciage sur place. L´exploitation du site cesse en 1994.
La carrière de granite rose, de Varenne, est ouverte en 1870, par Alphonse Rousseau. L´exploitation modeste est assurée en 1931, par son gendre M. Busson et ses enfants, Pierre et André. La taille se fait dans des ateliers de la rue Montmartre. Au décès des frères Busson, en 1971 et 1972, la carrière est cédée àM. Berson.
Travaux publics.
L´entreprise Chupin-Vigneron (étudiée) est née de l´association, vers 1931, de Louis Chupin et son beau-frère, Armand Vigneron. Dans un premier temps il s´agit d´une entreprise de transport. L´activité se diversifie dans l´exploitation de carrières. Après le décès, en 1949, de Louis Chupin, ses fils Jean et Louis reprennent l´affaire avec Armand Vigneron. L´entreprise profite pleinement des Trente Glorieuses et de nombreuses commandes publiques. En 1934, après le départ d´Armand Vigneron, la société prend le nom de "Société Chupin". L´entreprise continue son développement et s´engage dans la promotion immobilière. A son apogée, au début des années 1970 l´entreprise emploie 600 salariés. En 1978, l´entreprise Belges la SEMICO reprend la société, qui devient la SCTP, "La Société Choletaise de Travaux Public". Un an après l´entreprise dépose le bilan. La STCP est reprise par "La Société Bourdin et Chaussée de Nantes" qui crée la "Société d´Etudes et de Réalisation de Travaux Publics" Cette dernière est basé au 80 rue La Choletaise. Elle est intégrée au Groupe Guintoli (Arles).
Contractuelle de mai à août 2017.