• enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Hôtels de voyageurs de la commune de La Baule-Escoublac
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Collection particulière

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Aires d'études
    Patrimoine balnéaire
  • Adresse
    • Commune : La Baule-Escoublac

Vers 1845 les bains de mer se sont développés d'abord vers le Pouliguen et le vieux Pornichet car les villégiateurs y trouvaient un logement chez l'habitant. Avec le projet de la ligne de chemin de fer un premier hôtel est construit à Pornichet les Pins en 1860 (alors commune d'Escoublac), puis vers 1885 les premiers grands hôtels (Mauspha, plage Benoît ; Grand Hôtel de l'Océan, Pornichet-les-Pins ; Hôtel Weller et Hôtel des Pins, la Baule) attirent beaucoup de monde tant et si bien que dans les années 1890-1900 se construisent moult bâtiments avec vue sur mer (Grand Hôtel de la Baule, Splendid Hôtel ; Fleurs de France, Hôtel Royal, projet Majestic Hôtel au Pouliguen...). Après la Grande Guerre, les lotissements se développent (la Baule-les-Pins et autres entités) et les hôtels sont construits non plus devant la mer mais sur les grands axes ou dans les lotissements (Impérial ; Bellevue Building, Pavillon bleu, Marini, Sylphes, Palmiers, du Bois, des Dunes, Palmeraie, Cecil, Lutetia...) ou d'autres sont réhabilités et agrandis (Saint-Christophe, Riviera, Continental, Splendid, Royal, Adriana, Concorde, Pavillon des Fleurs). Sur le front de mer quelques nouveaux apparaissent (Morgane, Adriana, Majestic) seul François André en 1926 réalise non pas un hôtel mais un palace face mer (L'Hermitage) qu'il combine avec une villa agrandie en hôtel (Castel Marie-Louise). La population estivale est surtout attirée par la Baule malgré quelques hôtels sur les communes limitrophes de Pornichet et du Pouliguen. L'imaginaire des hôteliers est rempli de référence stylistique propre à satisfaire tous les villégiateurs, parfois grands de ce monde tout a fait aimables parfois petits marquis désagréables, et à les attirer loin des villes polluées pour les détendre. Les bâtiments combinent alors une symétrie (magnifiante) et esprit campagne (détendant) pour satisfaire et l'ego de ces personnages et les besoins d'évasion de ces mêmes gens.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle
    • Principale : 2e quart 20e siècle

Généralement bâti en moellons de granit, ils sont aussi recouverts d'enduit avant 1900 puis systématiquement après. La toiture est recouverte d'ardoise avec parfois une verrière (Hôtel Royal). Un faux pan-de-bois orne souvent après 1925 les dessous de toiture. Les petits hôtels et pensions possèdent en général trois niveaux de plancher. Le Majestic, l'Hôtel Royal et L'Hermitage montent à sept niveaux.

  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 19 957
    • repérées 36
    • étudiées 20
Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
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