Il s'agit des dimensions de la niche actuelle. La hauteur correspond au sol actuel. La profondeur a été prise de mur à mur. A l'origine, elle devait être légèrement supérieure à celle-ci. La peinture est conservée sur une hauteur de 140 cm.

Un jugement dernier est peinte sur le mur du fond. Le Christ en placé en figure centrale. Il est accosté de deux anges soufflant de longues trompes pour annoncer la résurrection des morts. Ils précèdent un groupe de saintes sur la gauche et un de saints sur la droite. Dans ce dernier, saint André et saint Laurent sont identifiables grâce à l'attribut de leur supplice, la croix en sautoir et le gril. Au pied du groupe des saintes, un homme se devine les mains jointes. Il peut être à la fois le donateur et le défunt enterré dans l'enfeu. Un phylactère couvert d'inscriptions l'accompagne. Derrière lui, saint Pierre accueille les âmes des justes que survole un petit ange. En pendant, au côté droit, la présence de réprouvés poussés par un ange semble avoir été peint.

A la voûte, deux anges portent des instruments de la Passion. Celui de gauche présente la croix et les trois clous, celui de droite la colonne et le fouet. Selon l'espace restant, ils devaient être accompagnés de deux autres anges. Au registre inférieur, la lapidation de saint Etienne est reconnaissable sous celui de droite. La scène du même niveau à gauche n'est pas identifiée.

Deux inscriptions peintes sur phylactère sont présentées en plusieurs segments de part et d'autre du Christ. Celle de gauche part du donateur ou défunt agenouillé. Sur la gauche, les mots "... maria dei ... salvati ..." et "cristi patris qui" ont été identifiés.

Une inscription courant sur trois ou quatre lignes avait été peinte sous la retombée gauche de la voûte. Elle donnait sans doute l'identité du défunt.

La partie inférieure a disparu. La couche picturale de la partie supérieure est usée, lacunaire et couverte de griffures et parfois de graffiti. La peinture est noircie de manière dense sur l'ensemble de la surface.