• enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison dite villa balnéaire Castel François-Marie, 15 avenue Marguerite-Jean
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Pavie
  • Adresse 15 avenue Marguerite-Jean
  • Cadastre 2004 AD 15
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa balnéaire
  • Appellations
    Castel François-Marie
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Cette villa "bretonne" (cf. typologie) a été dessinée par l'architecte baulois Paul-Henri Datessen vers 1930. Il la publie dans le recueil d'architecture "L'encyclopédie architecture" en 1931, dans la revue "L'Illustration" du 20 mai 1939 et dans la revue "Les Echos de la Baule" en 1932. Les plans sont consultables aux archives départementales de Loire-Atlantique : 169 J 66.

Plan allongé avec rez-de-chaussée et deux étages. Cette villa "bretonne" (cf. typologie) est implantée au milieu d'une parcelle triangulaire bordée au nord par l'étier du Pouliguen. La toiture est en ardoise et les murs sont recouverts d'enduit sauf le soubassement en moellons de granite. Les linteaux droits des ouvertures sont en granite taillé. La façade principale est exposée au sud-est. A l'est un pignon découvert à rampant dissymétrique forme avant-corps et est percé dans les combles par un oculus et, entre les deux crossettes en granite taille, par une fenêtre et un châssis. Au rez-de-chaussée, une fenêtre et une porte d'entrée plein-cintre sont axées sur les deux ouvertures de l'étage. A l'ouest un pignon dissymétrique découvert est percé par une fenêtre située à mi étage entre les deux fenêtres de l'autre pignon. Au rez-de-chaussée une baie libre plein-cintre sous cette fenêtre donne accès au garage ouvert. Deux petites ouvertures carrées s'interposent entre cette baie et un contrefort en granite taille tout à l'ouest. Entre les deux pignons un escalier démarre de la terrasse au-devant de la villa et monte à une véranda soutenue par un pilier carré avec chapiteau en granite taille. Tout à l'est en retrait de cette façade, une porte-fenêtre ouvre sur une véranda couverte d'ardoise et soutenue par un mur à contrefort percé d'une baie vitrée plein-cintre. Le mur gouttereau de la façade sud-est est encadrée par deux contreforts en granite taille et percée par deux baies libres plein-cintre accédant au garage ouvert. Les combles sont éclairés par une lucarne percée d'une fenêtre encadrée par deux châssis.

  • Murs
    • granite
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • noue
    • pignon découvert
  • Typologies
    breton
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation

Documents d'archives

  • Archives départementales de Loire-Atlantique. Fonds Datessen, 169 J 66.

Bibliographie

  • Encyclopédie de l'architecture. Constructions modernes. Paris : éditions Albert Morancé, 1931, tome 4.

    pl. 77
  • Les Echos de La Baule, 23 juillet 1932, n° 15.

    p. 13
  • L'Illustration, 20 mai 1939, n° 5020.

Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1999
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général