Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée depuis 2017.
- inventaire topographique, Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de la Vendée
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
-
Commune
Maillé
-
Lieu-dit
Saint-Nicolas
-
Adresse
2 rue de la Bougraine
-
Cadastre
1835
A
594
;
2020
ZA
961
-
Dénominationsferme
-
Parties constituantes non étudiéescour, grange, étable
Aucune construction ne figure à cet emplacement sur le plan cadastral de 1835. Une ferme appartenant à Augustin Simonneau époux Laurent, apparaît en 1863 sur des plans des abords du cimetière alors en cours de création. La ferme est agrandie en 1883-1885, prenant son aspect actuel. Elle passe ensuite aux filles, célibataires, d'Augustin Simonneau, Georgette, Angèle et Blanche.
La ferme apparaît ensuite dans la querelle qui oppose, dans les années 1890, l'Etat à la municipalité de Maillé au sujet de la création puis de la localisation d'une école publique de filles, le premier souhaitant obliger la seconde à ne plus confier cet enseignement communal à l'école privée des religieuses (actuelle école Saint-Pient). Le 20 janvier 1896, à la demande de l'Etat, l'architecte Louis Brochet, de Fontenay-le-Comte, établit un projet d'implantation de l'école des filles dans les locaux occupés par la mairie-école des garçons (rue de la Poste), et de transfert de l'école des garçons dans la propriété en cours d'acquisition auprès des demoiselles Simonneau. La propriété comprend le logis, des dépendances, une cour, un jardin et un verger clos de murs et de haies d'aubépines. Le logis sera aménagé en logement d'enseignant, avec, au rez-de-chaussée, un grand salon parqueté en chêne, un vestibule carrelé, une cuisine et un cellier cimenté, une buanderie, et à l'étage, deux grandes chambres à coucher et un grand cabinet de toilette. Le logement de l'instituteur adjoint sera créé dans l'aile ouest du logis. Un bâtiment comprenant deux salles de classes, ainsi qu'un préau couvert et des latrines seront construits à l'extrémité sud du jardin. Chaque classe aura 8 mètres de long sur 7 de large, et sera éclairée par 8 grandes fenêtres.
Mais quelques mois plus tard, en mai 1896, les élections municipales ramènent à Maillé une majorité conservatrice hostile au projet. Le nouveau conseil municipal, emmené par le maire Théophile Simonneau (cousin des demoiselles Simonneau), juge le logement d'enseignant trop éloigné des salles de classes, et la propriété trop proche du cimetière. Il préfère établir l'école des filles dans l'école des garçons, et transférer celle-ci dans de nouveaux locaux à construire en face, au sud de la rue de la Poste. Toutefois, l'Etat décrète en septembre 1897 la laïcisation de l'école communale des filles de Maillé, dès lors retirée aux religieuses, et la nouvelle école laïque, dirigée par Mlle Coirier, emménage dans la propriété Simonneau le 4 octobre 1897. Le mobilier scolaire présent dans l'école des religieuses est aussi transféré là. Les discussions sur la localisation des deux écoles durent encore plusieurs années, et ce n'est qu'en 1902 qu'est construite la nouvelle école des garçons, laissant sa place à l'école des filles qui quitte donc l'ancienne propriété Simonneau pour la rue de la Poste.
-
Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
L'ancienne ferme occupe l'angle formé par la rue Saint-Nicolas et la rue de la Bougraine, sur l'une des parties les plus hautes du bourg. Elle comprend le logis, au sud, perpendiculaire à la voie, deux ailes en rez-de-chaussée de part et d'autre, et enfin d'anciennes dépendances (grange, étable, fenil ?) au nord de la cour. Le logis, couvert d'un toit à croupes que souligne une corniche, possède un étage. Sa façade présente trois travées d'ouvertures, réparties symétriquement autour de la porte centrale. Les appuis des baies sont saillants, et les pleins de travées sont appareillés.
-
Murs
- calcaire moellon enduit
-
Toitstuile creuse
-
Étages1 étage carré
-
Couvrements
-
Élévations extérieuresélévation ordonnancée
-
Couvertures
- toit à longs pans croupe
-
TypologiesFerme à bâtiments jointifs ; 3
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de la Vendée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de la Vendée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de la Vendée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de la Vendée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de la Vendée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de la Vendée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de la Vendée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Conseil départemental de la Vendée
Documents d'archives
-
Archives départementales de la Vendée ; 1 O 410. 1836-1906 : construction et travaux aux écoles de Maillé.
-
Archives départementales de la Vendée ; 3 P 1460 à 1465, 3578, 3579 (complétés par les registres conservés en mairie). 1836-1914 : état de section et matrices des propriétés du cadastre de Maillé.
-
Archives départementales de la Vendée. 1 T 472. 1882-1907 : écoles primaires de Maillé.
-
Archives départementales de la Vendée ; 1 T 1849. 1817-1939 : fonctionnement des écoles primaires de Maillé.
Documents figurés
-
Plan cadastral de Maillé, 1835. (Archives départementales de la Vendée ; 3 P 132 ; complété par l'exemplaire conservé en mairie).
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée depuis 2017.
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée depuis 2017.