Deux propriétés différentes et leurs importants bâtiments apparaissent à cet emplacement sur le plan cadastral de 1835, l'une dans l'angle formé par la rue des Tombeaux et la rue de la Crie, à l'ouest, l'autre, appelée la Boutrie, plus à l'est. La première appartient alors à Jean Desmier, la seconde à la veuve de Pierre Duvergier. Le cadastre mentionne une première reconstruction en 1852 pour Pierre-François Giraud. L'ancienne ferme dans l'angle ouest est démolie en 1869 pour Julien Giraud, et la ferme à l'est la même année pour Pierre André Soulice et Auguste Vilain. L'ensemble des bâtiments, réuni, fait sans doute place aux bâtiments actuels à cette époque. Les communs et l'écurie, à l'ouest, semblent plus récents, probablement de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe. Au XXe siècle, la propriété a appartenu à M. Gognard, marchand de vins.