L'emplacement occupé par le calvaire apparaît sur le plan cadastral de 1835. Il s'agit alors d'un jardin appartenant à la fabrique paroissiale. Lors de la séparation des Eglises et de l'Etat en 1905, le jardin (sur une partie duquel est aussi construite la sacristie) est saisi par la commune puis vendu le 16 octobre 1910. Il est alors racheté par Louise Bouchand, veuve d'Alexandre Soulisse. Réalisé par Paul Maché, sculpteur à Niort, le calvaire est bénit le 12 novembre 1911. A l'origine, il était entouré par une clôture en ferronnerie. Le calvaire est restauré à l'occasion de la mission religieuse organisée du 9 février au 2 mars 1930. Pour son inauguration, organisée au dernier jour de la mission, une procession a lieu malgré l'interdiction municipale en cours depuis 1894. Le 26 décembre 1933, l'association diocésaine de Luçon achète le calvaire et son emplacement à l'abbé Paul Vigué, professeur à Paris (qui en avait hérité de la veuve Soulisse).