Une ferme apparaît déjà à cet emplacement sur le plan cadastral de 1835. Elle appartient à la veuve de François Bouhier. Le plan montre aussi que le port Jésus, plus long qu'aujourd'hui, avançait jusqu'au pied de cette ferme. Le cadastre de 1889 situe là une forge, le tout appartenant alors à Jean-Louis Pellerin, demeurant à Château-Musset. Cette forge est abandonnée dès 1890 et transformée en dépendance, de même qu'une partie du logis en 1908. Selon le cadastre, le logis est reconstruit trois ans plus tard, en 1911, pour le compte de Louis Gibaud (1853-1930), cultivateur, époux de Marie-Louise Deniau. Il est probable toutefois que des éléments plus anciens ont été conservés : la façade du logis porte la marque de deux étapes de construction.