Dossier d’œuvre architecture IA85002876 | Réalisé par
Suire Yannis (Contributeur)
Suire Yannis

Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée à partir de 2017.

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  • inventaire topographique, Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
Eglise paroissiale Saint-Guy de Damvix
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
  • Commune Damvix
  • Lieu-dit Bourg
  • Adresse rue du Centre
  • Cadastre 1835 C 1439  ; 2022 AH 130

L'église de Damvix fait partie des biens donnés le 10 mars 1010 par Guillaume le Grand, comte de Poitou, à l'abbaye de Saint-Maixent. Le 27 avril 1110, une bulle du pape Pascal II, confirmant les possessions de ladite abbaye, mentionne l'église "sanctorum Viti et Modesti et Crescentiae de Duumvir" (l'église est en effet vouée à saint Guy et ses parents adoptifs, saints Modeste et Crescence, représentés sur la verrière de la baie d'axe du choeur). Si l'on ne sait rien de cet édifice médiéval, l'église de Damvix apparaît en piteux état au lendemain des guerres de Religion, comme en atteste la visite effectuée le 4 septembre 1601 par Jehan Collart, vicaire général de l'évêché de Maillezais : "ladicte église n'ayant rien entier, sinon que trois murailles entières et la quatriesme rompue, toutte descouverte, fors et excepté sur le coeur qui est couvert de rousche."

Reconstruire ou transférer l'église : une première polémique en 1845-1846

L'église que celle-ci a remplacé figure sur le plan cadastral de 1835. Orientée de la même façon, elle apparaît plus courte et plus étroite, et encore plus étroite dans sa partie est. Une ruelle la longe déjà au nord, d'où part un autre passage (en arrière des actuels 1 à 7 rue du Centre) qui la relie au cimetière alors situé au nord.

Après la Révolution et le Concordat de 1801, l'église de Damvix reste longtemps sans curé attitré et elle est desservie par les curés des paroisses voisines. Le premier curé nommé à Damvix est l'abbé Delavaud, de 1830 à 1833, mais plusieurs périodes de vacances du poste se succèdent ensuite jusqu'en 1850. Tout au long du XIXe siècle, la question de l'état de l'église et de sa reconstruction est l'objet de vives polémiques entre la paroisse et le curé d'une part, la municipalité de Damvix, souvent hostile, d'autre part. Dès 1838, l'abbé Foucher, curé depuis peu, se plaint de l'état de l'église et aussi de "la cabane qu'on lui a donnée pour presbytère". Il est en conflit avec la commune qui lui reproche d'avoir fait murer une porte dans l'église, sans autorisation, en plus d'avoir fait reprendre la couverture du bâtiment et fait ouvrir deux nouvelles croisées. Un autre contentieux s'élève au sujet du déplacement de la chaire et de réparations dues à de mauvaises manipulations lors de cette opération. Au début des années 1840, une autre polémique secoue le conseil de fabrique sur la question des droits de bancs dans l'église.

La question de la restauration ou de la reconstruction de l'église est fermement posée par le conseil de fabrique en 1846. Accolée à des auberges bruyantes, et trop éloignée du presbytère que la commune vient d'acquérir, l'église doit être, selon les membres du conseil, déplacée à l'ouest, auprès du presbytère (à l'angle entre la rue de la Garnauderie et la rue de l'Ecole des Filles). Or la municipalité s'y oppose, préférant une reconstruction in situ dont elle confie le projet à l'architecte fontenaisien Auguste Garnereau. Celui-ci (auquel on a déjà fait appel pour la mairie-école et le presbytère) présente ses plans et devis le 22 décembre 1845. D'un montant de 13 650 francs, il prévoit une église plus grande que l'ancienne, élargie vers le sud et allongée vers l'est. Longue de 21 mètres et large de 13, elle présenterait un plan basilical, avec une nef encadrée de deux bas-côtés et prolongée d'un chœur en hémicycle et voûté en cul-de-four, avec une sacristie à l'arrière. La voûte de la nef et celle du chœur seront en briques enduites de plâtre gris, enduit également pratiqué sur les lattes en bois de sapin prévues pour les plafonds des bas-côtés. Le sol sera dallé en pierre de taille de Niort. Garnereau propose aussi le décor du chœur (soubassement, colonnes, corniche...). A l'ouest, une première travée, surmontée d'un petit clocher de trois mètres de haut, comprendrait l'entrée centrale, les fonts baptismaux au nord et un escalier à vis au sud.

Le 4 novembre 1846, le sous-préfet de Fontenay-le-Comte explique dans une lettre au préfet que cette option est préférable au transfert de l'église souhaité par la paroisse, l'emplacement de l'ancienne église étant l'un des plus hauts du bourg, "ce qui est important dans un pays marécageux et excessivement humide", rappelle-t-il. Il explique aussi que le curé, l'abbé Louis Vion, nommé en 1845, est déjà parti, déplacé par le diocèse car en trop forte opposition avec la municipalité.

Un bras de fer entre l'Eglise, l'Etat et la municipalité sur la nouvelle église, 1848-1851

Si la paroisse finit par renoncer au transfert de l'église près du presbytère, la reconstruction in situ soulève une nouvelle difficulté, encore plus importante. La nouvelle église devant être plus grande que l'ancienne (elle sera notamment plus large et empiètera davantage vers le sud), il faudrait acheter, entre autres, une maison voisine, au sud, appartenant à François Martin : servant de cabaret, certaines de ses ouvertures donnent sur l'église, distante d'un mètre seulement. Sans attendre, les travaux de reconstruction sont adjugés le 4 mars 1848 à Jacques Martin, entrepreneur maçon à Damvix. Or des habitants s'opposent à la vente et la démolition de l'auberge, et un second projet de reconstruction est commandé à l'architecte Garnereau par la municipalité. Pourtant opposé à l'idée, Garnereau le présente le 16 avril. D'un montant ramené à 9538 francs, ce projet ne nécessiterait plus l'acquisition de l'auberge voisine. L'église présenterait un simple plan rectangulaire, de 16 mètres de long (comme l'ancienne) sur 8 de large (contre 5,70 pour l'ancienne), avec une façade occidentale à fronton, une nef unique à trois travées et un chœur hémisphérique entouré d'une petite sacristie. Le clocher de l'ancienne église serait conservé dans l'angle nord-ouest du nouvel édifice.

Le 22 juillet, l'évêque de Luçon écrit au préfet pour se plaindre de cette nouvelle option jugée insuffisante et rappeler l'urgence de reconstruire une église qui menace de s'effondrer à tout moment. Il est soutenu par Garnereau lui-même qui, dans un rapport présenté le 26 août, fustige le second projet qui lui a été demandé et qu'il a pourtant rendu, l'estimant insuffisant au regard de la démographie communale. La situation s'envenime, des menaces sont proférées, on se déchire aussi sur la conservation ou non du clocher. Le maire, M. Pizon, et une partie du conseil municipal finissent par démissionner. Le 3 septembre, un nouveau maire, François Bonneau est élu. Le 10, à la demande du sous-préfet et à la suite de la lettre de l'évêque, le conseil municipal examine de nouveau la question, rapport de Garnereau à l'appui. Or, il confirme le second projet pourtant rejeté par l'évêque et l'architecte. Le 24, le conseil municipal entend l'entrepreneur Jacques Martin, lui présentant cette confirmation. Les 13 septembre et 26 novembre, deux pétitions s'opposent à la démolition du clocher prévue dans le premier projet. Le 3 octobre, l'évêque écrit de nouveau au préfet pour réclamer le début des travaux et annoncer qu'à compter du 31 octobre, elle sera interdite d'accès s'ils n'ont pas commencé. Le maire menace le préfet de démissionner si on impose le premier projet. Le 5 février 1849, une expertise est confiée à l'architecte départemental Jean-Firmi Lévêque. Il insiste tout d'abord sur l'état de ruine de l'ancienne église qui comprend une seule nef de 5,70 mètres de large, une petite sacristie et un clocher, lequel est le seul à avoir conservé l'aplomb de ses murs. Surtout, il confirme l'insuffisance, à ses yeux, du second projet. Le bras de fer se poursuit pourtant avec le maire François Bonneau qui refuse de procéder aux acquisitions des bâtiments et parcelles nécessaires pour l'agrandissement de l'église.

L'Etat finit par passer outre l'avis de la municipalité : en mai, le préfet délègue l'architecte Garnereau pour effectuer les acquisitions en son nom, conformément au premier projet. Le 5 juin, la maison de François Martin est achetée et les travaux peuvent enfin commencer, là encore suivant le premier projet. Un local est aménagé dans un hangar du presbytère pour accueillir les offices. Le 4 mai 1850, l'entrepreneur Jacques Martin ne pouvant plus les assumer seul, un autre entrepreneur, Jean Gourribon, charpentier à Marans, lui est adjoint. En août, les murs et la charpente sont achevés. En novembre, il ne reste plus qu'à placer portes, fenêtres et dallage. Les travaux sont cependant suspendus peu après. En août 1851, sans doute pour des raisons de coût, Garnereau livre un devis complémentaire qui prévoit non plus une voûte pour la nef mais un tillis en bois de sapin. La bénédiction de la nouvelle église est réalisée par l'évêque de Luçon le 19 mai 1851. Elle reste toutefois dans un état provisoire.

Une église agrandie (1865) puis dotée d'un nouveau clocher (1877)

En 1853, le conseil de fabrique demande instamment à la commune de procéder à la fin du chantier, suspendu depuis deux ans, requête réitérée en 1856, d'autant que le nombre croissant de fidèles, oblige à en laisser souvent à l'extérieur, notamment les jours de fêtes. Le 25 mars 1854, lors de sa visite pastorale, l'évêque de Luçon constate notamment que le lambris prévu a bien été posé au-dessus de la nef et des bas-côtés, mais pas au-dessus du chœur. Un mois plus tard, le 25 avril, Garnereau présente un devis complémentaire pour les corniches des bas-côtés, la décoration de la voûte du chœur, en plâtre ou en carton ton pierre, ou bien en bois, ainsi que pour la décoration des autels latéraux.

Mais Il faut attendre 1863 pour que la commune décide d'acheter un terrain situé à l'est de l'église, appartenant à M. Avrard, afin d'allonger encore l'édifice. De nouveau appelé, Garnereau présente son projet d'agrandissement le 2 avril 1864. Il consiste en la démolition des murs et de la charpente du chœur et de la sacristie tels que construits en 1849-1851. La nef et les bas-côtés seront allongés vers l'est, le nouveau chœur, décalé d'autant et en hémicycle comme le précédent, sera prolongé par la nouvelle sacristie. Il sera voûté en cul-de-four, en briques enduites de plâtre. Pour la voûte de la nef et les plafonds des bas-côtés, on conserve le principe d'un tillis en bois de sapin peint. Il est prévu aussi de démolir le petit clocher construit en 1851 mais qui menace déjà de s'écrouler. La pierre de taille utilisée pour la nouvelle construction, proviendra des carrières de Benet ou de la Roche aux Moines. Le montant des travaux s'élève à 5389 francs. L'opération est adjugée le 18 juin 1865 à Jacques Lagrange, entrepreneur à Damvix. L'ancien clocher est démoli les 29 et 30 novembre après que, le 15, un rapport de Garnereau ait alerté sur son état alarmant. Pour l'instant, il n'est pas prévu de le remplacer. Lors de sa visite pastorale du 7 avril 1867, l'évêque de Luçon constate que l'église a été restaurée et agrandie aux frais de la municipalité et de la fabrique paroissiale (5000 francs sur les 8000 requis au final).

Dans les années 1870, la situation se tend à nouveau entre la paroisse et la commune. En 1874 par exemple, le conseil municipal entend obliger le conseil de fabrique à réparer la toiture de l'église ainsi qu'à réparer les murs du cimetière, ce que la fabrique refuse. En 1876, les deux parties s'entendent toutefois pour le financement de la construction d'un clocher dont l'église est dépourvue depuis 1865. Le 12 mai, l'architecte Victor Clair en présente le projet (qui comprend aussi des travaux à l'école des garçons). Il prévoit de reconstruire entièrement la façade occidentale de l'église pour lui accoler un clocher-porche, terminé par une flèche en pierre de taille des Charentes. Le devis s'élève à 20 831 francs. Le projet est approuvé par le conseil municipal le 4 juin, en demandant une aide de l'Etat de 3000 francs. Les travaux de construction du clocher sont adjugés le 19 juin 1877 à Victor Patureaux, entrepreneur à Fontenay-le-Comte. A cette date, une vive polémique entre la paroisse et la commune au sujet des cloches à placer dans le nouveau clocher, a déjà commencé. Ce conflit ne sera résolu que dans l'entre-deux-guerres. En 1888, le conseil de fabrique envisage d'agrandir la sacristie, en achetant un terrain attenant. Il s'agit en fait de doubler la sacristie en enveloppant totalement le chœur. C'est chose faite en 1889. Dix ans plus tard, la tribune est agrandie.

L'église, vouée à saint Guy, est située au cœur du bourg de Damvix, au croisement entre la rue du Centre qui rallie le port, au sud, et la rue de la Garnauderie, axe occidental du bourg. Entourée de près par les maisons et bâtiments voisins, elle est longée au sud et au nord par d'étroites ruelles. A l'ouest, elle ouvre sur un court parvis.

L'église est un exemple d'architecture néo-classique religieuse en Sud-Vendée. De plan basilical, elle comprend une nef et deux bas-côtés en appentis. Seuls les murs de ces derniers sont percés de baies en arc en plein cintre, au nombre de six pour chaque, plus une sur la façade ouest. La première baie à l'ouest surmonte une porte. Le bâtiment se termine à l'est par un chevet plat, percé d'une baie en arc en plein cintre. Au-delà se trouvent les deux petites sacristies, en rez-de-chaussée surélevé et étage de soubassement.

Un clocher-porche s'élève à l'ouest. Construit plusieurs années après le reste de l'église, il s'en distingue par une architecture moins sobre, de style éclectique. Flanqué d'une tourelle qui abrite un escalier en vis en pierre, sous un petit dôme, il comprend quatre niveaux. Chacun est couronné par une corniche moulurée et à modillons, et est marqué aux angles par des pilastres. Seuls les pilastres du dernier niveau possèdent un chapiteau, sculpté de feuilles d'acanthes. Le premier niveau du clocher est percé à l'ouest d'une grande porte en arc en plein cintre, avec clé et sommiers saillants. Une horloge est placée au troisième niveau. Le deuxième et le quatrième niveau présentent d'étroites baies triples en arc en plein cintre, là encore avec clés et sommiers saillants. Au sommet de la tour du clocher, une balustrade en pierre entoure la base de la flèche octogonale, toujours en pierre. Celle-ci est percée de quatre baies aveugles, à fronton triangulaire. Une croix glorieuse et un coq en métal sont fixés au sommet.

On pénètre à l'intérieur par la porte ouest, à travers le clocher-porche. Deux murs séparent la nef et les bas-côtés. Une tribune en métal, soutenue par de fines colonnettes, prend place dans cet espace. La nef et les bas-côtés, pavés en dalles de pierre calcaire, sont ensuite séparés par deux rangées de quatre piliers. Ils soutiennent un entablement en bois et en pierre, sur lequel est fixée une corniche en bois recevant la retombée la fausse voûte de la nef. Celle-ci, en berceau, est formée d'un lambris en bois. Les deux bas-côtés sont, eux, couverts d'un plafond également en lambris. L'ensemble converge vers le choeur, en hémicycle. Voûté en cul-de-four, il est percé d'une porte centrale qui donne accès aux sacristies, au-dessus de laquelle prend place la baie d'axe. Le chœur est encadré, aux extrémités orientales des bas-côtés, de deux chapelles latérales en absidioles.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan massé
  • Couvrements
    • lambris de couvrement
    • fausse voûte en berceau
    • fausse voûte en cul-de-four
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • flèche polygonale
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Protections
    inscrit MH, 2000/11/14

Documents d'archives

  • Bibliothèque nationale de France de Paris ; Ms Latin 4892. 1010, 10 mars : don par Guillaume le Grand, comte de Poitou, d'une forêt et de l'église de Damvix à l'abbaye de Saint-Maixent.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 O 265. 1811-1904 : église, presbytère et cimetière de Damvix.

  • Archives départementales de la Vendée ; Archives historiques du diocèse de Luçon, SM 78. 1838-1901 : correspondance échangée entre l'évêque de Luçon et la paroisse de Damvix.

  • Archives municipales de Damvix ; 5 M 1. 1845-1854 : démolition de l'église et construction d'une nouvelle.

  • Archives municipales de Damvix ; 5 M 2. 1864-1867 : agrandissement de l'église.

  • Archives municipales de Damvix ; 5 M 3. 1865, 15 novembre : rapport d'Auguste Garnereau sur l'état du clocher.

  • Archives municipales de Damvix ; 5 M 4. 1874-1885 : construction d'un nouveau clocher.

  • Archives paroissiales de Maillé. 1841-1895 ; 1921-1967 : registre des délibérations du conseil de fabrique puis du conseil paroissial de Damvix.

  • Médiathèque François-Mitterrand, Poitiers ; fonds Dom Fonteneau, volume XV, p. 531. 1110, 27 avril : bulle du pape Pascal II confirmant les possessions de l'abbaye de Saint-Maixent.

  • Archives départementales de la Vendée ; 4 G 1. 1601, 4 septembre : visite de la paroisse de Damvix par Jehan Collart, vicaire général de l'évêché de Maillezais.

Bibliographie

  • AILLERY, E., abbé. Chroniques paroissiales, 1903-1904.

    tome 5

Documents figurés

  • Cartes postales sur l'église de Damvix, vers 1920-1930. (Archives départementales de la Vendée, 1 Num 1-323-5).

  • Cartes postales sur l'église de Damvix, vers 1930. (Archives départementales de la Vendée, 1 Num 20 1/78).

  • Plan cadastral de Damvix, 1835. (Archives départementales de la Vendée ; 3 P 78).

Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de la Vendée
Suire Yannis
Suire Yannis

Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée à partir de 2017.

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