Photographe au service Patrimoine de la Région de 2022 à 2024.
- inventaire topographique, Forêt de Bercé
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Forêt de Bercé - Montval-sur-Loir
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Hydrographies
la Veuve
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Commune
Villaines-sous-Lucé
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Lieu-dit
le Moulin d'Arthé
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Cadastre
1834
A
392, 393, 482
;
2024
A
432, 593, 595
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Dénominationsmoulin à blé
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Destinationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesgrange, étable, bief de dérivation
Le bâtiment réunissant logis et moulin sous un même faîte pourrait dater du XVIIe siècle au moins, comme l'indique sa disposition en rez-de-chaussée couvert par un toit à forte pente. Il est présent sur le plan cadastral de 1834. Il reste difficile à dater avec précision en raison de l'absence d'éléments sur lesquels s'appuyer (consoles de cheminées en pierres brutes, charpente non vue). Quoi qu'asséché, le bief de dérivation est conservé sur l'emprise qui était la sienne en 1834. Le passage d'une paire à deux paires de meules entre 1860 et 1880 pourrait indiquer une modernisation "à l'anglaise" du mécanisme, dont il ne reste rien aujourd'hui.
La grange-étable semble avoir été reconstruite ou remaniée au XIXe siècle, sur la base d'une partie agricole antérieure à 1834.
Vers 1080-1100, la mense de terre appelée Arthé, située sur le bord de la Veuve (Arthaia super Viduam) est donnée à l'abbaye Saint-Vincent du Mans. Le moulin d'Arthé (Artais) est mentionné en 1612 et son exploitant Michel Chesnier, marchand meunier, en 1620. Il dépend en 1702 du domaine de la baronnie de Lucé.
En 1834, le moulin, alimenté par un bief de dérivation, comprend un bâtiment principal distribué en moulin et maison sous même faite et 2 bâtiments ruraux. Il dépend alors du domaine du manoir de Corbuon. Vers 1860, le moulin consiste en une roue à augets alimentée par une chute de trois mètres et actionnant une paire de meules, une bluterie et une maison d'une pièce. Vers 1880, le moulin compte deux paires de meules. Le moulin est déclaré désaffecté en 1910.
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Période(s)
- Principale : Temps modernes
- Principale : 19e siècle
Le bâtiment réunissant le logis et moulin est implanté perpendiculairement et en contrebas de l'ancien bief de dérivation, dont subsiste une partie du barrage en maçonnerie de pierre ainsi que le vannage. Construit en maçonnerie enduite, il est couvert d'un toit à forte pente. Les chambranles des baies sont en pierre de taille. A l'intérieur, la pièce du logis et la cage de l'ancien moulin sont séparées par une cloison en pan de bois. Il ne subsiste rien du mécanisme. Le bâtiment a été augmenté sur l'emprise de ancienne chute d'eau à la limite des XIXe et XXe siècles.
La grange-étable est construite en moellons enduits avec chaînes d'angles en pierre de taille et présente des baies encadrées de pierre de taille (porte de la grange) ou de briques (porte des étables).
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Murs
- pierre moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
- pierre moellon enduit
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Toitstuile plate
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Étagesen rez-de-chaussée
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Couvertures
- toit à longs pans
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Énergies
- énergie hydraulique produite sur place
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Chercheur associé Pays du Perche sarthois (2008-2016, 2020), Pays Vallée du Loir (2023-2024), Chercheur auprès du Service Patrimoine de la Région des Pays de la Loire (à partir de 2025)
Chercheur associé Pays du Perche sarthois (2008-2016, 2020), Pays Vallée du Loir (2023-2024), Chercheur auprès du Service Patrimoine de la Région des Pays de la Loire (à partir de 2025)