Le territoire étudié étant arrosé par de multiples petits cours d'eau, affluents indirects ou directs du Loir, les moulins à eau ont joué un rôle importants dans l'économie rurale jusqu'au début du XXe siècle voire jusqu'après la Seconde Guerre mondiale pour quelques-uns. 25 moulins à eau figurent sur les cadastres napoléoniens, au début du XIXe siècle, soit par commune : 8 à Beaumont-Pied-de-Bœuf (le Grand Moulin, Huizé, Gué Gilet, les Salles, Mocqueras, Rochemiette, le moulin de Jardrun, le moulin à foulon), 5 à Saint-Vincent-du-Lorouër (Clairaunay, la Bulardière, les Roches, Vaubouillé, le Grand Moulin), 4 à Thoiré-sur-Dinan (le Genetay, la Carterie, Préaux, Cerveau), 3 à Jupilles (la Ferrière, Crouaslin, le Houx), 3 à Pruillé-l'Eguillé (Saint-Jean, le moulin de la Chesnaie, le moulin de Rifroger), 2 à Saint-Pierre-du-Lorouër (la Cour, Follet). La plupart de ces moulins étaient à blé. 11 dossiers ont été ouverts. Deux moulins à vent au moins, l'un à Pruillé-l'Eguillé, l'autre à Thoiré, existaient sous l'Ancien Régime. Il n'en reste aucune trace, sinon des mentions cadastrales.