Photographe.
- inventaire topographique, Les faubourgs manceaux
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Mans (Le)
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Commune
Le Mans
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Adresse
impasse Maupertuis
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Cadastre
2022
BX
176
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Précisions
anciennement commune de Sainte-Croix ;
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Dénominationsmaison
La demeure dite de Maupertuis est construite en 1678 par le chanoine Michel Le Vayer doyen de Saint-Pierre La Cour, grand archidiacre, doyen du chapitre de Saint-Julien, supérieur de la Visitation du Mans.
Sur le plan des bordages des Cottinières et Maupertuis conservé aux Archives départementales de la Sarthe et daté de 1787, le plan masse de la demeure est similaire à l'actuelle. Ce plan permet de constater que l'habitation du XVIIe siècle s'implante dans la continuité des dépendances agricoles construites perpendiculairement au chemin ancêtre de la route de Paris puis avenue Bollée. Le logis, ses dépendances et ses terres sont de nombreuses fois vendus. Notamment en juin 1738 à Mathurin Ory, riche cirier manceau. En 1812, le domaine est démantelé en quatre lots. Le lot de la maison ne conserve donc que ses dépendances, le jardin, le verger, la douve et les vignes. Il devient la propriété de René Charles Bérard qui le vend en 1818 à l'abbé de Moncé qui lui-même le cède à Louis Hiélard, maitre de la poste à chevaux rue Berthelot. Au XIXe siècle, les propriétaires se succèdent jusqu'en 1905 où le logis sert à l'école des frères.
La maison a conservé son profil d'origine. Le logis du XVIIe siècle était composé d'un corps central flanqué de pavillons à chaque angles. Dans le corps central se trouvaient deux pièces séparées par un vestibule. L'emploi des pièces est développé dans l'inventaire après décès de Michel Le Vayer : chapelle, cabinets et chambres se développent dans les pavillons.
Lors du rachat de Maupertuis par Mathurin Ory, la distribution intérieure est modifiée avec l'ajout d'un certain nombre de cloisons : chambre du grand doyen a été divisée en une chambre, un corridor et une garde-robe.
L'usage de Maupertuis comme relais de poste à partir de 1826 entraîne un certain nombre de modifications.
Le style classique de l'architecture de Maupertuis reste cependant encore bien identifiable et justement en partie portée par la famille Le Vayer en Sarthe au XVIIe siècle. Les sources évoquent l'implication de Pierre Martineau, maçon, tailleur de pierre et Yves Jouin comme charpentier. Ces deux artisans ont déjà œuvré pour le frère de Michel Le Vayer au château de la Chevalerie du Grand-Lucé sur les plans de l'architecte parisien Siméon Garangeau. L'action constructive de la famille Le Vayer est donc incontournable pour la fin du XVIIe siècle en Sarthe. La réalisation des deux demeures impacte l'architecture et plus d'une vingtaine de demeures reprennent les mêmes dispositifs architecturaux dans les deux décennies qui suivent ces constructions.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 17e siècle , daté par travaux historiques
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Dates
- 1678, daté par travaux historiques
La demeure est positionnée perpendiculairement à l'avenue Bollée. Elle est desservie par une impasse.
Elle est composée de trois corps de bâti : un bâti central rectangulaire flanqué de deux pavillons. L'ensemble se développe en rez-de-chaussée avec un étage sous comble. La toiture à plusieurs pans et croupes est couverte d'ardoises. Les murs sont recouverts d'enduit. La pierre est laissée apparente aux encadrements rectangulaires des ouvertures, aux frontons centraux de la façade principale et postérieure et à la corniche en quart de rond.
Le bâtiment principale en fond de cour, est percé de trois ouvertures : une porte centrale précédée d'un perron et deux fenêtre. Les pavillons d'angle sont percés d'une fenêtre sur chacune de leurs façades. Les combles des pavillons sont éclairés par une lucarne en œil de bœuf dont l'encadrement est mouluré.
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Murs
- pierre enduit
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Toitsardoise
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Plansplan rectangulaire symétrique
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Étagesrez-de-chaussée, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à plusieurs pans croupe
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- armoiries
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Précision représentations
Sur les deux frontons cintrés positionnés au centre de la façade principale et de la façade postérieure sont sculptées les armes de la famille Le Vayer : d’argent à la croix de sable, chargée de cinq miroirs d’argent bordés d’or posés 1, 3, 1.
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Documents d'archives
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Archives départementales de la Sarthe ; 3 Q 11313. Enregistrement de la saisie des biens nationaux quartier Sainte-Croix, 1791.
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Archives départementales de la Sarthe ; 18 J 1818. Fonds Paul Cordonnier, Visite et adjudication du domaine de Maupertuis, 1812.
Bibliographie
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GIRAULT, Charles. Maupertuis au Mans, la création d'un quartier : 1403-1843. Laval : Goupil. 1946.
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HAGUET, Michel. Le passé éclaire le présent : petit historique du secteur nord-est du Mans et de son patrimoine. Editions de la Reinette, 2016.
Périodiques
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CASTELL, Damien. "Maupertuis au Mans", in La Province du Maine, 1999, n° 51.
Documents figurés
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Plan de la Motte Rouge à Maupertuis, dressé en 1787. 1 dess. : encre sur papier. (Archives départementales de la Sarthe ; G 12/2).
Annexes
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Transcription de la description du logis de Maupertuis extraite des minutes déposées au greffe du tribunal de première instance de l'arrondissement du Mans, 21 juin 1773.
Chercheur auprès du Service Patrimoine de la Région des Pays de la Loire.
Chercheur auprès du Service Patrimoine de la Région des Pays de la Loire.