La cité des Pins doit son nom aux pins présents sur les parcelles sablonneuses où se construisent les maisons et immeubles. Ils sont encore perceptibles dans le parc Robert Manceau au sud de la cité et aux ronds-points qui sont travaillés pour accueillir de la végétation.

L'aménagement des espaces non bâtis de la cité des Pins est établi dès la création de la cité. Dans le cahier des clauses et des conditions générales, un lot complet est dévolu aux plantations. Chaque lot de terrain est entièrement clos et doit contenir un jardin. La route principale de la cité doit être plantée de tilleuls tous les cinq mètres et toutes les parties non boisées le long des clôtures en bordure des rue doivent être pourvues d'une haie de un mètre de hauteur.

L'importance des espaces verts est le cœur de la théorie d'Ebenezer Howard (1850-1928) développée en 1898 souhaitant codifier la mise en forme urbaine et qui impose justement une présence forte de jardins publics et privés. Jardins privés, avenues boisées et parcs publics sont autant d’éléments perceptibles à la cité des Pins et qui souhaitent rapprocher la cité du village. Les ilots alors ouverts avec des maisons en retrait dans la cité des Pins correspondent à ces attentes.