Dossier d’œuvre architecture IA72058993 | Réalisé par
Ferey Marie (Contributeur)
Ferey Marie

Chercheur auprès du Service Patrimoine de la Région des Pays de la Loire.

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  • inventaire topographique, Les faubourgs manceaux
Maison, 112 rue Gambetta
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Mans (Le)
  • Commune Le Mans
  • Adresse 112 rue Gambetta
  • Cadastre 2019 AN 179
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    mur de clôture, porte, jardin

La maison aurait été construite par la famille Martin, propriétaire de la fonderie d'Antoigné et du siège social voisin construit en 1908. En effet, le recensement de population indique la famille comme y résidant en 1901. Pourtant, aucune source n'a pu confirmer leur implication dans la commande de la maison à l'architecte Louis Jardin en 1900.

La façade était en briques non enduites jusque dans les années 1980. Une extension a été créée sur la façade arrière.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1900, porte la date
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Jardin Louis
      Jardin Louis

      Louis Jardin naît à Paris en 1870. Il vit au Mans en 1885 où il habite avec sa mère Augustine Jardin et sa sœur Valentine rue Saint-Dominique puis à Pontlieue en 1890 où il apparait comme « commis architecte ». L’année suivante, sur son contrat de mariage avec Marie Côneau il est appelé « dessinateur ». De 1891 à 1905, il s’installe comme architecte rue de la Motte. A partir de 1906 il part à Paris où il poursuit sa carrière au moins jusqu’en 1919, date à laquelle on perd sa trace.

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      architecte signature

La maison est alignée rue Gambetta et mitoyenne sur un côté.

Elle se développe sur un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé de trois marches, un étage carré et un comble à surcroît éclairé d'une lucarne sur le versant et d'une grande lucarne surmonté d'un tympan triangulaire. La maison, de gabarit relativement fin en façade avec deux travées, se développe en profondeur. Elle reprend la distribution locale avec un couloir latéral menant au jardin arrière et desservant deux pièces dans la longueur. L'escalier dessert les étages où les pièces se positionnent autour du palier.

Malgré une distribution locale, la façade présente des originalités notables. L'avant-corps constituant travée rehaussé par des chainage en pierre de taille, décoré au fenêtres et surmonté d'un pavillon apporte un rythme certain.

Des cheminées de marbre ornent les pièces du rez-de-chaussée. Elles sont plus simples aux étages.

Le toit à longs pans brisés et croupes couvert d'ardoise est soutenu par une corniche moulurée à entablement précédée d'un bandeau.

La maison ouvre à l'arrière sur un jardin clos par un mur.

  • Murs
    • pierre de taille enduit
    • brique enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, comble à surcroît, rez-de-chaussée
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • Techniques
    • sculpture
  • Précision représentations

    Les linteaux des fenêtres sont décorés de bas-reliefs représentants une coquille végétale en rez-de-chaussée, des éléments serpentiformes au premier étage et à l'étage sous comble.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

La maison a été modifiée à l'arrière.

Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Ferey Marie
Ferey Marie

Chercheur auprès du Service Patrimoine de la Région des Pays de la Loire.

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