Les terrains de la rue Guillot-Ami sont vierges de construction sur le plan cadastral de 1812. A partir des années 1820, des ventes régulières des dits terrains entraînent une première vague d'urbanisation aux abords de la rue Saint-Pavin qui constitue le bourg ancien de Saint-Pavin-des-Champs.

En 1831, deux maisons neuves au croisement de la rue Guillot-Ami et la rue Saint-Pavin sont vendues chez le notaire Jean-François Besnard au Mans. Elles sont décrites comme suit : "maison neuve couverte en ardoise formant l'encoignure de la rue Saint-Pavin et de Guillot-Ami est composée de deux pièces en rez-de-chaussée avec placards, mansarde à cheminée et grenier, cour arrière, droit au puits et cave. La maison adjacente à la précédente avec murs mitoyens est composée de deux salles basses à feu, une mansarde à cheminée, grenier, nour, cuisine, bûcher et cave." Ces maisons sont vendues par M. Garreau, notable au Mans.

Ainsi, les lucarnes de bois, les percements rectangulaires recouverts d'enduit sont des manières de bâtir datées, à Saint-Pavin-des-Champs, des années 1820-1830.

En 1835, la rue Guillot-Ami est reconnue comme voie publique par le conseil municipal.