Le premier sanctuaire du couvent était un oratoire très simple situé dans le bâtiment à un étage (A) du couvent et aveugle sur la rue. A la fin des années 1950, les sœur décident d'agrandir et de réaménager le couvent, qui accueille des dizaines de pensionnaires. Le projet d'une nouvelle chapelle pour l’établissement de La Chapelle-Gaugain, daté du 17 juillet 1958, est établi par Jacques Fouquet, architecte à Château-du-Loir, pour le compte de la Société anonyme du boulevard Eugène-Riffault de Blois, ville où est situé le siège de la communauté. Le projet nécessite la démolition d'un bâtiment, en lieu et place duquel est édifiée la chapelle, autour de 1960. Placée sous le vocale de la Vierge, la nouvelle chapelle est consacrée le 14 octobre 1961 par Paul Chevalier, évêque du Mans, en présence des chanoines Blin, chancelier de l'évêché du Mans, et Picot, vicaire général de Blois, de l'abbé Breteau, curé-doyen de La Chartre-sur-le-Loir, des révérends pères Jean Chrysostome, supérieur du couvent du Mans, Aubert, supérieur du couvent de Tours, François-Xavier, aumônier de la Maison, de nombreux pères capucins et des prêtres du doyenné, en présence également de la supérieure générale des Religieuses franciscaines Servantes de Marie, de Mère Marie-Damien, de Mère Saint-Félix, supérieure de La Chapelle-Gaugain, des supérieures et d'une délégation des religieuses des maisons de Bessé-sur-Braye, du Mans, de Blois, des religieuses de la communauté, des pensionnaires et d'une foule d'invités.

Offerte par l'abbé Roger, aumônier de l'association Saint-Thomas d'Aquin du Havre, la cloche a été bénite quelques jours plus tôt, le 9 octobre 1961, par l'abbé Breteau, sous le nom de Claire Lucienne Félix. Elle a pour marraine la révérende mère Marie Damien, supérieure générale des religieuses franciscaines, et pour parrain l'architecte Jacques Fouquet.