Dossier d’œuvre architecture IA72001085 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Ferme de la Fontaine, actuellement maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Maine 301 - Bonnétable
  • Commune Jauzé
  • Lieu-dit la Fontaine
  • Cadastre 1835 B 358-362  ; 1994 B 251, 252, 356-359
  • Dénominations
    ferme
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    logement, étable, étable à chevaux, étable à vaches, porcherie, fournil, remise agricole, hangar agricole

Le corps principal du logis peut remonter au XVIIe siècle au moins (charpente à chevrons porteurs et pannes). Le pavillon mentionné en 1835 est très probablement un logis avec jardin d'agrément (?) à l'usage des propriétaires de la ferme, qui sont à la fin du XVIIIe siècle les héritiers de Gabriel Collet de la Bertherie, écuyer, officier de la Maison du Roi. La reconstruction de 1854 n'est qu'une restauration du corps principal : reconstruction de l'élévation sur cour et création des 2 croupes. Le pavillon à étage en prolongement est construit en 1874 en remplacement du pavillon ancien : la laiterie qui y partiellement adossée est construite ou agrandie en même temps, la 2e croupe du corps principal disparaît.

Les étables englobent peut-être le bâtiment existant en 1835 (un poteau de bois subsiste sur l'élévation postérieure). L'élévation antérieure est reconstruite dans la 1ère moitié du XXe siècle, le bâtiment rattaché au logis dans la seconde moitié du XXe siècle. Les porcheries, reconstruites après 1835, englobent un bâtiment plus ancien dont subsiste la porte, de même que les étables et écuries reconstruites à la fin du XIXe ou début du XXe siècle. Les 2 hangars métalliques datent de la première moitié du XXe siècle, le 3e est plus récent.

La Fontaine figure sur la carte dite de Cassini, réalisée vers 1760. La ferme comprend en 1791 un logis distribué en maison et chambre à côté, et compte en 1835 quatre bâtiments dispersés autour du logis, ainsi qu'un bâtiment qualifié de pavillon, isolé au centre d'une parcelle quadrangulaire dénommée le jardin neuf fermée par une douve à l'ouest. Entre 1854 et 1856 le logis est déclaré reconstruit pour Louis Mouton. Le même déclare également en 1875 la destruction du pavillon, alors que le logis fait l'objet d'une augmentation la même année.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : milieu 19e siècle
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 1ère moitié 20e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 20e siècle
  • Dates
    • 1854, daté par source
    • 1874, daté par source

La ferme s'organise autour d'une cour triangulaire fermée à l'est par la mare et l'ancien chemin d'accès. En fond de cour, le logis est composé d'un logis simple en rez-de-chaussée flanqué à l'ouest d'un second corps de bâtiment de plan carré, à un étage carré, formant pavillon. La laiterie est accotée à l'élévation postérieure, les étables sont construites en prolongement du logis.

Le logis est construit en maçonnerie enduite, les baies sur la cour sont encadrées de pierre de taille calcaire, les toits sont à croupes, avec noues. Le pavillon est distribué par un escalier tournant en bois, une échelle de meunier appuyée contre le mur-pignon sud-est du logis et abritée par un essentage de planches donne accès au comble à usage de grenier (pavement).

Les étables sont en briques (élévation postérieure), en pan-de-bois partiellement essenté de planches (mur-pignon nord) et en parpaings de ciment (élévation sur cour).

Au sud, les porcheries, construites en moellons de calcaire, grès et silex sans chaînes en pierre de taille et enduits, prolongent un bâtiment disparu (porte à chambranle en pierre de taille calcaire conservée).

Au nord de la cour, les étables à chevaux et à vaches, sont bâties en briques creuses, sauf le pignon ouest en pan-de-bois, et sont couvertes sur cour de tuiles plates et sur l'arrière de tuiles mécaniques. Elles sont complétées d'une remise à structure métallique, essentée de tôle et couvert de ciment amianté, portant l'inscription SR SOCOMEL Loué. Un hangar métallique, construit par CMO de Coulaines, est construit en vis-à-vis, un troisième, associant un mur en parpaing de béton à une structure sur poteaux de bois, est construit en dehors de la cour.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille
    • pan de bois
    • torchis
    • brique
    • brique creuse parpaing de béton essentage de planches
    • pan de fer essentage de tôle
  • Toits
    tuile plate, tuile mécanique, tôle ondulée, ciment amiante en couverture
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : échelle
    • escalier intérieur : escalier tournant en charpente
  • Typologies
    ferme de type III, logis court avec pavillon
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe. 95 AC 10. Archives communales de Jauzé. État des sections. 1791.

    Cases 206 à 210.
  • Archives départementales de la Sarthe. 3 P 151/8. État des sections du cadastre de Jauzé. 1837.

  • Archives départementales de la Sarthe. 3 P 151/9. Matrice des propriétés foncières. 1838-1913.

Bibliographie

  • SORIAU Jacques et LABBÉ James. Beaufay, vieilles demeures et patrimoine local. Publication Regards sur Beaufay, Beaufay, 2003.

    p. 26 et 40.

Documents figurés

  • Plan cadastral révisé en 1933 mis à jour en 1994, section B3 (Direction générale des impôts - cadastre).

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Pays du Perche sarthois
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers