Le plan cadastral de 1835 figure une motte (parcelle 50) entourée de fossés (B 48 et49) partiellement réutilisés en chemin, associée sur son flanc ouest à deux parcelles trapézoïdales (B 60, 62 à 64) dont le tracé est perturbé au sud par l'implantation de la ferme. Celle-ci comprend 6 bâtiments, dont un logis à plan en L situé au pied de la motte et deux autres maisons, répartis autour d'une cour rectangulaire partagée entre 3 propriétaires. La construction d'une maison est déclarée en 1854, une autre démolie en 1912, le logis à plan en L est déclaré détruit en 1913.
En l'absence de données historiques sur la motte de la Pivardière, il faut se borner à remarquer sa position particulière, face aux deux mottes du château de Peray sur la rive droite de l'Orne saosnoise (canton de Marolles-les-Braults), et à la jonction des limites communales de Courcival, Rouperroux et Saint-Cosme-en-Vairais. S'agit-il du site du Plessis du Val, seigneurie aux mains des Baigneux plusieurs fois mentionnée aux XVe et XVIe siècle et non localisée ?
Le logis de la ferme, construit dans la seconde moitié du XVIIIe siècle ou premier tiers du XIXe siècle, est vraisemblablement un ancien logis double ayant perdu l'une de ses portes sur la cour (traces entre les deux baies à encadrement de pierre de taille ?). Les parties agricoles sont très remaniées, une grange en pan-de-bois détruite dans le dernier quart du XXe siècle prolongeait les étables.
Photographe, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.