Mention en 1577 de Daniel du Bourg, seigneur du Petit Parc, archer de la compagnie du duc de Montpensier. Le plan cadastral de 1835 montre sept bâtiments, dont le logis, le fournil et les porcheries, répartis autour d'une vaste cour rectangulaire. Une grande mare en L occupe le côté est de la cour.
4 campagnes de construction successives sont lisibles sur le logis :
Le noyau initial est sans doute un logis de type court formant les 2/3 du logis actuel, depuis le pignon ouest jusqu'à la fenêtre murée de l'élévation antérieure. Le pignon ouest porte les traces du pignon ancien (murs longs pans moins hauts que les murs actuels, toit à forte pente) ainsi que des pierres de taille moulurées en réemploi. La fenêtre murée et la cloison intérieure en pan-de-bois sont probablement les vestiges de la chambre froide de ce logis.
Sur ce noyau initial vient se greffer l'aile en retour à chambre haute, dans la seconde moitié du XVIe ou au XVIIe siècle (charpente à 2 fermes, l'une avec faux-entrait, l'autre sans, et pannes reposant sur des embrèvements). Le plafond de la chambre haute conserve une trémie de cheminée, mais le pignon nord sur lequel elle est adossée n'en montre aucun vestige. La construction de cette chambre haute est à relier avec la mention du Petit Parc comme siège de seigneurie.
Dans un troisième temps, le corps principal est agrandi vers l'est et devient un logis double. Les traces de cette extension sont visibles sur les photos du logis avant sa restauration (coup de sabre dans la maçonnerie, modules de moellons différents, rupture dans la ligne de faîte). Cette extension peut être datée de la seconde moitié du XVIIIe siècle, au vu de la cheminée adossée au pignon est qui semble en place.
Enfin, avant 1835, la construction de la laiterie contre l'élévation postérieure (cf. photos avant restauration) témoigne d'un changement de statut du logis, devenu logis de ferme. L'ensemble est restauré vers 1995 (reconstruction partielle de l'élévation ouest de l'étage et de la laiterie, restauration des baies anciennes et percement de nouvelles, remaniement de la distribution).
La porcherie et le fournil, présents sur le plan cadastral de 1835, ont été remaniés au cours du XIXe siècle et en 1995. Les autres parties agricoles on été détruites à cette date.
Photographe.