Le kiosque du parc de Mirvault, commandé par Christian Le Tessier de Coulonge en 1877, est réalisé avant même la reconstruction du château qui n'intervient que dans les années 1880. Un architecte nommé Marchand (Henry ?) fournit les plans, rectifiés par l'agent-voyer Simonet chargé du suivi des travaux. Ce dernier en corrige les estimations qu'il juge trop basses (comme il le fera plus tard pour le château) : "J’ai étudié dans tous les sens le projet de kiosque de Mirwault. Il est impossible, malgré les réductions qui devront être apportées aux dispositions présentées par M. Marchand, d’arriver à une dépense inférieure à 2 500 F ou à 3 000 F, en couvrant tout à la fois le kiosque et la terrasse. [...] Pour arriver à une dépense de 2 200 F seulement il faudrait supprimer la terrasse avec sa balustrade et se contenter du kiosque proprement dit, établi dans les dispositions projetées par M. Marchand, comme ensemble, mais modifié d’ailleurs dans les détails, de façon à réduire la dépense à la portion congrue".

Le maçon Auguste Renou est chargé des plans de la dite terrasse voûtée et de sa réalisation, tandis que les menuiseries du kiosque sont dévolues à un certain Gaudin et la couverture à Henry Derouet. Les travaux sont réalisés courant 1878. L'édifice, posté à l'extrémité du parc de Mirvault pour en signaler l'entrée depuis la route de Château-Gontier à Laval, comprenait une terrasse voûtée hexagonale (ou italienne), sur laquelle était construit le kiosque proprement dit de plan octogonal. La structure était en bois hourdie de briques, percée de fenêtres pourvues de jalousies (volets orientables). Elle supportait une couverture en dôme polygonal à égout retroussé. Le mémoire Gaudin fait état de consoles, chapiteaux et astragales sculptés, ainsi que de la fourniture de 16 mètres de lambrequin découpé. L'intérieur était carrelé et décoré d'étoffes fournies par l'entreprise Cadouin de Château-Gontier. Le kiosque a été détruit dans la 2e moitié du XXe siècle.