Photographe, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.
- enquête thématique départementale, rivière Mayenne
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Mayenne - L'Huisserie
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Commune
L'Huisserie
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Lieu-dit
la Morlière
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Cadastre
1810
C2
111 à 138
;
2022
C
136-137, 140 à 142, 144 à 149, 255 à 257, 266-267
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Dénominationsparc
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéesallée, portail, jardin potager, étang, belvédère de jardin, fabrique de jardin, mur de clôture, serre
Le cadastre napoléonien de 1810 indique que l'ancien manoir ou maison de maître de la Morlière disposait déjà d'aménagements paysagers importants : les allées conduisant à la demeure puis à l'extrémité de l'éminence dominant la Mayenne étaient tracées dès le XVIIIe siècle voire antérieurement. Les bâtiments étaient environnés de jardins et de vergers ; une charmille est signalée, ainsi que l'étang toujours existant. Un carré de vigne était planté sur le versant sud du coteau. En revanche, le bois actuel n'existait pas, les taillis et futaies étant alors cantonnés au versant nord-est du coteau. On note surtout la présence, précoce pour la vallée de la Mayenne, d'une fabrique de jardin à l'extrémité du promontoire, un petit pavillon carré qui fut détruit, d'après les matrices cadastrales, avant 1885.
La création du parc à l'anglaise tel qu'il nous est parvenu n'est pas documentée mais peut être datée de la 2e moitié du XIXe siècle. Ernest Lelasseux, membre de la chambre consultative d'agriculture de la Mayenne, en est vraisemblablement le commanditaire, bien qu'on ignore si il en est également l'auteur ou s'il s'est attaché les services d'un paysagiste. Un nouveau pavillon de jardin de type chalet est édifié sur le versant sud du parc au tout début du XXe siècle. Remarquablement conservé dans son état du XIXe siècle mais partiellement gagné par les ronces, le parc de la Morlière devrait être prochainement restauré.
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle, 1er quart 20e siècle
Très représentatif des parcs agricoles conçus autour des demeures de notables au cours du XIXe siècle, le parc de la Morlière occupe un promontoire surplombant la vallée de la Mayenne, d'où l'on jouit de points de vue remarquables : au nord vers l'abbaye du Port-du-Salut, au sud vers l'écluse de Persigand. Deux grandes allées successives, plantées de tilleuls puis de marronniers, rejoignent depuis la route la maison, puis le promontoire. A mi-chemin, un carrefour matérialisé par deux portails à piliers et des murets incurvés donne un accès indépendant à la ferme.
Le jardin utilitaire, organisé en carrés matérialisés par des buis, est curieusement accolé à la demeure, reprenant en cela une disposition antérieure. Il est clos d'un muret et accessible par un portillon. En revanche, l'espace du parc se confond avec les prairies environnantes par l'absence de clôture. Devant la demeure sont plantés un cèdre du Liban et un pin parasol, tandis qu'un frêne pleureur fait de l'ombre à une petite mare. A proximité se trouve la maison du jardinier et l'ancienne serre. Les étagères en bois pour les plantations pouvaient être chauffées via une canalisation en partie conservée (la chaudière à charbon qui l'alimentait a disparu mais son emplacement est visible).
En contrebas se trouve l'étang. L'extrémité du promontoire, à l'est de la maison, est occupée par un bois d'ornement parcouru de sentiers. Il est conçu comme une juxtaposition de bosquets livrant au promeneur des ambiances différentes : bois de chênes, puis forêt de sapins, etc. Sur le rebord du promontoire est aménagé un belvédère avec un garde-corps métallique, permettant de bénéficier de la vue sur la vallée. A l'orée sud du bois se trouve une grande fabrique de jardin correspondant sans doute à un petit appartement à cheminée destiné à s'isoler de la maison tout en profitant du paysage. C'est une construction pittoresque d'inspiration régionaliste, dans le goût des chalets de montagne : niveau supérieur traité en faux pan-de-bois, toiture pentue et débordante couverte de tuile mécanique, lucarne, escalier extérieur et garde-corps en bois découpé. La maçonnerie en moellons est laissée apparente et les ouvertures sont traitées en parpaings de briques pour accentuer la polychromie de l'édifice. Il semble qu'il s'agisse de la seule construction de ce type encore en élévation dans la vallée de la Mayenne. Un "chalet suisse" est également attesté à la demeure voisine de Bonne au milieu du XIXe siècle mais il a disparu et il n'en subsiste aucune représentation.
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Jardinsbois de jardin, arbre isolé, prairie ornementale
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État de conservationinégal suivant les parties
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Archives départementales de la Mayenne
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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Documents d'archives
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Archives départementales de la Mayenne ; 3 P 198-199, 595, 1508. Matrices cadastrales, registres des augmentations et diminutions de construction de la commune de L'Huisserie, XIXe-XXe siècles.
Documents figurés
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Plans cadastraux napoléoniens de L'Huisserie, 1810. (Archives départementales de la Mayenne ; 3 P 2714 et 2884).
Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.
Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.