Dossier d’œuvre architecture IA53004470 | Réalisé par
Barreau Pierrick (Contributeur)
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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  • enquête thématique départementale, rivière Mayenne
Château
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Mayenne - Azé
  • Commune La Roche-Neuville
  • Lieu-dit la Rongère
  • Cadastre 1833 A1 9 à 11 19 à 24  ; 2022 254 A 11 12 843 931 932
  • Précisions anciennement commune de Saint-Sulpice
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, porche, portail, mur de clôture, orangerie, communs, four à pain, puits, pavillon d'entrée, pavillon, lavoir, chenil, buanderie, écurie, étable, remise

De la motte au manoir, les traces de l'époque médiévale

L'implantation d'un château à la Rongère est liée à la Mayenne et à l'existence d'un ancien franchissement à cet endroit, encore très fréquenté au XVIIIe siècle. Un bac sur la rivière y était alors attesté. Celui-ci est rendu obsolète par la construction du pont de la Valette sur la route stratégique reliant Cossé-le-Vivien à Bais, de 1838 à 1841. La première mention de la Rongère apparait vers 1090 dans le cartulaire de Laval : Hamelin de la Rongère est alors témoin de libéralités faites par Guy II de Laval aux moines de Marmoutier. Une motte féodale devait vraisemblablement contrôler un gué : il est plausible qu'il s'agisse de la motte de la Haute-Valette, commune de Houssay, située à seulement 500 mètres en amont du château actuel, en marge du parc. L'état de section de 1835 indique l'usage de cette parcelle, nommée "la Butte du jardin", comme châtaigneraie ; les châtaigniers sont remplacés par des sapins dans le courant du XIXe siècle.

La famille de la Rongère, dont on sait finalement peu de choses, est encore citée au milieu du XIIIe siècle : en 1239, d'après l'abbé Angot, Jacques de Château-Gontier reçoit en dot la vassalité d'un autre Hamelin de la Rongère en épousant Avoise de Laval. L'essentiel de la documentation historique concernant la seigneurie de la Rongère est conservé au sein du chartrier déposé aux Archives départementales de la Mayenne ; on y trouve en revanche assez peu d'éléments concernant l'évolution architecturale du château. A la motte succède un manoir, dont on ne sait à peu près rien. Macé de Quatrebarbes rachète la Rongère et son "hébergement" pour 12 000 livres à Hardouin de Feugeré en 1294, selon une copie tardive. En 1365, Pierre de Quatrebarbes fonde la chapelle Saint-Jacques-le-Majeur en l'église Saint-Sulpice ; elle ne sera semble-t-il transférée au château qu'au XVIIe siècle. 

Il ne reste aucun vestige visible du manoir médiéval. On pourrait néanmoins penser qu'un pan de mur irrégulièrement incurvé du pavillon de l'ancienne cuisine en serait un vestige, cette anomalie évidente pouvant tenir d'un édifice antérieur au château actuel. Cette hypothèse est toutefois contredite par un plan de 1749 où cette partie de bâtiment ne figure pas : à moins d'une imprécision du plan, elle appartiendrait à la campagne d'agrandissement du pavillon de cuisine à la fin du XVIIIe siècle. Quoi qu'il en soit, la seigneurie reste dans le giron des Quatrebarbes jusqu'au XVIIIe siècle, comme en témoignent les aveux rendus à la baronnie de Château-Gontier. Cette lignée est bien connue, notamment par une considérable généalogie rédigée vers 1660 par René V de Quatrebarbes, dont le second tome est dédié à la branche de la Rongère ; restée manuscrite, il n'en existe que quelques copies, notamment à la bibliothèque municipale d'Angers. La famille de Quatrebarbes possédait un hôtel particulier à Château-Gontier, reconstruit en 1757.

 

La construction du château actuel, XVIe-XVIIe siècles

Le remplacement systématique des charpentes pendant les grands travaux de la fin du XIXe siècle interdit malheureusement toute datation par dendrochronologie. Il faut donc se fier essentiellement à la documentation existante pour comprendre l'évolution du logis. Selon l'abbé Angot, dont la source est inconnue, un nouveau château, en remplacement ou en complément du manoir médiéval, est édifié de 1545 à 1571. Si les dates sont exactes, le commanditaire pourrait être Guillaume de Quatrebarbes (v. 1522-1571). Le corps de logis est et son pavillon, bien que remaniés par la suite, en seraient le vestige. Apparemment construit en brique et tufeau, il avait ensuite été enduit comme le révèlent quelques photographies du XIXe siècle, avant d'être largement restauré selon l'état premier. Une datation du milieu du XVIe siècle n'est pas inconcevable, mais les indices sont ténus pour étayer cette information en l'absence de documentation. 

En 1638, le partage des biens de Lancelot de Quatrebarbes entre ses deux fils René et Hélie fait état de "la terre de la Rongère, Sainct-Sulpice et Houssay et tout ce quy en despend, tant en dommaines, fiefs et seigneuries, moullins, estangs, bois, mestairies, clozeries, vignes et touttes leurs circonstances et deppendances et avecq la grand maison scittuée au bourg de Sainct Sulpice [actuellement occupée par la mairie] jardins vignes terres et pré en deppendant". Il n'est en revanche pas fait de description de "la maison seigneurialle de la Rongère". René de Quatrebarbes (v. 1610-v. 1666), célèbre pour sa monumentale généalogie familiale, demeure fidèle à Louis XIV pendant la Fronde et amorce le rapprochement de la famille avec le pouvoir royal. En 1642, ayant fait établir une chapelle seigneuriale au château et obtenu une commission pour la faire bénir, il demande à l'évêque du Mans que les "messes qui se doibvent dire en la chapelle qui est proche l'églize parochialle soient transférées en la chapelle de sa maison".

Le fils de René, Hyacinthe de Quatrebarbes (1644-1703), fidèle serviteur de Louis XIV comme son père, obtient l'érection de la Rongère en marquisat. La date est incertaine, mais en 1670 il se qualifie déjà de "chevalier seigneur marquis de la Rongère". C'est vraisemblablement le point de départ d'une importante campagne de travaux qui voit l'élévation de l'aile sud du château, tournée vers le bourg de Saint-Sulpice. Cette hypothèse est confirmée par un inventaire des meubles et effets de la Rongère de 1675, qui mentionne un "corps de logis neuf" qui ne peut être que l'aile sud, datable de la 2e moitié du XVIIe siècle. Ce document permet d'entrevoir la disposition des lieux à cette date ; l'aile initiale à l'est comprend au rez-de-chaussée deux salles, les appartements de la marquise puis du marquis, avec chambres, antichambres et cabinets, à l'étage une "grand salle haulte" et trois chambres ; on passe ensuite dans l'aile sud neuve, peut-être encore inachevée, où se trouvent trois chambres et deux antichambres. L'inventaire se poursuit dans la "grande escuirye", à l'emplacement de l'actuelle orangerie, puis dans la boulangerie, la cuisine et l'office. Hyacinthe de Quatrebarbes, présenté par Saint-Simon dans ses mémoires comme "un gentilhomme du pays du Maine, qui avec un nom ridicule, étoit de fort bonne noblesse", décède en son appartement parisien du Palais-Royal en 1703 sans descendance masculine. La Rongère revient à sa fille aînée, Henriette-Antoinette, épouse de François-Henri de Menon de Turbilly. Leur fille unique, Jeanne-Hyacinthe de Menon, qui épouse en 1716 Joseph-François de Montecler, en hérite par la suite.

 

La Rongère et ses jardins au XVIIIe siècle

Le premier plan connu du domaine de la Rongère, conservé au château, est dressé en 1749. Il est commandé à un géomètre nommé Chaillou par l'abbé de Joseph-François de Montecler, frère cadet de Hyacinthe-François-Georges de Montecler qui hérite de la Rongère. Docteur en théologie, titulaire de nombreux bénéfices ecclésiastiques, bras droit de l'évêque d'Angers, c'est également un féru d'agronomie, membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts d'Angers et premier inscrit sur la liste du Bureau d'agriculture d'Angers. Ce précieux document fournit de nombreux renseignements, à commencer par la présence de l'aile nord du château, dont la construction n'est pas documentée mais qui peut ainsi être datée de la 1ère moitié du XVIIIe siècle. On note surtout que le tracé des jardins et des allées n'a guère changé ; les pavillons et la terrasse octogonale sur la Mayenne sont déjà en place ; un bâtiment aujourd'hui disparu au fond du parc abrite l'orangerie. Tous ces éléments attestent de l'authenticité des jardins, conçus dès la fin du XVIIe siècle en accompagnement de la construction de l'aile sud. La succession de Hyacinthe de Quatrebarbes de 1705 le confirme, faisant état du "chasteau de la Rongère, courts, issues, jardins, maisons et logements en dépendants, le bois de haulte fustaye estant à costé et l'estang du chasteau". 

Le plan montre également une petite vue cavalière du château où figurent les anciennes écuries en retour du logis, la chapelle et le pavillon lui faisant pendant, séparés des jardins par un saut-de-loup. L'aile principale du château est représentée de façon symétrique, avec une travée centrale ornée d'un fronton comme c'est le cas au château de Magnanne à Ménil. S'il est attesté par les photographies anciennes que le pavillon de droite était primitivement identique à celui de gauche, rien n'indique en revanche que la façade ait bien été symétrique à son origine. Il est même très improbable qu'on ait pu rompre une symétrie initiale par des travaux ultérieurs ; ce dessin est donc vraisemblablement une vue quelque peu idéalisée du château. Une autre vue cavalière du château et des jardins, non datée mais vraisemblablement réalisée dans la 2e moitié du XIXe siècle, indique quelques modifications, notamment l'agrandissement de chacun des deux pavillons de communs de part et d'autre de l'entrée, initialement carrés, pour abriter de nouvelles écuries. En parallèle, la grande écurie en retour du château, probablement incommodante, est transformée en orangerie, tandis que la précédente orangerie au fond du jardin est démolie.

Les archives de la Rongère attestent de travaux complémentaires réalisés à la toute fin du XVIIIe siècle. Ceux-ci concernent principalement la reconstruction du pavillon de cuisine et des bâtiments de la basse-cour. Selon les quittances conservées, les travaux sont exécutés en 1783-1784 par un maçon nommé Toucheron et un charpentier nommé René Roland. Ce dernier dresse un ainsi un "estat de la charpente du batimens neuf de la Rongère toisé le 20 février 1784 […] scavoir la cuisine, le garde-manger, le corridor à côté de la cuisine, commun, laiterie, lingerie, corridor à côté de la lingerie, chambre du concierge, chambre des damoiselles, garde-meuble, chambre à deux lits, chambre noire, grenier, chambre en haut de l'escalier, chambre sur le four". Un certain Rambourg reconnaît avoir reçu douze livres "pour le jambage d'une cheminée de cuisine an pierre de grais". Les bâtiments de la basse-cour sont achevés en 1786, comme le prouve le toisé "de la massonne" proposé par Toucheron pour l'achèvement des divers bâtiments de l'enclos, boulangerie, étable, toit à porcs, poulailler et hangar à piles circulaires nommé "longère".

 

 Un siècle de continuité

Le château de la Rongère échappe à la vente comme bien national grâce à la présence en ses murs de la fille de Hyacinthe-François-Georges de Montecler, Hyacinthe-Jeanne de Montecler, avec sa fille Henriette-Françoise, et ce malgré l'émigration des hommes de la famille. Le chef chouan Jean Bezier, dit Moustache, qui habitait le moulin de la Rongère, aurait été reçu au château en 1797. Les autres biens des Montecler sont mis en location au profit de l'administration, à l'image du château de Contest. En 1784, Henriette-Françoise de Montecler avait épousé le marquis Anne-Henri-Frédéric de Chavagnac. A son décès en 1843, ses trois enfants se partagent un domaine considérable de trois châteaux, vingt métairies, sept closeries et trois moulins. L'aîné Gabriel de Chavagnac hérite de la Rongère, des métairies de la Grande-Maison, de la Grassière, du Chenil, de l'Etang-Neuf, de la Chalopinière, de la Haute-Valette et de Chanay, ainsi que des moulins de la Rongère et de la Valette et divers bois. A sa mort en 1867, la Rongère revient à son fils aîné Georges.

Il n'est fait état d'aucuns travaux au château de la Rongère pendant cette période. Un dessin du milieu du XIXe siècle et des photographies prises vers 1880, conservés au château, témoignent de l'état de la façade principale à cette date : seul subsistent en l'état le pavillon de gauche et celui de la cuisine. Le pavillon de droite est alors identique à celui de gauche. Si l'organisation de la façade du logis n'a pas changé, avec ses cinq travées asymétriques, on remarque que le logis possède un comble à surcroît avec des lucarnes pendantes et non un étage de comble comme c'est le cas aujourd'hui. On note déjà la présence d'un discret cadran solaire entre la troisième et la quatrième travée. Quant aux pavillons aux angles des terrasses, ils sont dépourvus de décors et pour certains coiffés de toits plus simples. La sobriété, voire la rusticité qui caractérisent l'ensemble contrastent avec le foisonnement des décors de façades et de toitures ajoutés par la suite.

Le mariage de la sœur de Georges de Chavagnac, Marie-Caroline-Renée, fait passer la Rongère à une famille de la noblesse franc-comtoise, les de Saint-Mauris Chatenois. Théoduline et Charles de Saint-Mauris, mariés en 1867 à Chamblay dans le Jura, prennent possession du domaine au décès de leur oncle en 1881. Une documentation plus abondante, les photographies des années 1880-1890 prises par Charles de Saint-Mauris lui-même et un remarquable atlas du domaine de la Rongère, établi par J. Giraudière, expert-géomètre de Bazouges, à la fin du XIXe siècle, permettent de suivre les évolutions du château et des jardins par la suite.

 

Les grandes transformations de la fin du XIXe siècle

Le couple de Saint-Mauris, qui semble principalement résider à Colombe-lès-Vesoul en Haute-Saône, procède à d'importantes modifications. Contemporain des faits, le curé de Saint-Sulpice donne d'intéressantes précisions dans sa chronique paroissiale. Première étape des travaux, la chapelle "étant tombée en mauvais état et menaçant ruine, a été reconstruite […] au commencement de 1887, par M. le marquis et Mme la marquise de Saint-Mauris […], bénite le 13 décembre de la même année par Monsieur Monguillon, curé-archiprêtre de Saint-Jean de Château-Gontier". L'auteur précise que si la chapelle conserve le même emplacement et le même plan, "elle a été enjolivée de différentes manières, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. On a placé à la façade une statue de saint Jacques et des armoiries qui n'existaient pas antérieurement, ainsi que des pinacles formant corbeilles aux quatre angles ; remplacé les anciennes vitres qui étaient tout ordinaires par des vitraux artistiques […]. A l'intérieur, pavé en marbre, voûte en caissons ornementée de riches rinceaux, avec coupole au milieu toute dorée et parsemée de fleurs de lis". L'autel et le retable anciens sont conservés et restaurés.

Toujours selon la chronique paroissiale, les de Saint-Mauris font ensuite "rebâtir à neuf le porche qui fait face à la chapelle ; niveler et encaisser la grande avenue du château, travail dirigé par M. Jean Giraudier, expert-géomètre à Bazouges et frère du curé de la paroisse ; établir des grilles en fer aux deux extrémités de l'avenue, à l'entrée des cours et des jardins ; murer le pourtour des douves, réparer l'écurie, dresser les cours ; construire dans le bas jardin une maison pour la famille du jardinier ; restaurer la loge du concierge ; bâtir une sellerie et une remise pour les voitures. Enfin ils terminent tous ces travaux en en attendant d'autres qui sont encore en projet, par la restauration de la façade principale du château et la reconstruction complète de l'aile gauche [en réalité, le pavillon de droite] sur le modèle du pavillon de Flore au château des Tuileries. Tous ces ouvrages de reconstruction ou de réparation sont dirigés par M. Dusauze, architecte d'Angers, et ont coûté plusieurs centaines de mille francs".

Cette précieuse énumération, qui permet d'attribuer les travaux à l'architecte angevin Jules Dussauze, recoupe en partie le registre des matrices cadastrales. On y retrouve la construction du logement du jardinier et la conversion d'une dépendance en "écurie de luxe" en 1889, la construction d'une remise, sellerie et chambres pour le personnel d'écurie en 1890, la construction d'une buanderie et séchoir en 1898. Les travaux "encore en projet" désignent sans doute la vigoureuse restauration de l'aile est du château, rétablie dans son style brique et pierre autour de 1900, et la construction de galeries sur la cour intérieure, permettant d'assurer une distribution indépendante de chaque pièce du château. Les de Saint-Mauris font largement apposer leurs armoiries, devises et monogrammes sur les décors sculptés et les cheminées du château. Les intérieurs sont intégralement transformés, avec un grand escalier d'honneur en bois, des cheminées sculptées, des boiseries, des mosaïques et autres décors raffinés.

 

Un lieu de visite puis de tourisme

Le château est un but de visite dès la fin du XIXe siècle au moins comme en atteste la chronique paroissiale de Saint-Sulpice, par l'abbé Giraudier, qui fait état notamment de la magnificence des jardins qu'on attribuait, sans l'ombre d'une preuve, à Le Nôtre : "De grandes cours ornées de gazons, avec douves encloses de murs, jardins anglais, bois coupés par de larges allées, dont l'une grandiose aboutit à un plateau octogone d'où les regards plongent avec délices sur la Mayenne et sur le pont de la Valette, charmilles magnifiques plantées autrefois par Le Nôtre, large avenue aboutissant au bourg ; en un mot, habitation vraiment princière qui attire de nombreux visiteurs". Bien que le plan d'ensemble des jardins soit conservé, les de Saint-Mauris y font également d'importantes transformations : réaménagement des carrés, terrassements, creusement de fossés, suppression du saut-de-loup devant le château, prolongation du parc par un jardin anglais autour du petit ruisseau de la Valette, construction du puits artésien à l'entrée du domaine pour l'alimentation en eau des bassins.

Le château et les jardins de la Rongère tiennent une place de choix dans la littérature touristique de la Mayenne. Au XVIIIe siècle déjà, Davelu signale le château "près du bourg assez beau, appelé la Rongère avec des belles avenues". Le parc fait l'objet d'une gravure de Tancrède Abraham publiée dans l'Album de Château-Gontier et ses environs (1872), avec un commentaire signé Albert Lemarchand : "Ce que la Rongère a de plus surprenant, et ce qui lui donne une physionomie à part dans le bassin de la Mayenne, ce sont ses vastes jardins si bien étagés et dessinés. A l'est et au midi se déploient les spacieuses et géométriques terrasses, ornées de vases et bordées de plantes exotiques. De cette esplanade en rectangle, on ne découvre que des aspects sévères, ou des ombrages penchés et des eaux réfléchissantes, comme il en fallait au pinceau de Ruysdael. Du haut de ce tertre octogone, nous apercevons le pont qui relie le bourg de Villiers-Charlemagne à celui de Houssay".

Revenu à la famille de Chavagnac en 1913 par l'absence de descendance du couple de Saint-Mauris, le domaine est un temps délaissé avant d'être restauré, puis partiellement protégé au titre des Monuments Historiques. Depuis 1991, le parc avec la grande allée, les pavillons et fabriques, les aménagements hydrauliques et les douves sèches sont classés car considérés, plans et photographies à l'appui, comme un témoignage authentique du jardin d'agrément à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle. Les façades et toitures du château, qui appartiennent pourtant à la composition d'ensemble, pâtissent des forts remaniements du XIXe siècle et font "seulement" l'objet d'une inscription. Ces considérations étant désormais dépassées, un classement de l'ensemble, voire une extension de protection sont actuellement à l'étude. Soigneusement entretenus par un jardinier, les extérieurs sont ouverts au public à la belle saison. Le château fait quant à lui l'objet de campagnes de restaurations attentives depuis une cinquantaine d'années.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 16e siècle, 2e moitié 17e siècle, 1ère moitié 18e siècle, 4e quart 18e siècle, 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1783, daté par source
    • 1887, daté par source
  • Auteur(s)

Le château, accessible depuis le bourg de Saint-Sulpice par une longue allée bordée de quatre rangs de frênes, est édifié sur la pente douce du coteau en rive droite de la Mayenne. Il est précédé de vastes jardins en carrés à la française, aménagés en terrasses, ponctués de pavillons. Le château s’organise en trois ailes disposées à l’équerre autour d’une petite cour intérieure carrée.

L'aile sud

L'aile principale, au sud, regarde vers les jardins et le bourg de Saint-Sulpice. C'est un corps de logis à cinq travées asymétriques, encadré par deux gros pavillons carrés à deux travées chacun. La maçonnerie est en moellons enduits, avec l'emploi du tufeau pour les encadrements de baies harpés, la corniche et les décors sculptés. Le corps central possède un étage carré et un étage de comble sous un toit brisé. Les encadrements des ouvertures sont traités en bossages harpés. Les plates-bandes des portes-fenêtres du rez-de-chaussée présentent en agrafes des ornements sculptés avec enroulements, rubans, fleurs et feuilles de chêne. Les pleins de travée sont creusés en table et les appuis des fenêtres de l'étage sont moulurés. L'espace plus important entre la troisième et la quatrième travée a reçu un décor plus important. Au rez-de-chaussée, un premier cadre laissé vide est surmonté d'un second portant une couronne et les armoiries de Saint-Mauris ("de sable à deux fasces d'argent") sur fond de trophées militaires (drapeaux, lances, sabres, haches) et feuillages de chêne et de laurier. A l'étage, séparé par une petite corniche à denticules et une frise de feuillages, se trouve un cadran solaire inspiré par l'art louis-quatorzien : un visage humain au centre d'un soleil dardant ses rayons, sous la devise "Nec pluribus impar" inscrite entre deux fleurs de lys. Les cinq lucarnes à frontons triangulaires sont reliées par une balustrade en pierre ; on note la présence d'un petit œil-de-bœuf en zinc. Les épis de faîtage en zinc sont en forme de pots à feu.

Le pavillon de droite, couvert d'un haut toit en pavillon à terrasse faîtière, possède deux étages carrés et deux niveaux de combles. Il empreinte au corps central l'exubérance de son ornementation sculptée, avec des agrafes fouillées : volutes, guirlandes, coquilles et écailles au rez-de-chaussée, feuillages et coquilles au premier étage. Entre les deux lucarnes à frontons cintrés surmontés d'amortissements, un fronton rectangulaire est frappé du monogramme SM pour Saint-Mauris sous une couronne, sur fonds de trophées militaires (boucliers, carquois, flèches, hâche, feuilles de laurier). Sur le couronnement, sculpté d'une grande coquille, d'une guirlande et de deux cornes d'abondance, est juché une représentation d'Eros en ronde-bosse, tenant un flambeau et une flèche. Les frontons entres les lucarnes des autres faces sont également sculptés de bas-reliefs (vases et trophées). Le niveau supérieur est percé d'œils-de-bœuf en zinc. Les ouvrages de zinguerie qui couronnent la toiture présentent des volutes et feuillages aux angles, des rangs de perles et des moulures torses. Les cheminées sont ornées de coquilles sculptées tandis que les tirants prennent la forme du monogramme SM.

Le pavillon de gauche présente un gabarit similaire à l'exception de son unique niveau de comble couvert d'un toit brisé et éclairé par deux petites lucarnes cintrées. Il est dépourvu de tout ornement si ce n'est les appuis de fenêtres, la corniche et les épis en forme de pots à feu. Les souches de cheminées sont en briques.

L'escalier d'honneur prend place au niveau de la première travée du corps de logis en partant de la gauche.

L'aile est

L'aile est du château, perpendiculaire à la Mayenne, s'ouvre sur le paysage de la vallée. Elle comprend un corps de logis à quatre travées disposées irrégulièrement, s'achevant par un pavillon. Ornée d'un parement brique et pierre, elle présente un décor de losanges tracés en briques noires sur fonds rouge. La façade est rythmée par un solin, un bandeau d'appui et une corniche à modillons sculptés de motifs d'inspiration végétale et géométrique. Les baies possèdent des encadrements harpés et moulurés à crossettes en tufeau. Les portes-fenêtres du rez-de-chaussée sont surmontées d'agrafes feuillagées, pour certaines à têtes humaines, et de tables à décors de cuirs et de feuillages. Les fenêtres de l'étage sont également surmontées de tables où figurent des décors de feuillages ou de vigne et le monogramme SM. Les lucarnes en pierre sont pourvues de frontons triangulaires interrompus à denticules, d'amortissements en forme de boules, d'ailerons en volutes ornés de feuillages, ainsi que d'un encadrement géométrique avec frise de grecque. Les agrafes sont sculptées en forme de visages illustrant différents continents. La toiture, à longs pans et à croupes, est surmontée par les souches de cheminées brique et pierre ornées de boules.

Le pavillon reprend l'ornementation du corps de logis, avec quelques variantes : pilastres doriques et ioniques superposés aux angles, garde-corps ajouré en pierre à l'étage, lucarne à double fronton armorié. Les deux lucarnes de la façade nord encadrent un fronton sculpté d'un haut-relief représentant saint Georges terrassant le dragon, surmonté d'un double fronton sur consoles feuillagées où s'inscrit un cuir portant la devise "In Deus spero". Le toit est orné d'une crête et d'épis en zinc.

L'aile nord

Parallèle à la Mayenne dont la vue est toutefois coupée par le bois, l'aile nord est construite en moellons enduits et présente un rez-de-chaussée surmonté d'un étage de comble sous un toit brisé. La façade est symétrique, avec une porte centrale et, de chaque côté, deux fenêtres en arc segmentaire. La porte en plein cintre, dans un renfoncement concave, concentre l'essentiel du décor : encadrement à bossages, pilastres ioniques, agrafe et fronton triangulaire sculptés. On note la présence d'une corniche moulurée. La toiture est percée de quatre grandes lucarnes cintrées et d'un œil-de-bœuf en zinc.

La cour et le pavillon de la cuisine

Les façades côté cour sont très simples ; l'aile nord présente des baies segmentaires à agrafes nues réparties sur trois travées, tandis que des galeries en appentis ont été plaquées sur les façades sud et est. Celles-ci présentent de grandes baies en arc segmentaire, un solin, un bandeau et une corniche.

Dans l'angle sud-ouest de la cour, contre le pavillon gauche de l'aile sud, prend place le gros pavillon de l'ancienne cuisine, à étage carré et étage de comble. Dépourvu de toute ornementation, il présente de grandes baies à encadrement harpé, dont une murée. La toiture, percée de lucarnes cintrées, est à longs pans et à croupes brisés. La façade ouest décrit une courbe irrégulière pour rejoindre les bâtiments de la basse cour.

Un puits à margelle circulaire en pierre et décor végétal en ferronnerie prend place dans la cour.

L'orangerie et la basse-cour

Une très vaste orangerie à dix travées, qui se déploie sur plus de cinquante mètres, est placée en retour de l'aile sud et du pavillon de cuisine : elle délimite, sur son côté ouest, la terrasse devant la façade principale du château. La porte en plein cintre, au centre, présente un décor de bossages harpés, deux pilastres doriques ainsi qu'un fronton triangulaire où s'inscrit un étonnant décor : une farandole de six ours, dans des positions et attitudes différentes, qui semblent grimper le long de l'arc dans un paysage de conifères. L'ours central, au-dessus de l'agrafe, prélève de la nourriture dans un petit panier qu'il tient entre ses jambes. Ce décor fait peut-être référence aux origines jurassiennes de la famille de Saint-Mauris. De part et d'autre de la porte, les cinq grandes fenêtres également cintrées sont surmontées alternativement de lucarnes en pierre et d'œils-de-bœuf en zinc. La toiture est à longs pans et à croupes.

L'orangerie masque au regard du visiteur la cour des communs, disposée à l'ouest du château : autour d'une petite cour avec un puits couvert, se trouvent une étable, des toits à bêtes et des enclos, ainsi qu'une vaste boulangerie autrefois habitée, couverte d'un toit brisé. Au revers de l'orangerie prend place un long hangar en appentis à piles maçonnées circulaires. En retrait de la cour se trouve un second hangar sur poteaux en bois.

Les pavillons et les autres bâtiments

Les trois terrasses successives qui précèdent le château sont encadrées de pavillons d'angles qui structurent l'espace et soutiennent la grande perspective vers la demeure. Tous ces bâtiments s'harmonisent par leurs toits brisés et leurs décors, solin, bandeaux, corniches, chaînages harpés, parfois à bossages, et petits frontons triangulaires.

Au plus près du château, les deux premiers pavillons, de plan rectangulaire et couronnés de fleurs de lys en zinc, correspondent au passage couvert ouvrant sur le parc et les communs et à la chapelle Saint-Jacques. Le porche est percé d'une grande ouverture cintrée, dont l'agrafe est frappée des armoiries des familles de Chavagnac, de Montecler, de Quatrebarbes, et de Menon de Turbilly. Le monogramme SM est sculpté au-dessus de la fenêtre. Le vocabulaire ornemental habillant l'édifice est d'abord militaire, avec des boulets de canon en amortissement aux angles, un fronton et un grand bas-relief sculptés de trophées militaires : cuirasses, casques, boucliers, lances, canons, faisceaux de licteurs, trompettes, etc. En vis-à-vis, la chapelle oppose son décor religieux : linteaux sculptés de têtes de chérubins, croix surmontant les fenêtres, urnes aux angles. La porte, située du côté du château, est ornée d'un fronton cintré interrompu par une niche abritant une statue de saint Jacques ; celle-ci est surmontée par un dais couronné abritant les armoiries des de Saint-Mauris entre deux porte-étendards, sous lequel se déploie un phylactère avec la devise : "Antique, fier et sans tache". A l'intérieur se trouve un retable avec un tableau de la Crucifixion. Le vitrail principal figure l'Assomption de la Vierge, d'après les compositions des XVIIe et XVIIIe siècles, notamment le tableau de Charles de la Fosse. Le plafond est compartimenté par un décor de stucs et peint de trophées religieux, de motifs en rinceaux, d'un semis de fleurs de lys et du monogramme SM.

Les deux pavillons intermédiaires, correspondant vraisemblablement à l'ancienne buanderie et au séchoir, sont identiques et de plan carré.

Les deux pavillons à l'entrée du jardin, de plan rectangulaire, possèdent une grande porte cintrée surmontée d'une lucarne, sous un toit brisé. Ils se prolongent vers le portail par deux bâtiments symétriques à grandes baies segmentaires, également couverts de toits brisés, qui devaient correspondre aux écuries ; ils donnent directement sur les deux grands bassins-abreuvoirs destinés aux chevaux. A proximité, sur la bordure est du jardin, se trouvent les remises précédées d'un auvent métallique et un pavillon pour le personnel. L'ancien chenil est placé en retrait. Pour être complet, l'enceinte du potager abrite un autre logement, destiné au jardinier.

A la sortie du jardin se trouve un bâtiment octogonal sur poteaux de bois, coiffé d'une toiture à huit pans. Il abrite le puits artésien et le manège qui, grâce à la force animale, permettait d'alimenter les bassins du parc en eau.

  • Murs
    • schiste moellon enduit
    • grès moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés croupe brisée
    • toit en pavillon
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • État de conservation
    bon état, restauré
  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
    • vitrail
  • Représentations
    • ornement géométrique, enroulement, volute, sphère, grecque
    • ornement végétal, feuillage, feuille, fleur, fleur de lys, laurier, chêne, vigne
    • ornement animal, coquille, ours
    • ornement en forme d'objet, couronne, trophée, cuirasse, drapeau, lance, casque, hache, sabre, pot à feu, guirlande, carquois, flèche, corne d'abondance, vase, cuir découpé, canon, boulet, faisceau de licteur, trompette, urne
    • ornement figuré, tête d'homme, tête de femme, dieux
    • ornement a chiffre, monogramme
    • ornement architectural, fronton, pilastre, agrafe, ordre dorique, ordre ionique
    • ornement cosmique, soleil
    • armoiries
    • scène chrétienne, Assomption, saint Georges, tête d'ange
  • Précision représentations

    Aile sud :

    Agrafes ornées d'enroulements, rubans, fleurs et feuilles de chêne. Cadre portant une couronne et des armoiries sur fond de trophées militaires (drapeaux, lances, sabres, haches) et feuillages de chêne et de laurier. Cadran solaire à visage humain au centre d’un soleil, fleurs de lys. Epis de faîtage en forme de pots à feu. Pavillon de droite orné d'agrafes fouillées à volutes, guirlandes, coquilles et écailles au rez-de-chaussée, feuillages et coquilles au premier étage. Fronton frappé du monogramme SM pour Saint-Mauris sous une couronne, sur fonds de trophées militaires (boucliers, carquois, flèches, hâche, feuilles de laurier). Couronnement sculpté d’une grande coquille, d’une guirlande et de deux cornes d’abondance, sur lequel est juché une représentation d’Eros. Frontons entres les lucarnes des autres faces sculptés de bas-reliefs (vases et trophées). Cheminées ornées de coquilles et de monogrammes.

    Aile est :

    Modillons sculptés de motifs d’inspiration végétale et géométrique. Agrafes feuillagées, pour certaines à têtes humaines, et tables à décors de cuirs et de feuillages ou de vigne et du monogramme SM. Lucarnes ornées de sphères, d’ailerons en volutes ornés de feuillages, de grecques. Agrafes sculptées en forme de visages illustrant différents continents. Pilastres doriques et ioniques superposés aux angles du pavillon, garde-corps ajouré en pierre à l’étage, lucarne à double fronton armorié. Fronton sculpté d’un haut-relief représentant saint Georges terrassant le dragon.

    Aile nord :

    Porte à bossages, pilastres ioniques, agrafe et fronton triangulaire sculptés.

    Orangerie :

    Porte à pilastres doriques et fronton triangulaire sculpté de six ours.

    Porche :

    Agrafe frappée des armoiries des familles de Chavagnac, de Montecler, de Quatrebarbes, et de Menon de Turbilly, monogramme SM. Boulets de canon en amortissement aux angles, fronton et un grand bas-relief sculptés de trophées militaires : cuirasses, casques, boucliers, lances, canons, faisceaux de licteurs, trompettes, etc. Chapelle ornée de têtes d’angelots, de croix, d'urnes. Vitrail figurant l’Assomption de la Vierge.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1991/05/16
    classé MH partiellement, 1991/10/10
  • Précisions sur la protection

    1991/05/16 : inscrit MH partiellement (façades et toitures du château)

    1991/10/10 : classé MH partiellement (parc, jardins, allée, pavillons et fabriques, douves sèches et aménagements hydrauliques)

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Documents d'archives

  • Archives départementales de la Mayenne ; E 67. Terrier général de la baronnie deChâteau-Gontier, aveu et obéissances pour la seigneurie de la Rongère en Saint-Sulpice, XVIIIe siècle.

  • Archives départementales de la Mayenne ; 3 E 60/196. Partage de la succession d'Henriette-Françoise de Montecler, domaine de la Rongère, 14 mai 1844.

  • Archives départementales de la Mayenne ; 37 J 56. Partage des biens de la succession de Lancelot de Quatrebarbes, incluant le domaine de la Rongère, 1638.

  • Archives départementales de la Mayenne, Laval ; 284 J 26. Chroniques paroissiales de Saint-Sulpice, 1875-1978.

  • Archives départementales de la Mayenne ; 362 J 1. Chartrier de la Rongère ; acte de fondation de la chapelle Saint-Jacques en l’église de St-Sulpice, 1365.

  • Archives départementales de la Mayenne ; 362 J 6. Chartrier de la Rongère ; inventaire des meubles et effets du château de la Rongère en Saint-Sulpice, 5 mars 1675.

  • Archives départementales de la Mayenne ; 362 J 8. Chartrier de la Rongère ; généalogies, contrats de mariages, testaments, successions, procédures, inventaires et pièces diverses, 1565-1813.

  • Archives départementales de la Mayenne ; 362 J 9. Chartrier de la Rongère ; papiers d'Hyacinthe-Jeanne de Montecler, dame de la Rongère en Saint-Sulpice, 1700-1804.

  • Archives départementales de la Mayenne ; 362 J 12. Chartrier de la Rongère ; titres de propriété de la terre et seigneurie de la Rongère en Saint-Sulpice, 1294-1705.

  • Archives départementales de la Mayenne ; 362 J 13. Chartrier de la Rongère ; travaux au château de la Rongère en Saint-Sulpice, 1783-1786.

  • Archives départementales de la Mayenne ; 362 J 14. Chartrier de la Rongère ; chapelle de la Rongère en Saint-Sulpice, 1481-1703.

  • Archives départementales de la Mayenne, Laval ; MS 80/24-3. Monographie communale de Saint-Sulpice, par l'instituteur Lenfant, 1899.

  • Archives départementales de la Mayenne ; MS 80/25-2. Monographie communale de Houssay, par l'instituteur Guyard, 1899.

Bibliographie

  • ABRAHAM, Tancrède. Château-Gontier et ses environs : trente eaux-fortes. Château-Gontier : Bézier, 1872.

  • ANGOT, Alphonse (abbé). Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne. Laval : Goupil, 1902.

  • ANGOT, Alphonse. La Mayenne : sites, monuments et souvenirs du département.

  • BOUFLET, Bertrand, BOUFLET, Jacques-Henri, VILLEROUX, Nicole. Châteaux et manoirs en Mayenne. Laval : Siloë, 1987.

  • BROUSSILLON, Bertrand de. La maison de Laval (1020-1065). Etude historique accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré, t. 1-5 - Paris, 1895-1903.

  • DAVELU, Pierre-François. Répertoire topographique et historique du Maine. [Ouvrage manuscrit]. 1766-1774

  • Le patrimoine des communes de la Mayenne. Paris : Éditions Flohic, 2002.

Périodiques

  • GALLARD, Jean-Paul. SCHMUCKLE-MOLLARD, Christiane. "La Rongère à saint-Sulpice, histoire et restauration d’un jardin de plaisance". Monuments Historiques, t. 186, la Mayenne, mars-avril 1993.

    p. 33-36
  • "Excursion dans le Haut-Anjou". Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne, t. 56, 1937.

    p. 40-41
Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Conseil départemental de la Mayenne
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Barreau Pierrick
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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