Annexé à l'hôpital Saint-Julien de Château-Gontier, le couvent des franciscaines subit d'important dommages en 1593 lors de la défense de la ville par les ligueurs. En dédommagement, le maréchal de Boisdauphin fait don aux religieuses de la terre du Buron pour qu'elles y fondent un nouveau couvent. En juin 1594 la première pierre du réfectoire est posée et un mois plus tard, le chantier de l'église est également lancé. En mai 1596 les religieuses franciscaines quittent en procession Château-Gontier pour rejoindre leurs nouveaux bâtiments alors même que les travaux ne sont pas encore terminés. L'église conventuelle est consacrée le 16 avril 1600 et placée sous le vocable de l'Assomption. En 1622, un marché est passée entre les religieuses et les maçons Jacques Tardif et Jean Pignon pour la construction de nouveaux dortoirs. Des travaux sont toujours en cours en 1638 d'après une commande de tuffeau et c'est en 1641 que l'ensemble des bâtiments sont semble-t-il achevés. Le 1er octobre 1792 les religieuses sont expulsées et le couvent est progressivement démantelé. Il ne reste aujourd'hui que la chapelle dont une partie du mobilier à été dispersé. L'abbé Angot précise qu'un groupe représentant l'Assomption est conservé dans l'église Saint-Jean-Baptiste de Château-Gontier et que le retable du maître-autel à été remonté dans la chapelle du petit séminaire de Précigné (72).

Le logis voisin du bâtiment conventuel est endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale et reconstruit à l'identique en 1953 selon les plans de l'architecte Marc Delattre.